ETHIQUE ET EXPERIMENTATION ANIMALE


Citation : Ramousse R. 1996. Ethique et expérimentation animale. [En ligne] Dernière mise à jour sept. 2002. http://www.cons-dev.org/elearning/ethic/index.html

Glossaire et compléments

Ecole behavioriste
Watson, en 1930, définissait le behaviorisme comme la tentative d'appliquer à l'étude expérimentale de l'homme la même procédure et le même langage descriptif que celui jugé utile par les chercheurs lors de l'étude des espèces infra-humaines. Cette thèse est toujours défendue par Skinner. Mais, une remise en cause de la généralité des lois d'apprentissage, par exemple, est née de la comparaison du comportement animal et de l'homme soumis aux mêmes conditions dans une même situation de conditionnement (Pouthas V., 1984) .
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écologie fondamentale Deep ecology

Cette thèse attribue un statut juridique, non seulement aux animaux, mais aussi à toute la nature.
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Empreinte et attachement

Un oisillon nidifuge prend, dans les heures qui suivent l'éclosion, l'empreinte des caractéristiques de sa mère et en même temps de son espèce, et en l'absence de celle-ci des caractéristiques de la situation. Ce phénomène fut mis en évidence par Heinroth (1910) et étudié par Lorenz (1935-1937). Il existe chez tous les animaux y compris les insectes et il peut être profondément influencé par des stimulations extérieures.
De la même façon, un lien exclusif entre la mère et son jeune se met en place chez les mammifères. Poindron et le Neindre (1979-1982) se sont attachés à la compréhension des mécanismes de la mise en place de ce lien chez la brebis. Le lien mère-jeune apparaît après une période sensible (entre 4 et 24 heures après la mise bas), cependant la plupart des mères séparées de leur jeune pendant cette période finissent par manifester un comportement maternel au cours des semaines suivantes. La durée de cette période dépend de l'état hormonal de la mère. Le lien repose sur l'identification sélective de l'agneau par sa mère, essentiellement à partir de signaux olfactifs, mais les signaux visuels, acoustiques, tactiles et gustatifs peuvent intervenir formant une communication multicanaux. Il est soumis, à la fois, au rôle de l'expérience individuelle (femelles primipares ou multipares) et des facteurs génétiques. Ces derniers finissent par être gommés par l'expérience.
Chez les macaques Rhésus, la séparation des jeunes de leur mère, très tôt après la naissance, et leur élevage en isolement avec substitut maternel (leurre) a des effets très marqués (Harlow, 1958-1969). Le substitut maternel pourvoyant à l'alimentation des jeunes, leur développement physique est correct. Sur le plan comportemental, par contre, on voit vite apparaître des anomalies. En face d'un congénère, les jeunes réagissent par l'évitement ou la fuite vers le substitut maternel. Isolés pendant six mois, ils manifesteront de façon permanente ces anomalies comportementales et les femelles issues de telles conditions présenteront un comportement maternel déficient.
Les soins maternels jouent donc un rôle dans le développement du comportement ultérieur. Si un jeune rhésus a le choix entre un mannequin métallique nu et un mannequin recouvert de tissu éponge, il reste presque en permanence sur le dernier, même si le mannequin nu lui fournit du lait.

Un jeune rhésus de 150 jours explore une arène inconnue à partir d'un substitut de "mère" pelucheuse.
Dans une situation similaire, un jeune ignore la "mère" en grillage et reste prostré sur sa couverture.
D'après Harlow 1961.

Ainsi, pour la première fois, chez les primates, on montrait qu'un contact corporel d'une certaine qualité pouvait jouer un rôle essentiel dans l'attachement du jeune à sa mère ou au substitut maternel. Cet attachement n'apparaît pas tributaire de la réduction de la faim ou de la soif. La mère de substitution revêtue de tissu éponge constitue même une base de sécurité à partir de laquelle le jeune rhésus peut explorer et s'habituer à son environnement.

Même élevés par leur mère mais isolés d'autres jeunes, les rhésus présentent par la suite des comportements sexuels et agressifs anormaux. Les contacts et interactions jeunes-jeunes au cours de la croissance sont nécessaires au développement normal du comportement. Mais, l'isolement social d'un jeune rhésus, par rapport à sa mère et aux congénères, peut ne pas altérer le devenir social du jeune si ce dernier a l'occasion d'être en contact avec d'autres jeunes et si l'isolement n'est pas trop long.
Ces modèles animaux ont donné naissance à une nouvelle théorie du développement qui englobe l'espèce humaine et le monde animal. Bowlby (1958-1980) a postulé l'existence de comportements responsables de l'attachement du bébé à sa mère, et réciproquement, comportements tributaires de la recherche et de la satisfaction de contacts corporels avec sa mère. En conséquence, la sécurité et la réduction de la crainte et de l'anxiété découlent des contacts corporels, et inversement, la crainte et l'anxiété résultent de l'éloignement de la mère.
De la même façon le contact mère-jeune chez les rat produits des effets biologiques importants pour le développement et la croissance des jeunes. Quand on prive les nouveau-nés de contact maternel, ils ne prennent pas de poids et leur développement est anormal. Mais quand on stimule ces nouveau-nés privés de leur mère avec un pinceau mouillé, les effets de la privation sont annulés. Apparemment l'association de l'humidité de la langue et de la pression exercée suffit pour induire les effets biologiques fondamentaux. Ces effets sont dus à la sécrétion par le cerveau d'une substance analogue à la morphine : la bêta endorphine à la suite des contacts corporels de la mère. Elle modifie les effets sur l'organisme de deux régulateurs de croissance : l'insuline et l'hormone de croissance. Les rats nouveau-nés sans contacts maternels sécrètent au contraire une bêta endorphine "d'inquiétude", dont les effets sont néfastes. Ceci a débouché sur une application clinique chez l'homme : les prématurés humains se développent mieux quand on leur masse le dos, qu'on leur frotte la nuque. Leur développement pondéral et neurologique est supérieur à celui des autres prématurés. Huit mois plus tard, ces enfants manipulés continuent à se développer mieux que les autres prématurés.
Mais l'attachement doit-il se concevoir comme un phénomène unique, liant le jeune une fois pour toutes, et de façon exclusive, à la première personne qui prend soin de lui à la naissance ou peu de temps après ? Comment alors expliquer le phénomène du double attachement des animaux familiers, à leur mère et à l'homme ? Karsh et Turner (1987) ont montré que le chaton prend l'empreinte de sa mère au cours des trois premières semaines de vie post-natale, puis celle de l'homme au cours des quatre semaines suivantes. Or la qualité de son attachement à l'homme dépend étroitement de la qualité de l'attachement à sa mère au cours des trois premières semaines, et qu'il continue de développer pendant les quatre semaines suivantes. De plus, les études de Harlow ont montré le rôle déterminant des compagnons de jeune du même âge dans le développement affectif, social et relationnel du jeune singe rhésus. Ces études révèlent que le développement des comportements sociaux du jeune mammifère n'est pas forcément déterminé ou orienté par le seul attachement initial à la mère (ou à la personne de remplacement).
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épizootie

1775 du grex zôotès, nature animale. Epidémie qui frappe les animaux.
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Equus

Mammifère, ordre des Ongulés, famille des Equidés.
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espèce animale, la plus évoluée
Critique proposée par Frank Michel
Au cours du XIXeme, nos société occidentales sont passées d'une vision dichotomique du monde terrestre (d'une part les humains, à l'image de Dieu, d'autre part les animaux), inspirée des religions monothéistes, à une vision gradualiste inspirée du darwinisme. Dans ce dernier cas, il y a toute une hiérarchie très progressive allant des animaux les "moins évolués" (comme les bactéries) à l'animal "le plus évolué" (l'humain), le tout étant généralement représenté par une pyramide chapeautée par notre espèce.
Cette vision du monde paraît aujourd'hui passablement caricaturale. Les spécialistes de l'évolution sont aujourd'hui nombreux à considérer ce modèle comme dépassé, je ne saurais que vous référer aux ouvrages de vulgarisation de Stephen Jay Gould pour en avoir une bonne illustration. Etre "plus ou moins évolué" ne veut pas dire grand chose ; et s'il fallait y donner un sens, je pencherai pour dire "avoir plus ou moins de succès du point de vue de l'évolution des espèces", c'est-à-dire, "avoir une aptitude plus ou moins grande à assurer sa survie en nombre et durablement sur la planète". Or, de ce point de vue là, rien ne permet d'affirmer que l'homme est un succès. Il y a encore quelques dizaines de milliers d'année, l'espèce humaine comptait très peu de membres qui survivaient comme ils pouvaient terrés dans des grottes. L'homme de néandertal n'a pas survécu (alors qu'il était probablement aussi intelligent que nous), et le sapiens, selon certains spécialistes, a pu même lui aussi frôler l'extinction lors de périodes particulièrement froides. Aujourd'hui l'humain est en situation dominante sur la planète mais cet domination est extrèmement récente et instable. Rien ne permet de penser qu'elle va durer. Par contre, certains dinosaures qui ont dominé sur terre pendant des dizaines de millions d'années, ou même tout simplement le lombric peuvent être considérés comme des réussites de l'évolution des espèces.
Plutôt que de parler de l'animal "le plus évolué", je proposerais donc de parler de l'animal "le plus complexe" mais en prenant bien entendu le soin de définir ce que l'on entend par "complexe". De toutes façons, il faut se méfier des titres auto-attribués. L'humain est très enclin à s'envoyer lui même des compliments et des titres, mais sur beaucoup de points, ils est largement surclassé par d'autres espèces (sur la perception des objets dans l'espace par exemple, ou il est dépassé par les chimpanzés ; ou sur la reconnaissance des odeurs, ou il est ridicule devant le chien). Bref, l'humain est un être supérieur selon des critères définis par les humains eux-mêmes. On peut sans problème écrire des tests d'intelligence où les hommes sont meilleurs que les femmes ; et d'autres où les femmes sont meilleures que les hommes. Ou telle ou telle société meilleure que telle ou telle autre. Il en va de même pour la comparaison des espèces.
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étiologie

Etude des causes des maladies. Ensemble des causes d'un phénomène.
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expérimentation

Type de recherche dans la laquelle le sujet, humain ou animal, est placé dans une situation conçue spécifiquement pour des motifs de recherche. Le chercheur contrôle et manipule les composantes de la situation dans laquelle le sujet est placé. In L'éthique dans les sciences du comportement, J-P. Caverni, Puf, 1998.
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faux positif ou faux négatif

Le premier type d'erreur de classification consiste à classer, à la suite de l'expérimentation, une substance X comme étant cancérogène alors qu'elle ne l'est pas (Faux positif). Le deuxième type d'erreur consiste à classer une substance Y cancérogène, dans le groupe des non cancérogènes (Faux négatif).
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Felis

Mammifère, ordre des Carnivores, famille des Félidés.

Flourens Pierre

Physiologiste français (Maureihlan, hérault, 1794 - Montgeron, Essone, 1867).
Utilisateur de la méthode anatomo-clinique, le cerveau était pour lui tout à la fois un organe du "sentir" et du "percevoir", du "mouvoir" et du "vouloir". Mais, percevoir et vouloir, les seules fonc tions localisées dans les lobes cérébraux, étaient indissociables et réunies en une seule entité : l'intelligence. Il refusait le principe des localisations corticales et affirmait que les diverses aires du cortex avaient des propriétés équivalentes, comme Lashley plus tard. Il intervertit les nerfs responsables de l'élévation et de l'abaissement de l'aile d'un coq et montra que ce dernier volait tout aussi bien qu'avant l'expérience. Il localisa le centre respiratoire dans le bulbe au niveau de l'origine des nerfs pneumogastriques (noeud de Flourens). Il étudia les fonctions du cervelet et son rôle dans le sens de l'équilibre ainsi que le rôle du périoste dans la formation des os. Il participa aux recherches sur l'utilisation du chloroforme comme anésthésique. Il critiqua le transformisme de Darwin. Recherches expérimentales sur les propriétés et les fonctions du système nerveux dans les animaux vertébrés, 1824; Histoire des travaux et des idées de Buffon, 1850 ; Examen de l'origine des espèces de Darwin, 1864. Il fut membre de l'Académie française en 1840.
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Galien Claude (de Pergame), en grec Klaudies Galênos, en latin Claudius Galenus

Médecin grec (Pergame, vers 130 - Rome ou Pergame vers 201). Ses connaissances furent acquises par la chirurgie et la dissection d'animaux. Il rendit compte des effets de la section de la moelle épinière et décrivit l'aqueduc de Sylvius ainsi que plusieurs nerfs crâniens. Galien prétendait que le sang ne circule pas mais qu'il passe de la droite à la gauche du coeur par de minuscules pores situés dans la paroi séparant les deux ventricules. L'humorisme jamais clairement exposé chez Hippocrate prend chez lui une rigidité doctrinale. Il resta pour des siècles l'autorité supérieure de la physiologie et de la médecine. La structure éminemment complexe des corps vivants était imputable à l'action d'un "faculté formatrice" renvoyant à une intelligence organisatrice. Le monde est l'oeuvre d'un créateur sage et tout-puissant. Il réalisa certaines expériences pour démontrer l'innéité de certains comportements chez la chèvre. De l'usage des différentes parties du corps humain. 1659, Paris, Du Mesnil.
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Galton sir Francis

Physiologiste, anthropologue et psychologue anglais (Birmingham, 1822 - Haslemere, 1911). Cousin de C. Darwin, il fut un pionnier des statistiques modernes. Il pensait que la mensuration était le critère primordial de toute étude scientifique. Il entreprit même une enquête statistique sur l'efficacité de la prière. Sa croyance, que même les comportements les plus enracinés dans la société avaient une composante innée, l'amena à étudier l'hérédité et les différences individuelles (héréditarisme; Hereditary Genuis, 1869; English men of science, their nature and nurture, 1874; Inquires into Human Faculty and its Development, 1883; Natural Inheritance, 1889). L'anthropométrie et le mesurage des crânes et des corps furent parmi les critères les plus utilisés. Il étudia le niveau d'intelligence d'un individu à l'aide de l'étalonnage des tests. Il fut un des fondateurs de "l'eugénisme" (Essays on Eugenics, 1909). Mais, il fut un des premiers à réaliser que les valeurs moyennes attachées à des populations biologiques pleines de variabilité ne sont que des artifices de calcul.
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Geoffroy Saint-Hilaire Isidore

Naturaliste (Paris, 1805-1861).
Il proposa en 1859 le terme d'éthologie avec la définition suivante : "étude des relations des Etres organisés dans la famille et la société, dans l'agrégat et la communauté". Il entrepris l'étude des anomalies du développement (Tératologie).
Histoire naturelle des règnes organiques, Masson, 1859.
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Harvey William

Médecin anglais (Folkestone, 1578 - Hampstead, Essex, 1657).
Auteur ayant cherché à vérifier la vérité Aristotélicienne par une approche expérimentale. On lui attibue la découverte de la circulation sanguine et du rôle du coeur (Exercitatio anatomica de motu cordis et sanguinis in animalibus 1628). Il établit expérimentalement (par compression et relachement des veines du bras) que "le sang circule, par les veines, vers les parties supérieures et le coeur". En effet Aristote et Galien prétendaient que le sang ne circule pas mais qu'il passe de la droite à la gauche du coeur par de minuscules pores situés dans la paroi séparant les deux ventricules. Il pensait que les esprits animaux ne circulaient pas dans les nerfs, mais plutôt s'irradiaient "comme la lumière dans l'air, peut être comme le flux et le reflux dans la mer". Il observa le développement de l'embryon de poulet, et les premiers stades de la formation du foetus des mammifères (Exercitationes de generarione animalium 1651).
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homéostasie

Grec homoios, comme, ou semblable et stasis, qui reste tel quel. Un état d'équilibre dynamique dans les processus somatiques.
Tendance de l'organisme à maintenir ses divers paramètres, sinon à des valeurs constantes, du moins à des valeurs ne s'écartant pas trop de la normale. Par exemple, le maintien de la température, du sucre dans le sang, du débit liquidien, de la tension artérielle, de la composition chimique du milieu intérieur.
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hominiens

Ancien sous-ordre des primates comprenant deux familles fossiles, les Australopithécidés et les Hominidés, et un seul représentant actuel, l'homme. Il est regroupé avec l'ancien sous-ordre des simiens dans le sous-ordre des anthropoïdes.

Hominoïdes

Superfamille de Primates qui comprend les singes du groupe des Samiangs et des gibbons, les Grands Singes supérieurs (Chimpanzés, Gorilles et Orangs-outans) et l'Homme.
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Homo sapiens

Espèce succédant à H. erectus et précurseurs directs de l'humanité actuelle. Quatre sous-espèces sont reconnues H. s. soloensis, H .s. rhodesiensis, H. s. neanderthalensis et H. s. sapiens. Des formes intermédiaires entre H. erectus et H. sapiens existent au Pléistocène moyen datés de 0,7 à 0,125 MA (Swanscombe, Angleterre ; Bilzingsleben, Steinheim, Allemagne ; Petralona, Grèce ; Vértèsszöllös, Hongrie ; La Chaise, France ; carrière Thomas, Maroc ; Kibish d'Om, Ethiopie ; Baringo, Kenya ; Ndutu d'Oldevai, Tanzanie ; Bodo, Ethiopie ; Maba, Changyang, Dingcun, Xujiayao et Dali, Chine).
Homo sapiens neanderthalensis
Sous espèce de Homo sapiens, archaïque, cantonnée à l'Europe, au Proche Orient et Asie, apparue vers -200.000 ans. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Sa capacité crânienne était plus élevée que celle d'Homo sapiens sapiens (1450 cm3). Cette sous-espèce s'est éteinte vers -35.000 ans. Plus de 100 fossiles ont été découverts. Le premier à Neanderthal en Allemagne en 1856. On en a trouvé en Belgique, en France, en Allemagne, à Gibraltar, en Yougoslavie, en Italie, au Portugal, en Espagne, en URSS, en Israël, en Iran, au Liban, en Cyrénaïque (Haua Fteah), au Maroc (Djebel Irhoud).
Homo sapiens rhodesiensis
Sous espèce d'H. sapiens, archaïque, cantonné à l'Afrique orientale et méridionale. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Volume endocrânien moyen : plus de 1250 cm3.
Crânes de Kwabe ou Broken Hill, Zambie ; Hopefield ou Elands-fontein, Saldanha Bay, Afrique du Sud ; Cave of Hearths, Makapangast, Transvaal septentrional ; lac Eyasi, Tanzanie.
Homo sapiens sapiens
Sous-espèce d'Homo sapiens, homme moderne, apparue vers -200.000 ans. Les premiers représentant en Europe furent des hommes de Cro Magnon. Ils produisirent les peintures sur les parois des grottes. Vers -10.000 ans, ils inventèrent l'agriculture et la domestication des animaux (Révolution néolithique). Vers -7.000 ans, débutèrent la réalisation des cités-états. Des vestiges de cet homme moderne ont été découvert dans le site de SKHUL en Israël ; ils ont été datés entre 81.000 et 101.000 ans.
Homo sapiens soloensis
Sous espèce d'H. sapiens, archaïque, cantonné à Java. Crâne pourvu de gros bourrelet sus-orbitaire et occipitaux, ainsi que par une épaisseur variée des os de la voûte crânienne. Les parois latérales sont moins déprimées vers le haut que celles de l'H. erectus. Volume endocrânien moyen de 1151 cm3. Ngadong, Java, Indonésie.
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humanitarisme républicain

Anticartésianisme allié à l'anticléricalisme républicain du XIXème siècle qui voit dans une différence de degré et non de nature entre l'homme et l'animal. Les animaux (nos frères inférieurs) sont des êtres sensibles et doivent nous inspirer un certaine compassion. Il a été défendu par Michelet et Clemenceau, par exemple.
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Table des matières1. Introduction
2. Ethique 3. Animal / Animaux
4. Expérimentation animale et Vivisection5. Animal de laboratoire
6. Animal : être sensible7. Le modèle comportemental
8. Statut juridique de l'animal9. Conclusion


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