Le maintien de la diversité biologique constitue un problème
global qui doit être traité à l'échelle de la
biosphère, à partir de directives internationales. Ce sont de ce
fait les agences internationales concernées qui seront les plus
compétentes pour mettre en oeuvre ces décisions. L'adoption du
principe de copropriété intergénérationnelle du
patrimoine naturel proposé par C. Henry (1990) semble à ce propos
particulièrement réaliste. Il conviendrait, en effet,
d'intégrer dans tout calcul économique le principe que le
patrimoine naturel appartient à la fois aux générations
actuelles et futures, afin d'établir des normes et d'évaluer les
décisions en matière d'environnement.