DEPLACEMENTS
- Marche.
- Locomotion lente avec trois pattes sur le sol, donnant une démarche dandinante. La marmotte soulève; alternativement la patte avant gauche puis l'arrière; droite, l'avant droite et l'arrière; gauche. Elle est utilisée le plus souvent lors de l'affouragement.
- Lors de ce type de déplacement, les arrêts sont fréquents et avant de repartir l'animal effectue un battement de queue (Tail flicking) dans le plan vertical médian du corps. Ce battement a été supposé avoir une fonction de communication visuelle (Steiner 1970). Mais il peut être multifonctionnel (Owing & Hennesy 1984) car il apparaît dans d'autres contextes (menaces). Ce mouvement pourrait avoir un rôle ventilateur des substances odorantes émises par les glandes anales.
- Marche queue en drapeau (Tail flagging walk, Camminata con sbandieramento).
- Déplacement le long des limites du territoires queue en drapeau, puis frottement jugal et des pattes et recommence quelques pas plus loin, jusqu'à plusieurs minutes de suite. Ce comportement n'est le fait que des mâles adultes, il n'est jamais entrecoupé de périodes d'alimentation (Lenti-Boero 1992).
- Trot.
- L'animal soulève; du sol toujours en même temps une patte avant et la patte arrière; du côté opposé et l'amène; derrière; la précédente.
- Galop.
- Comparable à celui du lièvre.; Les pattes arrières; servent de ressort. Lorsqu'ils quittent le sol, les pieds viennent se poser au niveau des mains ou en avant. La mobilité de la colonne vertébrale permet son recourbement et sa détente ensuite
- Locomotion lente avec trois pattes sur le sol, donnant une démarche dandinante. La marmotte soulève; alternativement la patte avant gauche puis l'arrière; droite, l'avant droite et l'arrière; gauche. Elle est utilisée le plus souvent lors de l'affouragement.
Sommaire ComportementCOMPORTEMENTS DE CONFORT OU SOINS CORPORELS
- Toilettage ou autotoilettage (Auto grooming ; Körperpflegehandlungen).
- Activité de soins de la surface corporelle englobant plusieurs comportements de léchage, mordillement, grattage de la surface corporelle. L'animal est assis, les pattes plus ou moins en extension. Les parties sont essentiellement circonscrites à la région ventrale (thoracique, abdominale, inguinale), les côtés de l'abdomen et du thorax, les pattes
- Léchage.
- Le léchage s'étend à la fourrure du dos, de la face ventrale, aux pattes postérieures.
- Grattage.
- Généralement à l'aide des griffes des pattes postérieures. Il intéresse les côtés de la tête (en particulier les oreilles), du thorax et d'une partie limitée de l'abdomen, la région occipitale (la tête étant tournée sur le côté, le museau en l'air), la gorge et la région ventrale du thorax.
- Nettoyage de la queue.
- La marmotte s'assoit, la queue ramenée en avant ventralement, le corps arqué, les pattes postérieures légèrement; ou complètement; soulevées ; la queue est saisie entre les pattes antérieures et portée à la gueule, léchée et mordillée tout du long, les pattes se déplacent de la partie proximale à la distale à mesure que l'opération progresse. Parfois, la marmotte perd l'équilibre et tombe sur le dos ou le côté
- Bain de soleil en posture allongée (Sunning).
- Les marmottes s'allongent sur le ventre sur un rocher ou dans une zone de terre battue. La mobilité de leur colonne vertébrale, leur permet de s'étaler largement, les pattes étalées et la tête baissée. C'est une posture de repos. Le matin de bonne heure, l'animal s'allonge perpendiculairement aux rayons du soleil et l'après-midi; en face du soleil. L'animal allongé sur des rochers peut ainsi diminuer sa température corporelle en éliminant le surplus de chaleur par conductance (Türk & Arnold 1988)
- Comportements au cours de l'hibernation.
- -Posture d'hibernation ou posture en boule
- Repliement des membres antérieurs et de la tête sur la région anale. L'animal bascule sur l'avant et offre uniquement sa partie dorsale au milieu. L'animal réduit ainsi sa surface d'exposition à l'aire, et réduit ses pertes thermiques (Cochet 1991).
- - Frisson
- Il apparaît fréquemment, en début de phase de réveil. Ce sont peut-être des frissons thermiques d'origine musculaire (Cochet 1991).
- - Mâchonnement du foin
- Observé lors des derniers réveils. L'animal fractionne du foin en segments réguliers, à l'aide des dents. Il semble mâcher sa litière; mais sans l'ingérer (Cochet 1991).
- Repliement des membres antérieurs et de la tête sur la région anale. L'animal bascule sur l'avant et offre uniquement sa partie dorsale au milieu. L'animal réduit ainsi sa surface d'exposition à l'aire, et réduit ses pertes thermiques (Cochet 1991).
- Activité de soins de la surface corporelle englobant plusieurs comportements de léchage, mordillement, grattage de la surface corporelle. L'animal est assis, les pattes plus ou moins en extension. Les parties sont essentiellement circonscrites à la région ventrale (thoracique, abdominale, inguinale), les côtés de l'abdomen et du thorax, les pattes
Sommaire ComportementCOMPORTEMENTS DE VIGILANCE : SURVEILLANCE ET REPOS
- Postures allongées.
- L'animal est allongé, les pattes fléchies, la tête relevée ou baissée.
D'après Perrin 1993- L'animal est étalé, la surface ventrale complètement; en contact avec le substrat, les pattes plus ou moins écartées du corps (comparable au bain de soleil).
D'après Perrin 1993- Ces postures sont associées au repos. Elles permettent cependant d'exercer une surveillance visuelle.
- Postures assises.
- L'animal est accroupi, les quatre pattes sont en appui au sol, les pattes antérieures sont en extension et le train antérieur redressé. Cette posture est généralement celle du repos, mais l'animal peut éventuellement observer le milieu.
D'après Perrin 1993- L'animal est assis sur le train postérieur, le train antérieur est relevé et les pattes antérieures pendent. Cette posture apparaît dans un contexte d'alerte.
D'après Perrin 1993- Posture dressée ou position en quille ou en chandelle.
- Le corps est en appui sur ses pattes postérieures en extension, dressé sur les orteils. Les animaux s'équilibrent en s'appuyant sur leur queue. Les membres antérieurs sont allongés le long du corps, les mains peuvent être horizontales ou posées sur le ventre.
D'après Perrin 1993 - L'animal est allongé, les pattes fléchies, la tête relevée ou baissée.
Sommaire ComportementRELATIONS AVEC LE MILIEU
- Certains comportements modifient le paysage des marmottes ou permettent d'en apprécier les changements.
- Construction, Fouissement.
- Les marmottons creusent des terriers d'hibernation ou des terriers-abris. Creuser et entretenir des galeries exige une quantité d'énergie exceptionnelle, qui peut atteindre jusqu'à trois mille fois l'énergie dépensée pour parcourir la même distance à l'air libre. Les terriers sont réutilisés par des générations successives bien qu'ils soient constamment modifié. Les marmottières; qui en résultent peuvent constituer des tumulus importants repérables plusieurs siècles; plus tard (Zimina 1996).
- -Creusement des terriers
- Les marmottes vivent en famille dans des terriers qu'elles creusent. Il y a différents types de terriers : terrier d'hibernation, terrier secondaire, terrier-abri.
- Les griffes des mains grattent la terre, l'envoient sous le ventre, puis les pieds la repoussent vers l'extérieur lors du creusement des terriers, formant des talus de terre meuble. Parfois, l'animal peut pousser avec le museau un caillou, voire le transporter dans la gueule.
- Dans un cas, les marmottes formaient de boules de terre glaise de 4 ou 5 cm de diamètre; (Pyrénées, Ramousse et al. 1994), comme le font les marmottes bobac.
- Par temps de neige, les marmottes, pour se nourrir, creusent dans la neige pour dégager une place nette, en donnant de la tête. Finalement, elles accumulent ainsi en face d'elles de véritables petites boules de neige (Grzimek & Fontaine 1971).
- - Remblaiement-déblaiement
- Dans la périphérie des groupes familiaux, il peut y avoir des remblaiement-déblaiement des terriers contestés. Les animaux se placent de dos devant le terrier sur les matériaux de déblaiement et grattent la terre avec les pattes avant et la rejettent dans l'entrée du terrier avec les pattes arrières.;
- - Enterrement
- Ce remblaiement peut avoir lieu au niveau d'un terrier dans lequel s'est réfugié une marmotte d'un autre groupe familial. L'animal enfouie ne sort que plusieurs heures après; (Perrin 1993).
- Les marmottes vivent en famille dans des terriers qu'elles creusent. Il y a différents types de terriers : terrier d'hibernation, terrier secondaire, terrier-abri.
- Entretien des chambres d'habitation.
- - Récolte et transport de foin
- Les marmottes collectent et transportent des herbes sèches; pour la litière.; L'animal arrache le foin avec les incisives et le positionne dans la gueule à l'aide des pattes antérieures. Cette étape est répétée plusieurs fois jusqu'à ce que la gueule soit pleine. Il y a alors transport de la "botte" jusqu'au terrier.
- Cette récolte d'herbes sèches;, transportée dans la gueule se fait avant la naissance des portées au printemps, et à l'automne, lorsque les chambres d'hibernation sont nettoyées et tapissées de foin propre. La collecte et la rentrée du foin se fait le plus souvent en début de journée ou en fin de journée, juste avant la rentrée des animaux au terrier.
- - Nettoyage des chambres d'habitation
- Les herbes sèches; constituant la litière; des chambres d'habitation sont rejetés au dehors des terriers au printemps et à l'automne. Le poids de cette litière; peut atteindre 4,5-6 kilogrammes dans les terriers d'hibernation (Marié 1930) ou 10-15 kg (Kratochvil 1960); 3 kg dans celui habité l'été par une femelle, 1 kg dans un terrier habité l'été par un mâle.
- - Réarrangement de la chambre d'habitation
- Les marmottes réorganisent la litière; autour d'eux à l'aide des membres antérieurs et du museau, à chaque réveil (Cochet 1991).
- Les marmottes collectent et transportent des herbes sèches; pour la litière.; L'animal arrache le foin avec les incisives et le positionne dans la gueule à l'aide des pattes antérieures. Cette étape est répétée plusieurs fois jusqu'à ce que la gueule soit pleine. Il y a alors transport de la "botte" jusqu'au terrier.
- Marquage du sol.
- - Grattage du sol
- Chez les Mammifères;, le grattage du sol est en général effectué alternativement avec les membres antérieurs ou postérieurs. Chez la marmotte, il précède; généralement un marquage jugal ou le dépôt de fèces.;
- Il existe cependant chez certains groupes un grattage unilatéral avec une patte antérieure, parfois avec une intention agressive. Chez la marmotte, des grattages nombreux sont observés dans les zones disputées par deux groupes familiaux (Ramousse, observations personnelles).
- - Marquage jugal (cheek rubbing, Strofinamento delle gance)
- L'animal frotte ses joues alternativement ou non contre un rocher, une souche, le sol et dépose une substance odorante provenant des glandes jugales. Ce mouvement est très; apparent, relativement lent et répété, avec une légère; ouverture des mâchoires pendant son exécution. Les glandes impliquées sont situées dans la partie antérieure du museau (Koenig 1957, Munch 1958, Zelenka 1965).
La glande jugale. D'après Koenig 1957- Les supports de marquages sont la terre nue (78% des cas et ce type de marquage est généralement précédé par un grattage du sol par les pattes avant) ou des rochers (22% des cas). Une proportion importante des marques sont déposées sur les systèmes; principaux de terriers et sur les limites territoriales. Ce type de marquage prédomine chez les adultes et diminue au cours de la saison d'activité, ce qui va dans le sens d'une relation entre ce marquage et l'activité reproductrice (Porteret & Coulon 1992). Tous les individus, quel que soit leur sexe, marquent à l'exception des jeunes de l'année (Lenti-boero 1992). Ces sécrétions interviendraient dans le marquage du territoire du groupe familial (Bel 1994, Bel 1996).
- - Marquage anal
- Les glandes anales débouchent dans la partie terminale de l'intestin. Ces sécrétions serviraient à marquer les terriers, les voies de communication et dans la reconnaissance des sexes et l'excitation sexuelle. Pour Sacc (1858), les animaux lèchent; assez fréquemment l'humeur sébacée blanche, épaisse comme de la crème.; Pour Koenig (1957), ces sécrétions ne servent pas au marquage mais à la défense.
- - Marquage par frottement des pattes (paw rubbing, Strofinamento delle zampe)
- L'animal frotte rapidement sa patte sur le sol en quelques secondes sans gratter l'herbe ou le sol (Lenti-Boero 1992). Ce sont probablement les glandes décrites par Tiedeman (1816). Probablement marquage des sentiers de cheminement.
- - Marquage la queue raide (Stiff tail marking, Marcatura a coda rigida)
- Au cours d'un déplacement, l'animal s'arrête brusquement et s'assied sur l'herbe sur ses pattes arrières;, les pattes avant étendues. La queue est raide et parallèle; au dos et se balance doucement d'avant en arrière; ou de droite à gauche. Une défécation est occasionnellement observée. Description Bopp 1954, Muller-Using 1956, Lenti-Boero 1992) Les trois glandes situées à l'arrière; de l'anus pourraient être impliquées dans ce comportement. Seulement lorsque l'animal est seul, mais dure peu.
- Chez les Mammifères;, le grattage du sol est en général effectué alternativement avec les membres antérieurs ou postérieurs. Chez la marmotte, il précède; généralement un marquage jugal ou le dépôt de fèces.;
- Construction, Fouissement.