4ème Journée d'Étude sur la Marmotte Alpine, Ramousse R. & Le Berre M. eds. : 77-84.
ISBN : 2-9509900-3-7


Bilan de l'enquête nationale "capture de marmottes" Alpes, Jura, Massif Central et Pyrénées.

Patrick Leonard
avec la collaboration de
M. Albaret, P. Menaut, C. Novoa,
Office National de la Chasse CNERA Faune de montagne, les Services de Garderie de l'Office National de la Chasse et notamment
J.M. Geay, M. Lambrech, R. Raso & J.P. Serres,
Gardes Nationaux
et les Services Techniques des Fédérations Départementales des chasseurs


Résumé : En 1996, une enquête nationale a été réalisée auprès des agents de l'O.N.C. et des Fédérations Départementales des Chasseurs, afin d'établir un bilan des méthodes de capture des marmottes au cours de la période 1990 à 1995 inclus. L'enquête a porté également sur les blessures et la mortalité provoquée par chaque méthode. Des captures ont été réalisées dans six départements, mais c'est surtout en Savoie et dans l'Ariège que les marmottes sont reprises. Sur 241 marmottes, 191, soit 80% ont été capturées à l'aide du piège à palette. Les captures à l'aide de cage-piège, piège Belisle, collet avec arrêtoir ne représentent que 20% des captures. Sur les 191 marmottes capturées avec le piège à palette, il a été constaté 2% d'animaux présentant une patte cassée, 6% des cas d'hématomes, contusions et luxations, quelque cas de saignement et 1% de mortalité. Ce type de piège est donc encore fortement utilisé avec un pourcentage de blessures et de mortalité faible, à condition que son emploi soit effectué par des personnes formées et ayant une pratique de piégeage importante. Quelques recommandations ont été formulées : captures à réaliser dès la fonte de la neige et jusqu'au 15 mai au plus tard; d'autres types de pièges sont à tester : piège Belisle, Godwin. Des fiches de renseignements concernant la capture et la description des animaux ont été mises au point et diffusée avec le compte rendu. Mots clés : Marmota marmota , méthodologie, enquête sur les captures.

Abstract: Results of the national survey "marmot captures" in the Alps, Jura, Massif Central and Pyrenees. In 1996, a national survey was conducted to question the agents of ONC and those working for the Departmental Federations of Hunters about the efficiency of the methods that had been used to capture marmots during the period of 1990-1995. The survey also investigated the incidence of injuries and mortalities caused by each method. Marmots were captured in six departments, but it is in the Savoy and Ariège departments that most of them were taken. Out of a total of 241 marmots, 191 (80%) were captured with a plate trap. Those captured using cage traps, Belisle traps or snares with a stopping device, only represented 20% of all captures. Out of the 191 marmots captured with a plate trap, 2% had a broken leg, 6% showed hematomas, contusions or luxations, a few animals were bleeding and 1% was dead. Thus, this is a type of trap which is still much used with a rather low percentage of injuries and mortality, on condition that it be set by people who have been trained to manipulate it and have a long practice of trapping. Finally, we would like to make a few recommendations: capture operations should start a soon as the snow has melted away and may be continued until May 15 the latest; other types of traps should be tested, i.e. the Belisle, Godwin trap. Information sheets on capture methods and the animal species concerned are enclosed in the present report. Key-words: Marmota marmota , methodology, trapping survey.




Introduction

A la demande de J.M. Geay, Garde chef du Service Départemental de Garderie de l'Office National d la Chasse de Savoie, il a semblé nécessaire de faire le point sur les méthodes de captures des marmottes utilisées par les agents de l'Office National de la Chasse ou par les services techniques des Fédérations Départementales des Chasseur.
Cette enquête vise donc à établir un bilan des captures réalisées afin de préciser les points suivants :
préciser, annuellement, le nombre de captures de marmottes effectuées au cours des six dernières années (1990 à 1995 inclus),
apporter des informations sur les types de pièges utilisés,
apporter des informations sur l'état des animaux suite à leur capture,
préciser les conditions d'utilisation des différents pièges.


Matériel et méthodes

Départements concernés par l'enquête
Tableau 1. Captures marmotte, récapitulatif des départements enquêtés

Régions géographiquesDépartements enquêtés
Alpes Hautes-Alpes, Alpes de Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Drôme, Isère, Savoie, Haute-Savoie, Var, Vaucluse
Massif Central Ardèche, Cantal, Haute-Loire, Puy-de-Dôme
Pyrénées Ariège, Aude, Haute-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Pyrénées-Orientales
Jura Jura, Doubs

Méthode
Fiche d'enquête

La fiche d'enquête intitulée "Marmotte - enquête sur l'état des animaux suite aux captures" permet de lister chaque marmotte capturée au cours d'une année définie, pour un département précis, et de noter l'état de chaque animal repris (type de blessure s'il y a lieu). Les pièges utilisées sont aussi mentionnés.
Déroulement de l'enquête
Les fiches d'enquête ont été adressées courant avril 1996 aux différents Services Départementaux de Garderie de l'Office National de la Chasse ainsi qu'aux Présidents des Fédérations départementales des Chasseurs des départements concernés. Le retour des fiches était fixé au 1er septembre 1996.


Résultats

Départements où sont réalisées les captures
le Jura :

Sur les deux départements enquêtés (Jura + Doubs), l'espèce n'est pas présente, aucune capture n'a donc effectuée.
les Alpes :
Sur les neuf départements enquêtés, les captures de marmottes sont réalisées dans deux départements : la Savoie et les Hautes-Alpes.
° En Savoie, ces travaux sont réalisés par le Service Départemental de Garderie de l'Office National de la Chasse, à savoir : J.M. Geay, Garde chef principal, M. Lambrech, Garde chef et les gardes J. Jamin, X. Bruny, F. Varagnat, E. Vial, qui ont acquis une bonne expérience en ce domaine.
Dans les Hautes-Alpes, les captures sont réalisées par le Service Départemental de Garderie de l'Office National de la Chasse et notamment, J.P. Serres, Garde chef principal, et les gardes C. Touche, M. Rossi, M. Planas et J. Antoine . ° Dans les Alpes de Haute-Provence, les captures de marmottes ont pris fin en 1990, mais ce département a effectué dans les années 1982 à 1990 d'importantes campagnes de captures et possède donc une expérience en ce domaine. Ces Captures ont été réalisées par le Service Départemental de Garderie de l'Office National de la Chasse, notamment le garde M. Teissier et coordonnées par R. Raso, garde chef principal du département.
le Massif Central :
Sur les quatre départements enquêtés, aucune reprise de marmottes n'a été effectuée.
les Pyrénées :
Sur les six départements enquêtés, des captures sont effectuées dans 3 départements.
° les Pyrénées-Atlantiques : captures réalisées par M. Bibal du service technique de la FDC.
° l'Ariège : captures réalisées par P. Menaut, technicien de l'Office National de la Chasse dans la réserve d'Orlu,
les Pyrénées-Orientales : captures réalisées par A. Bernabeu , Service Départemental de Garderie de l'Office National de la Chasse.

Bilan par département des captures réalisées
Tableau 2. Tableau récapitulatif, par département, des fiches d'enquête "capture de marmotte"

DépartementAnnéeDate de captureNombre d'animaux reprisType de piège utilisé
Savoie1996 6 au 30 mai inclus 85piège à palette sans garniture
Hautes-Alpes199621 avril au 4 mai inclus8 collet + lacet à pattes (Belisle)
1995 16 et 17 mai7cage piège
199319 au 24 avril inclus7piège à palette avec et sans protection + quelques essais avec collets
199211 au 22 mai inclus19piège à palette avec et sans protection + quelques essais avec collets
1990 23 au 26 mai inclus22piège à palette sans protection
Alpes de Haute Provence 19906 au 8 août inclus20piège à palette sans garniture avec foin
Pyrénées Atlantiques199611 au 20 juin inclus9 collet
Ariège199211 au 27 mai inclus19piège à palette + protection
199123 au 2 juillet inclus20 piège à palette + protection
19901 mai10piège à palette + protection
Pyrénées-Orientales19946 au 9 juin inclus15piège à palette avec garnitures

Sur les 19 départements enquêtés, 6 ont réalisé des captures pendant la période de 1990 à 1996 inclus. Seuls 3 départements (Savoie, Hautes-Alpes et Pyrénées-Atlantiques) ont réalisé des captures au cours de l'année 1996.

Nombre d'animaux capturés par type de piège


Figure 1. Répartition, en pourcentage, du nombre de marmotte capturée par un type de piège
(1) divers : collet avec arrêtoir, piège à palette avec ou sans garniture

Quatre-vingt pour cent des captures réalisées (191 marmottes sur 241)sont effectuées à l'aide de piège à palette avec ou sans garniture. Les autres types de piège ne représentent au total que 20% des captures avec une moyenne de 5% par type de piège. Le piège à palette reste donc encore un outil particulièrement utilisé pour la reprise des marmottes.
Traumatismes constatés lors des captures
pièges à palette avec protection caoutchouc
- Ariège, 1990 à 1992 : 49 marmottes capturées, une femelle adulte morte, pas d'animaux blessés.
- Pyénées-Orientales, 1994 : 15 marmottes capturées, 2 blessées (contusion à la patte), 1 animal mort (insolation). Total : 64 marmottes capturées, 2 blessées soit 3% et 2 animaux morts, soit 3%.
piège à palette sans protection caoutchouc
En général, les pièges étaient recouverts d'herbe, de foin, de paille.
Savoie, 1996 : 84 marmottes capturées, 4 contusions, 4 hématomes, 1 fracture interne, 1 fracture ouverte, 2 animaux avec poils arrachés (1 animal présentant des morsures d'un congénère, queue coupée).
Hautes-Alpes, 1990 : 22 marmottes capturées, RAS.
Alpes de Haute-Provence, 1990 : 20 marmottes capturées, 1 animal patte AVD cassée, 1 luxation d'épaule, 1 animal avec abcès purulent.
Total : 126 marmottes capturées, 16 animaux blessés plus ou moins fortement, soit 13% ; si l'on retient uniquement les fractures, contusions et hématomes, 12 animaux blessés soit 10% des animaux capturés, pas de mortalité.

Remarques :
Sur les 190 marmottes capturées avec le piège à palette (muni ou non de garniture), il a été constaté au total :
- 2% d'animaux présentant une patte cassée,
- 6% d'animaux présentant des cas d'hématomes, contusions, luxation,
- quelques cas de saignement,
- 2 animaux morts, soit 1%.
Ces chiffres diffèrent fortement de ceux enregistrés par Le Berre et al .. Sur 23 animaux capturés, 17,4% de pattes cassées, 35% de cas avec hématome et 4% de mortalité ont été constatés. Cette grande différence tient essentiellement à la technique de capture, notamment lors de la manipulation de la marmotte prise dans un piège ainsi qu'au délai de relevé de ces pièges. Dans le cas de Le Berre et al ., la visite des pièges à palette a lieu toutes les deux heures par un stagiaire. Ce délai est nettement supérieur à celui pratiqué par le Service Départemental de Garderie de l'Office National de la Chasse des Hautes-Alpes ainsi que par P. Menaut en Ariège.
En Ariège, les agents qui assurent les captures surveillent constamment les pièges à la jumelle et le délai de visite, lorsqu'un animal est capturé, est pratiquement nul.
Dans les Hautes-Alpes, les pièges sont placés à vue, le relevé des pièges les plus éloignés se fait toutes les heures. Le délai maximum a été 1 heure et demie lorsque plusieurs animaux ont été pris simultanément.
En Savoie, le délai moyen est de 2 heures.
En fait, les accidents ont surtout lieu lors de la sortie de la marmotte du piège et du terrier, les causes pouvant être : le manque d'expérience et la précipitation .
- cage piège
Les résultats portent uniquement sur 7 animaux repris à la mi-mai et il est difficile d'interpréter les résultats. Aucun animal blessé, mise bas d'une femelle dans la caisse car les reprises ont été réalisées tard en saison (17 mai).
- collet
- Hautes-Alpes, 1996, 3 marmottes capturées, RAS.
- Pyrénées-Atlantiques : dans ce département, les premières captures de marmottes ont été réalisées en 1996. Bien que les pièges étaient surveillés en permanence, sur les 9 marmottes reprises, 6 présentaient des contusions et une un début d'étranglement. Dans l'avenir, les captures seront réalisées plus tôt.
- piège "Belisle" ou lacet à patte
Cinq animaux seulement ont été capturés avec ce type de piège. Aucun ne présentait de traumatisme. Les marmottes sont capturées par la patte avant la sortie du trou.


Conclusions relatives au piégeage et recommandations

Dates de piégeage

Les expériences de captures réalisées dans les Alpes et les Pyrénées indiquent clairement que la meilleure époque de capture se situe dès la fonte de la neige, début mi-avril jusqu'à la mi-mai (15 mai au plus tard). Passée cette date, le risque est grand de capturer des femelles gestantes et donc, soit de provoquer un avortement de la femelle, soit une mortalité de l'animal. En été, juillet-août, de jeunes marmottes capturées peuvent décéder rapidement lors de la capture ou du transport.
Les captures d'automne ne sont pas envisageables car, à cette époque, les marmottes se préparent à hiverner. Des lâchers effectués à cette période obligeraient les animaux à aménager un terrier avant l'hiver, ce qui leur ferait perdre une énergie indispensable avant l'hibernation.

Types de piège et utilisation
a) le piège à palette
Il était encore utilisé à titre expérimental pour les captures avec un pourcentage de blessures faible surtout, lorsqu'il est muni de protection en caoutchouc. Il est certain que des règles "éthiques" doivent être respectées afin de minimiser l'effet de stress de la capture. Pour cela, il est indispensable de placer les pièges à vue, afin de pouvoir intervenir le plus rapidement possible dès qu'un animal est capturé. La pose d'un petit fanion dans un maillon de la chaîne permet de se rendre compte immédiatement de la capture d'un animal : ce fanion disparaît de la vue lorsqu'une marmotte est capturée (communication orale de P. Menaut). Cette technique est synonyme de surveillance permanente à la jumelle.
b) la cage piège
Cette méthode de capture, qui présente l'avantage de ne pas avoir à manipuler l'animal capturé, n'est pratiquement pas utilisée par les agents chargés de programme de capture (3% des captures signalées dans l'enquête). Cependant, les prises de mensurations ou le marquage individuel nécessite la manipulation ultérieure des animaux capturés.
En fait, ce type de piège semble réclamer une disponibilité en personnel plus importante pour un nombre de capture faible.
c) le collet à arrêtoir
Ce type de piège peut aussi permettre la capture d'un grand nombre d'animaux d'une même famille. Son emploi demande un minimum de pratique. Toutefois, utilisé tard en saison, il peut provoquer l'avortement des femelles. Les collets mis en place, la surveillance doit être constante pour éviter des étranglements possibles (1 début de strangulation signalé, le diamètre d'ouverture des collets est peut-être à revoir).
d) le piège "Belisle"
Ce piège, que l'on peut décrire comme un lacet à patte déclenché par ressort, semble particulièrement adapté pour remplacer progressivement le piège à palette. Comme ce dernier, il permet la capture d'un nombre important d'animaux d'une même famille dans un délai de piégeage court, en limitant les risques de traumatismes.
Remarques
Un programme de réflexion et un travail de recherche et de mise au point d'un nouveau type de piège performant, évitant la manipulation de l'animal sont à envisager sur un territoire à définir.
Cependant, nous proposons pour le printemps 1997 de pouvoir confirmer l'intérêt d'utilisation du piège "Belisle". Selon un protocole strict et défini à l'avance, il serait judicieux de pouvoir comparer les résultats de capture avec les types de pièges suivants : pièges "Godwin, Belisle, collet à arrêtoir et cage piège".

Collecte de renseignements
Préalablement et rapidement, il apparaît indispensable de réaliser une fiche technique présentant :
- les méthodes de reconnaissance du sexe et de l'âge de la marmotte,
- une méthode de manipulation permettant le recueil de données biométriques et évitant au maximum un stress de l'animal.
Bien qu'il subsiste e moins en moins de territoires favorables à l'espèce pouvant faire l'objet de repeuplements, il semble indispensable de poursuivre la collecte de données sur les captures de marmotte entreprise avec cette première enquête.
Pour cela, nous proposons trois fiches à compléter obligatoirement comme suit :

a) fiche de piégeage intitulée "Pression de piégeage" :
Cette fiche a pour objet de quantifier la pression de piégeage en notant le nombre de jours de piégeage réalisé, le nombre de types de pièges utilisés, le nombre de personnes mobilisées. Cette fiche est à remplir obligatoirement dans toutes les actions de reprises de marmottes.
b) fiche intitulée "Enquête sur l'état des animaux suite aux captures" :
Cette fiche a pour objet de lister chaque marmotte capturée en notant le type de piège avec lequel la marmotte a été capturée, l'état de l'animal lors de la capture, le délai écoulé entre la pose et le relevé du piège. Cette fiche est à remplir obligatoirement dans toutes les actions de reprises de marmottes.
c) fiche intitulée "Description des marmottes capturées" :
Cette fiche, calquée sur celle mise au point par le laboratoire de Lyon, a pour objet de décrire précisément l'animal capturé (données morphologiques et biométriques), le milieu de capture et de faire apparaître les prélèvements récoltés. En effet, la collecte de prélèvements auprès des chasseurs ou sur les animaux vivants, pourrait, s'il y a une demande, être ainsi enregistrée. Cette fiche est facultative et ne pourrait être remplie que sur certains territoires, dans le cadre de travaux scientifiques précis. Un protocole doit être défini pour spécifier la manière de relever les différentes mesures.

Démarches administratives (Rappel sommaire) :
Les autorisations de capture étant délivrées par les Directions Départementales de l'Agriculture et de la forêt, nous proposons que ce soit ces Services qui adressent obligatoirement ces trois types de fiches aux organismes chargés des captures. Un retour et une exploitation des données devant être prévus, l'ONC de Gap serait à même de réaliser ce travail.
Il est à rappeler qu'il est impératif d'obtenir l'accord du propriétaire du terrain sur lequel doivent être réalisées des captures.

Réflexions concernant le devenir des marmottes lâchées
Il apparaît que parallèlement à un effort de contrôle et d'amélioration des méthodes de captures, il soit mis en place différentes actions concernant le choix des lieux de lâchers et le devenir des animaux lâchés.
° Est-il judicieux ou non de réaliser une enquête permettant de lister les sites potentiels de lâchers selon des critères précis définis à l'avance, en concertation avec les partenaires travaillant sur l'espèce ? Ne doit-on pas rendre obligatoire l'établissement d'une fiche descriptive du lieu de lâcher, permettant de créer un catalogue des sites de lâchers ? Une exploitation des fiches de cession des animaux (document ONC permettrait d'apporter quelques informations concernant les sites de lâchers.
° Ne doit-on pas envisager la réalisation d'études fines sur le devenir des marmottes relâches en réalisant un suivi des individus par un marquage (marque à l'oreille, collier, transpondeur).
Ces points méritent une réflexion afin d'aboutir à la mise en place de méthodes fiables et performantes de captures, de lâchers et de suivi des marmottes, permettant ainsi une meilleure connaissance de l'espèce.

Bibliographie

Le Berre M., Ramousse R. & Papet R. 1993.
Méthodes de capture des marmottes alpines (Marmota marmota ) L. 1758). IBEX Journal of Mountain Ecology , 1 : 6-10.
Lenti-Boero D., Gandini G.C. & Boero E. 1988.
Cattura, marcatura e immobilizzazione farmacologica della Marmotta alpina (Marmota marmota ). In Spagnesi, Toso , I Convego naz. Biol. Selvaggina , Bologna, Ric. Biol. Selvaggina, 14 : 365-374.
Mann C.S., Macchi E. & Janeau G. 1993.
La marmotte . Note technique n 77, suppl. Bull. Mens. Off. Nat. Chasse, mai 179.
Office National de la Chasse, 1978.
La marmotte des Alpes . Version française de Huber W. Das Alpenmurmeltier.
Ramousse R. & Le Berre M.
Journée d'étude sur la Marmotte alpine. Lyon, 2 décembre 1992, Villeurbanne, Lab. Socioécol. Ecoethol., 98 p.

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