Ramousse R., Allainé L. & Le Berre M. eds. 2002. Abstracts - Résumés of the IVth Marmot World Conference. International Marmot Network, Lyon, 146p.


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Armitage Kenneth B.

Oral presentation

Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045-7534

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, reproduction, reproductive suppression, conflits between matrilines, exclusion from home range.

Reproductive Competition in Female Yellow-Bellied Marmots

Reproductive competition among female yellow-bellied marmots (Marmota flaviventris) involves three major mechanisms: (1) conflicts between females in different matrilines; (2) agonistic behavior directed toward yearling females; and (3) reproductive suppression of young adult members of a matriline by older adult members. Conflicts between matrilines include infanticide, reproductive inhibition, and chasing a female which causes her to move to another home range. Agonistic behavior toward yearlings may be directed toward full sibs or nieces and causes them to disperse. In reproductive suppression, a young female is significantly less likely to reproduce if one or more older females is present, even when the older female is its mother, and if the older female is reproductive. However the young female is more likely to reproduce if the older female is its mother than when the older female is not its mother. The presence of same-age kin does not affect reproduction when older adults are present; when older adults are absent; reproduction is more likely if same-age kin are present. Younger kin affect reproduction; when older adults and same-age kin are absent and younger kin are present, the percentage of females reproducing significantly increases. Reproductive suppression occurs by delaying the age of first reproduction, which varies from two to six years. Once a female has reproduced, subsequent reproduction apparently is unaffected by the presence of older females. Reproductive suppression was significantly greater in two-year-old females than in older marmots. This difference cannot be explained as a consequence of two-year-olds being immature; when older females are absent, the frequency of reproduction does not differ among age groups. Highly successful matrilines are those in which both young and older females reproduce; unsuccessful matrilines are characterized by reproductive suppression of the young females. Overall, the patterns of reproductive competition indicate females attempt to maximize direct fitness.

 

Armitage Kenneth B.

Présentation orale

Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045-7534

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, reproduction, inhibition de la reproduction, conflits intra-matrilignées, exclusion du domaine vital.

Compétition reproductive chez les femelles de marmottes à ventre jaune

La compétition pour la reproduction entre femelles de marmotte à ventre jaune (Marmota flaviventris) implique trois mécanismes majeurs : (1) conflits entre femelles de différentes matrilignées ; (2) agressivité dirigée envers les antenais femelles ; et (3) inhibition de la reproduction des jeunes adultes membres d'une matrilignée par les membres adultes plus anciens. Les conflits entre membres d'une matrilignée comprennent l'infanticide, l'inhibition de la reproduction, et l'exclusion d'une femelle ce qui provoque son déplacement vers un autre domaine vital. Les comportements agressifs envers les antenais peuvent être dirigés contre les apparentés en ligne directe ou les nièces et entraînent leur dispersion. Lors de l'inhibition de la reproduction, une jeune femelle a une probabilité significativement faible de se reproduire en présence de femelles plus âgées, même si la femelle âgée est sa mère et si la femelle âgée est reproductive. Cependant, la probabilité qu'une jeune femelle se reproduise est meilleure si la femelle âgée est sa mère plutôt que dans le cas contraire. La présence d'apparentés du même âge n'affecte pas la reproduction quand les adultes plus âgés sont présents ; quand ces derniers sont absents, la reproduction est probable si les apparentés de même âge sont présents. Les jeunes apparentés affectent la reproduction ; quand les adultes âgées et les apparentés de même âge sont absents mais que les jeunes apparentés sont présents, le pourcentage de femelles reproductrices augmente significativement.

L'inhibition de la reproduction se manifeste par un retard de l'âge de première reproduction, qui varie de deux à six ans. Quand une femelle s'est reproduite, les reproductions ultérieures ne sont pas affectées par la présence de femelles plus âgées. Cette différence ne peut pas s'expliquer par l'immaturité des deux ans ; quand les femelles âgées sont absentes, la fréquence de reproduction entre groupes d'âge ne diffère pas. Les matrilignées prospères sont celles dont les jeunes femelles et les femelles âgées se reproduisent ; les matrilignées déclinantes sont caractérisés par l'inhibition de la reproduction des jeunes femelles. En définitive, les patrons de la compétition pour la reproduction indiquent que les femelles cherchent à maximiser la valeur sélective directe.

 

Armitage Kenneth B.

Oral presentation

Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045-7534

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, climate change, population recovery.

Recovery of Yellow-Bellied Marmot Population Following a Weather-Induced Decline

The evidence that marmot populations are affected by climate changes, weather extremes, and habitat changes emphasizes the need to examine the capacity of marmot populations to recover from sudden declines. Life-history traits can vary over relatively short geographic and elevational ranges, thus sub-populations may respond differently to environmental perturbations. The yellow-bellied marmot (Marmota flaviventris) meta- population in the Upper East River Valley, Colorado, USA, was divided into three subpopulations that coincided with patterns of snow melt (from early to late): DV (down valley), MV (mid valley), and UV (up valley). Late summer drought in 1991 initiated a population decline that was further exacerbated by heavy and late-spring snow cover in 1995. The DV area was minimally affected whereas MV and UV areas experienced a population decline to about 20% of the pre-drought numbers. Population changes were correlated at the MV and UV sites, but were not correlated with DV sites. Seven of 10 habitat patches went extinct, major colonies in each area persisted, but underwent increased mortality and reduced reproduction. Recovery was slow and by 2001 population numbers were 59% of the pre-drought numbers. Recolonization of and reproduction at the extinct sites was erratic; only three of the seven had pre-decline numbers and reproduction by 2001. The rate of recolonization was calculated as the number of successful colonizations per site-year and was about 12% per sit-year. Population recovery was affected by stochastic events such as predation and absence of adult males and by poor reproduction, which was a consequence of the age structure of the adult female population and the presence of non-reproductive females. There was no significant variation in litter size during the decline and recovery; reproductive rate was determined by the number of females reproducing. Successful reproduction at the major colonies produced few female emigrants; on the contrary females occupied available space within the habitat patch.

 

Armitage Kenneth B.

Présentation orale

Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045-7534

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, changement climatique, reconstitution de population.

Reconstitution d'une population de marmottes à ventre jaune après un déclin d'origine climatique

L'évidence que les populations de marmottes sont affectées par les changements climatiques, les extrêmes météorologiques et les changements d'habitat souligne le besoin d'étudier la capacité de ces populations à se reconstituer après des déclins soudains. Les traits d'histoire de vie peuvent changer sur une échelle géographique et altitudinale relativement faible, ainsi des sous-populations peuvent répondre différemment aux perturbations du milieu. La métapopulation de marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) de la vallée de la rivière Upper East, Colorado, USA, a été divisée en trois sous-populations coïncidant avec les patrons de fonte de la neige (de précoce à tardif) : DV basse vallée, MV moyenne vallée, UV vallée supérieure. La dernière sécheresse d'été, en 1991, a induit un déclin de la population qui a été augmentée par les fortes chutes de neige de la fin du printemps 1995. L'aire DV a été faiblement affectée alors que les effectifs des aires MV et UV ont subi une chute de l'ordre de 20 % par rapport à ceux d'avant la sécheresse. Les changements de population ont été en corrélation avec les sites MV et UV, mais non avec les sites DV. Sept des 10 sites habités ont disparu, les colonies importantes dans chaque aire se sont maintenues, mais ont subi une augmentation de la mortalité et une réduction de la reproduction. Le rétablissement a été lent et en 2001, l'effectif de la population représentait 59 % de l'effectif pré-sécheresse. La recolonisation des sites éteints et la reproduction dans ces sites sont erratiques ; en 2001, seuls trois des sept sites présentent un effectif et une reproduction comparables à ceux observés avant le déclin. Le taux de recolonisation a été calculé comme le nombre de colonisations réussies par site-an. Ce taux est d'environ 12 % par site-an. Le rétablissement de la population a été affecté par des événements stochastiques comme la prédation et l'absence de mâles adultes ainsi que par une reproduction limitée, qui est la conséquence de la structure d'âge des femelles adultes et la présence de femelles non reproductrices. Aucune variation significative de la taille de portée n'a été observée ni au cours du déclin ni durant le rétablissement ; le taux reproductif est déterminé par le nombre de femelles reproductrices. Le succès de la reproduction dans les colonies importantes n'a produit que peu de femelles émigrantes ; les femelles, au contraire, ont occupé l'espace disponible au sein du domaine habitable.

 

Armitage Kenneth B.

Oral presentation

Department of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-5734

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, heart rate, social status, agonistic behaviour.

Heart Rates of Free-Ranging Yellow Bellied Marmots

Radio-transmitters sensitive to heart rate were implanted in four adult female marmots (Marmota flaviventris). Heart rate was affected by activity and psychological factors. Heart rate (beats/minute) varied from 134.8 while lying in the sun to 300.4 while running during a general alarm call response. Lowest mean heart rate (149.1) occurred when animals were lying in the sun; the second lowest rates occurred when marmots were in their burrows (170.3). Heart rates increased significantly when marmots were sitting above ground (189.9). Mean heart rate increased significantly to 215.9 during foraging and 257.3 during running. Heart rate during walking did not differ significantly from that during foraging, which indicates that the main energy cost of foraging is walking. These increased heart rates are associated with changes in activity. Mean heart rate (225.5) during alert behavior (head-up during sitting or foraging) was significantly greater than that of sitting. When marmots raised their heads during foraging, heart rate increased 6.3 to 7.9% above that of foraging, but decreased immediately when the head was lowered. During vigilance (marmot sitting upright on its haunches) mean heart rate (252) was significantly greater than that of alert. Heart rate increased by as much as 20% when a marmot was alert to another marmot. Heart rates during alert and vigilance are a response to psychological factors and prepare the marmot for action. Heart rates during sitting and alert, but not during foraging or walking, differed significantly among females. The female with the lowest heart rates was the aggressor in all agnostic interactions with the other females and the female with the highest rates made daily excursions into the area inhabited by the other females. Thus heart rate responds to social status and perceived risk and to changes in activity. Heart rate of marmots is lower than that predicted from body mass:heart rate equations, which is consistent with the lower than predicted metabolic rates derived from mass:metabolism equations.

 

 

 

Armitage Kenneth B.

Présentation orale

Department of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-5734

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, rythme cardiaque, statut social, comportement agonistique.

Rythmes cardiaques de marmottes à ventre jaune dans leur milieu

Des émetteurs radios sensibles au rythme cardiaque ont été implantés chez quatre marmottes femelles adultes (Marmota flaviventris). Le rythme cardiaque est affecté par les facteurs d'activité et psychologique. Le rythme cardiaque (battements/minute) varie de 134,8 quand la marmotte est allongée au soleil jusqu'à 300,4 quand elle courre lors d'une réponse à un cri d'alarme. Les rythmes cardiaques moyens les plus faibles (149,1) se manifestent quand les animaux sont allongés au soleil ; le second rythme le plus bas se produit quand les animaux sont dans leurs terriers (170,3). Les rythmes cardiaques augmentent significativement quand les marmottes sont assises sur le sol (189,9). Le rythme cardiaque moyen augmente significativement jusqu'à 215,9 au cours de l'alimentation et 257,3 lorsqu'elles courent. Le rythme cardiaque durant la marche ne diffère pas de celui de l'alimentation ce qui indique que le principal coût énergétique de l'alimentation est celui de la marche. Ces augmentations du rythme cardiaque sont associées à des changements d'activité. Le rythme cardiaque moyen (225,5) durant un comportement d'alerte (tête dressée en position assise ou pendant l'alimentation) est significativement plus élevé que celui en position assise. Quand les marmottes dressent la tête pendant l'alimentation, le rythme cardiaque augmente de 6,3 à 7,9 % au-dessus de celui de l'alimentation, mais décroît immédiatement quand la tête est baissée. Pendant les périodes de vigilance (marmotte assise dressée sur son arrière-train), le rythme cardiaque moyen (252) est significativement supérieur à celui qui est observé au cours d'une alerte. Les rythmes cardiaques augmentent d'au moins 20 % quand une marmotte est alertée par une autre marmotte. Les rythmes cardiaques au cours de l'alerte ou de la vigilance sont une réponse aux facteurs physiologiques et préparent la marmotte à l'action. Les rythmes cardiaques en position assise et l'alerte, mais non durant l'alimentation ou la marche, diffèrent significativement chez les femelles. La femelle avec les rythmes cardiaques les plus faibles est l'agresseur dans toutes les interactions agonistiques avec les autres femelles et la femelle aux rythmes cardiaques les plus élevés réalise des excursions journalières dans le domaine occupé par d'autres femelles. Ainsi, le rythme cardiaque répond au statut social et perçoit le risque et les changements d'activité. Le rythme cardiaque des marmottes est inférieur à celui qui est prédit à partir de la masse corporelle : équations du rythme cardiaque, ce qui est conforme avec les taux métaboliques inférieurs à ceux qui sont prédits par les équations masse:métabolisme.

 

Armitage Kenneth B.

Oral presentation

Department of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-5734

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, nesting activities, burrow.

Nesting Activities of Yellow-Bellied Marmots

 

 

Nesting activities by yellow-bellied marmots (Marmota flaviventris) include burrow digging, maintenance, and provisioning the burrow with dried grass for nest construction. Burrows are of critical importance because marmots spend 88% of their lives in a burrow and the burrow is where hibernation and reproduction occur. Digging, which includes scratching the substrate with the forepaws or excavating soil and other materials from a burrow, may occur at any time during the summer or during the day, but is more likely to occur during or just after lactation and during midday or in the evening. Digging accounts for less than 0.5% of the time spent in above-ground activity. Most digging is cleaning out a burrow; old grass, stones, and sometimes marmot skulls or jaw bones are removed. New burrows are rarely dug; when dug, they are in a newly-used foraging area and dug primarily by reproductive females. Only 26 adult males participated in 38 bouts of grass- carrying whereas 172 adult females participated in 317 bouts. Carrying-grass to a burrow accounts for less than 0.6% of the time spent in above-ground activities and averages less than one minute per day. Most grass-carrying occurs during gestation and lactation by reproductive females. Grass- carrying also occurs by two-year-old females establishing residency, by an animal changing burrows, by immigrants and by all age groups prior to hibernation. When these latter instances of grass-carrying are excluded, there is a 98% probability that a marmot carrying grass is a reproductive female. Females that lose litters cease grass-carrying. Among yearlings, females that carry grass are those that become resident. Among male yearlings, grass-carrying occurs by those who become resident or who move to a new burrow to become more distant from the adult, territorial male.

 

 

 

Armitage Kenneth B.

Présentation orale

Department of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-5734

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, activités périnatales, terrier.

Activités de nidification chez les marmottes à ventre jaune

Les activités de nidification chez les marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) incluent le creusement de terrier, son entretien et sa fourniture en herbes sèches pour la construction du nid. Les terriers sont extrêmement importants car les marmottes y passent 88 % de leur vie, elles y hibernent et se reproduisent. Le fouissement, qui inclue le grattement du substrat avec les pattes antérieures ou le creusement du sol et des autres matériaux du terrier, peut se produire à n'importe quel moment au cours de l'été ou de la journée, mais le plus probablement durant ou juste après la lactation et au milieu de la journée ou en soirée. Le fouissement ne représente que 0,5 % du temps passé à l'extérieur. Le nettoyage du terrier constitue l'essentiel de l'activité de fouissage ; les vieilles herbes, les pierres et quelquefois les crânes ou des maxillaires sont retirés des terriers. De nouveaux terriers sont rarement creusés, mais lorsqu'ils le sont, ils sont creusés dans les nouvelles aires d'alimentation, principalement par les femelles reproductrices. Seulement 26 mâles adultes ont participé à 38 séquences de transport d'herbe alors que 172 femelles adultes ont participé à 317 séquences. Le transport d'herbe dans un terrier représente moins de 0,6 % du temps consacré aux activités de surface soit en moyenne moins d'une minute par jour. La plupart des transports d'herbe se produisent pendant la gestation et la lactation des femelles reproductrices. Ce transport d'herbe peut être réalisé par les femelles de deux ans s'établissant, par des animaux changeant de terrier, par des immigrants et par tous les groupes d'âge avant l'hibernation. Quand on exclu ces derniers cas, la probabilité que la femelle réalisant le transport soit une femelle reproductrice est de 98 %. Les femelles qui perdent leur portée cessent de transporter des herbes. Parmi les yearlings, les femelles transporteuses d'herbe sont celles qui deviennent résidentes. Parmi les mâles yearlings, le transport d'herbe est réalisé par ceux qui deviennent résidents ou qui se déplacent vers un nouveau terrier pour s'éloigner du mâle adulte territorial.

 

Arnold Walter, Bruns Ute, Frey-Roos Fredy & Ruf Thomas

Oral presentation

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Savoyenstr. 1, A-1160 Vienna, Austria.

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, essential fatty acids (EFA), white adipose tissue (WAT), diet, hibernation, energy expenditure.

 

Dietary fatty acids and natural hibernation in alpine marmots.

We investigated in free-living alpine marmots the effects of linoleic (18:2n-6) and a -linolenic acid (18:3n-3) on diet selection, hibernation and energy expenditure during winter. The study site was located in Grisons, Switzerland, at altitudes between 2100-2300 m a.s.l.. Marmots were trapped twice a year after emergence from hibernation and prior to immergence in fall. Animals were marked individually, weighed, and in autumn a tissue sample was surgically obtained from the inguinal subcutaneous fat depot. For investigating hibernation behavior temperature sensitive radio transmitters were implanted intraperitoneally into 57 marmots from 13 social groups. Body temperatures of these animals as well as ambient temperatures in their hibernacula were automatically recorded continuously during winters 1999 to 2001. Diet selection was investigated by comparing the stomach content of marmots shot in a regular population control program during three different periods of time per year with the plants present in an animal’s home-range. Stomach contents and available forage were quantitatively analyzed for plant species composition, chemical composition (e.g. protein, fat, fiber), essential fatty acids (EFA) and energy content. Throughout the active season, marmots selectively fed on plants and plant parts of high digestibility and energy content. During the period of fattening, marmots showed additionally a clear preference for plants with high contents of 18:2n-6 and avoided plants with high concentrations of 18:3n-3. Prior to the onset of hibernation, the content of EFA in white adipose tissue (WAT) varied considerably among individuals (18:2n-6: mean 8.8%, range 5.9-13.0%; 18:3n-3: mean 24.3, range 15.1-33.8%) with important consequences for subsequent hibernation. The higher the content of 18:2n-6 was the lower were minimal body temperatures during deep torpor, and the longer lasted individual torpor bouts during winter. The concentration of 18:3n-3 in autumn WAT had, if any, contrary effects. Total mass loss during winter was significantly influenced by 18:2n-6 in an ecologically important magnitude. Natural variation in the concentration of 18:2n-6 in the autumn WAT resulted in differences in hibernation mass loss of up to 210g.

 

 

 

 

 

 

Arnold Walter, Bruns Ute, Frey-Roos Fredy & Ruf Thomas

Présentation orale

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Savoyenstr. 1, A-1160 Vienna, Austria.

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, acides gras essentiels (AGE), tissu adipeux blanc (TABl), régime alimentaire, hibernation, dépense énergétique.

Régime alimentaire en acides gras et hibernation naturelle chez la marmotte alpine.

Nous avons étudié chez la marmotte alpine dans son milieu les effets des acides linoléiques (18:2n-6) et a-linolénique (18:3n-3) sur la sélection du régime alimentaire, l'hibernation et la dépense d'énergie durant l'hiver. Le site d'étude était localisé dans les Grisons, Suisse, entre 2100-2300 m d'altitude. Les marmottes étaient capturées deux fois par an après la sortie d'hibernation et avant l'entrée en hibernation en automne. Les animaux étaient marqués individuellement, pesés et, en automne, un échantillon tissulaire du dépôt de graisse sous-cutanée inguinal était prélevé chirurgicalement. Pour enregistrer le comportement au cours de l'hibernation, des émetteurs radio de température ont été implantés intrapéritonéalement chez 57 marmottes de 13 groupes sociaux. Les températures corporelles de ces animaux comme les températures ambiantes dans les hibernacula ont été enregistrées en continue durant les hivers 1999 et 2001. La sélection alimentaire a été étudiée en comparant le contenu stomacal de marmottes tuées dans une population soumise à un programme de régulation au cours de trois périodes différentes dans l'année avec les plantes présentes dans le domaine vital d'un animal. Les contenus stomacaux et la nourriture disponible ont été analysés quantitativement pour connaître la composition des espèces végétales, la composition chimique (protéine, lipide, fibre), les acides gras essentiels (AGE) et leur contenu énergétique. Au cours de la saison d'activité, les marmottes se nourrissent sélectivement de plantes, et de parties de plantes aisément digestibles et riche en contenu énergétique. Au cours de la période d'engraissement, les marmottes ont montré, en plus, une préférence claire pour les plantes à fort contenu en 18:2n-6 et un évitement des plantes à forte concentration en 18:3n-3. Avant l'entrée en hibernation, le contenu du tissu adipeux blanc (TABl) en AGE variait considérablement suivant les individus (18:2n-6 : moyenne 8,8 %, étendue : 5,9-13,0 % ; 18:3n-3 : moyenne 24,3 %, étendue 15,1-33,8 %) avec des conséquences marquées sur l'hibernation suivante. Plus le contenu en 18:2n-6 était élevé plus la température corporelle minimale au cours de la torpeur profonde était basse et plus les périodes de torpeur individuelle au cours de l'hiver étaient longues. La concentration en 18:3n-3 dans le TABl en automne avait, s'il y en avait, des effets contraires. La perte totale de masse durant l'hiver était influencée significativement par le 18:2n-6 dans une grandeur écologiquement importante. La variation naturelle de la concentration en 18:2n-6 du TABl résultait en des différences dans la perte de masse au cours de l'hibernation jusqu'à 210 g.

 

Badmaev B.B.

Oral presentation

Institute of General and Experimental Biology, Siberian Division, Russian Academy of Sciences

Key Words: Marmota camtschatica, black-capped marmot, dispersal, Transbaikalia.

Vector of dispersal in Marmota camtschatica: the relationship of the marmot with some high-altitude plant community elements.

 

Marmots are classic herbivorous animals and their natural history expected that they have a close relationship with some plant community elements. The relationship of the marmot with some plant community elements allowed outlining their mutual ties from early historical time.

Plant communities in alpine belt of Northern Transbaikalia have restricted species composition comparing with other plant belts that make relatively lighter their analysis. It is known that Marmota camtschatica is the arctic alpine species and inhabits strictly alpine belt in Northern Transbaikalia.

The aim of this study is to try to find the relationship of some highland plant community elements and Marmota camtschatica as herbivorous animal. On the base of analysis of the plant community elements as elements of a definite flora, we try outline common ties and dispersal routes of some plant elements and Marmota camtschatica.

The region situated in vicinity of Lake Baikal is the important place from biogeographic point of view. There is the crossroads of different plant and animal species dispersal routes. The most important of these species from our point of view is the mountain pine Pinus pumila. This pine is a landscape forming species in the high-altitude plant belt and played buffer role restricting the highland belt from forest belt. According to Sochava & Lukicheva (1953), Pinus pumila has a Pacific origin and migrate to southwest effecting by Pacific monsoon. The general structure of Pinus pumila and Marmota camtschatica distribution ranges has a close similarity. Next plant species with such distribution range structure occur in this area.

Thus, on the base of relationship with highland plant community elements vector of dispersal in Marmota camtschatica seems directed distinctively from northeast to southwest.

 

 

 

 

 

Badmaev B.B.

Présentation orale

Institute of General and Experimental Biology, Siberian Division, Russian Academy of Sciences

Mots Clés : Marmota camtschatica, marmotte à tête noire, dispersion, Transbaïkal.

Vecteurs de dispersion chez Marmota camtschatica : relation de la marmotte avec certains éléments de la communauté végétale de montagne.

Les marmottes sont des herbivores classiques et leur histoire naturelle prédit qu'elles ont une relation étroite avec certaines plantes d'une communauté végétale. Cette relation entre les marmottes et certains éléments d'une communauté végétale permet de souligner les liens mutuels établis au cours des temps historiques précoces.

Les communautés végétales de la ceinture alpine du Transbaïkal septentrional ont une composition spécifique réduite comparée aux autres zones végétales ce qui rend leur analyse relativement plus simple. Il est connu que Marmota camtschatica est une espèce alpine et qu'elle vit strictement dans la ceinture alpine du Transbaïkal septentrional.

Le but de cette étude est d'essayer de rechercher les relations entre certains éléments des communautés végétales d'altitude et l'animal herbivore qu'est Marmota camtschatica. Sur la base de l'analyse des éléments de la communauté végétale comme éléments d'une flore définie, nous recherchons les liens communs et les voies de dispersion de certains de ces éléments de Marmota camtschatica.

La région voisine du lac Baïkal est importante d'un point de vue biogéographique. C'est le carrefour des voies de dispersion de différentes espèces de plantes et d'animaux. La plus importante de ces espèces, de notre point de vue, est le pin de montagne Pinus pumila. Ce pin, espèce caractéristique du paysage de la zone végétale de montagne, joue un rôle tampon réduisant la zone montagneuse au profit de la zone forestière. Pinus pumila est originaire du Pacifique et a migré au sud-ouest sous l'effet de la mousson du Pacifique (Sochava & Lukicheva, 1953). Les structures générales des aires de distribution de Pinus pumila et de Marmota camtschatica présentent d'étroites similarités. Des espèces proches de plantes présentant une telle structuration de leur aire de distribution existent dans cette zone.

Ainsi, sur la base de relation avec les éléments des communautés végétales de montagne, le vecteur de dispersion chez Marmota camtschatica semble s'orienter distinctement du nord-est au sud-ouest.

 

 

Badmaev B.B.

Oral presentation

Institute of General and Experimental Biology, Siberian Division, Russian Academy of Sciences

Key Words: Marmota sibirica, tarbagan marmot, reintroduction time, Transbaikal.

Unusual time for the reintroduction in Marmota sibirica.

The experience from previous works, for instance, in Marmota bobac, led to some conclusions to get positive results in reintroduction. They listed mostly as following: i) the released group must consist of more than 100 individuals, ii) repeated release at the same place is desirable, iii) favorable time for release is important.

According to the basic ecology of Marmota sibirica the most favorable time for reintroduction seems to be the middle of summer - July. The springtime after emergence is undesirable because of following reproduction.

Young appeared to aboveground from nesting burrows only during the second decade of June and need to grow up to July. Mothers need recover to this time too. July is time for molting of fur. Initiating from middle of July the tarbagans begin with deposition. Later (the end of August-September), it is the time to prepare a successful hibernation.

We have a two years practice to make the reintroduction in Marmota sibirica in Transbaikalia during September. The released groups consisted of less than 100 individuals. During 2000-2001 we have released 88 tarbagans. In this report the merits and demerits of unusual time for reintroduction in Marmota sibirica are discussed.

 

 

Badmaev B.B.

Présentation orale

Institute of General and Experimental Biology, Siberian Division, Russian Academy of Sciences

Mots Clés : Marmota sibirica, marmotte tarbagan, moment de réintroduction.

Moment inhabituel de réintroduction chez Marmota sibirica.

L'expérience des travaux précédents, par exemple, chez Marmota bobac, a conduit à certaines conclusions sur la façon d'obtenir des résultats positifs pour les réintroductions. Les conclusions sont les suivantes : i) les groupes relâchés doivent être constitué d'au moins 100 individus, ii) des renforcements au même site sont favorables iii) un moment favorable du lâcher est important.

Selon l'écologie de base de Marmota sibirica, le moment le plus favorable pour une réintroduction semble être le milieu de l'été (Juillet). Le printemps après l'émergence n'est pas favorable car l'émergence est suivie de la reproduction. Les marmottons apparaissent hors des terriers de naissance seulement la seconde décade de juin et ont besoin de grossir jusqu'en juillet. Les mères ont besoin de récupérer jusqu'à ce moment aussi. Juillet est le moment de la mue pour la fourrure. À partir de mi-juillet, les marmottes commencent à engraisser. Plus tard (fin août-septembre), c'est le moment de préparer le succès de l'hibernation.

Nous avons deux ans de pratique des réintroductions de Marmota sibirica au Transbaïkal durant septembre. Le groupe lâché était constitué de moins de 100 individus. Au cours de 2000-2001, nous avons relâché 88 marmottes. Nous discutons les avantages et les désavantages de ce moment inhabituel de réintroduction de Marmota sibirica.

 

Bezuidenhout A.J. & Evans H.E.

Oral presentation

College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, N.Y.14853 USA

Key Words: Marmota monax, woodchuck, anatomy.

Anatomy of the Woodchuck, Marmota monax

Of the fourteen species of Marmots in the world, Marmota monax, the Woodchuck of the Eastern United States is still common. This species ranges from Maine to Wisconsin, south to Mississippi, across to central Alabama, northern Georgia and the western Carolinas. It also extends from Nova Scotia on the Atlantic Coast, across southern Canada into eastern Alaska. Marmota monax is the most solitary of the marmot species. Mating occurs shortly after they emerge from hibernation in late winter. Gestation is less than a month and the usual litter size is four or five. After the young are weaned and feeding on their own, at about 6 weeks of age, they are forced to disperse by aggressive behaviour of both parents. The manuscript at present is 280 pages with 100 illustrations. The text is arranged by anatomical systems. All terms when first introduced are in Latin followed by the English vernacular. If a structure appears on a figure, a citation is given in the text. Each illustration has a numbered key below. There is no international Nomina for mammals other than that for the human (Nomina Anatomica 1989 and its successor Terminologica Anatomica 1997) and one for domestic animals (Nomina Anatomica Veterinaria 1994). Since some rodent structures have no counterpart in human or domestic mammals, we have selected or created terms that are consistent with the principles of past anatomical terminology. The guiding principles for the Latin terms we use include simplicity as well as instructive and descriptive value. Terms derived from proper names (eponyms) have not been used. Synonymous terms that have been used in the literature are cited where appropriate and a glossary of anatomical synonyms is included. The contents include: Integument; Skeleton; Joints & ligaments; Muscles; Digestive system; Respiratory system; Urogenital apparatus; Endocrine organs; Cardiovascular system; Nervous system, and Sensory organs. The bibliography should aid in any search of the anatomical literature for reference to Marmota.

The drawings on display are based on dissections of wild-caught and captive-bred woodchucks from New York State. It is anticipated that the drawings and text will appear in a Special Publication of the American Society of Mammalogists printed by the Allen Press.

 

 

 

Bezuidenhout A.J. & Evans H.E.

Présentation orale

College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, N.Y.14853 USA

Mots clés : Marmota monax, marmotte commune ou américaine, anatomie.

Anatomie de la marmotte commune, Marmota monax

Parmi les quatorze espèces de marmottes du monde, Marmota monax, la marmotte commune des Etats-Unis d'Amérique septentrionaux est toujours commune. Cette espèce s'étend du Maine au Wisconsin, du sud du Mississipi à l'Alabama central au nord de la Georgia et à l'est des Carolinas. Elle s'étend aussi du Nova Scotia sur la côte atlantique, tout au long du sud du Canada jusqu'à l'Alaska septentrional. Marmota monax est l'espèce de marmotte la plus solitaire. L'appariement se produit peu après l'émergence de l'hibernation à la fin de l'hiver. La gestation dure moins d'un mois et la taille de la portée est habituellement de quatre ou cinq. Après le sevrage et une période d'alimentation d'environ 6 semaines, les jeunes sont contraints à se disperser suite au comportement agressif des deux parents. Le manuscrit comporte actuellement 280 pages et 100 illustrations. Le texte est organisé suivant les systèmes anatomiques. Tous les termes, lors de leur première utilisation, sont en latin suivis de l'anglais vernaculaire. Lorsqu'une structure apparaît sur une figure, une citation est faite dans le texte. Chaque illustration est repérée par un nombre clé. Il n'y a pas de Nomina international autre que celui utilisé pour les humains (Nomina Anatomica 1989 et sa suite Terminologica Anatomica 1997) et celui pour les animaux domestiques (Nomina Anatomica Veterinaria 1994). Comme certaines structures des rongeurs n'ont pas d'équivalents chez l'homme ou les mammifères domestiques, nous avons sélectionné ou créé des termes conformes aux principes de terminologie passée. Les principes, qui ont guidé les termes latins utilisés, sont simples et ont une valeur instructive et descriptive. Les termes dérivant de noms propres (éponymes) n'ont pas été utilisés. Les synonymes utilisés dans la littérature sont cités quand il convient et un glossaire des synonymes anatomiques est inclus. La table des matières comprend : le squelette, les articulations et les ligaments, les muscles, le système digestif, le système respiratoire, l'appareil uro-génital, les organes endocrines, le système cardiovasculaire, le système nerveux et les organes sensoriels. La bibliographie pourrait aider à rechercher les références de la littérature anatomique de Marmota. Les dessins présentés ont été réalisés d'après dissection de Marmota monax capturées ou élevées dans l'Etat de New York. Les dessins et le texte devraient être publiés dans une Publication Spéciale de la Société Américaine des Mammalogistes, éditée par Allen Press.

 

Blumstein Daniel T.

Oral presentation

[email protected]

Key Words: Marmota, communication, alarm call, acoustic environnement, evolution.

Social complexity but not the acoustic environment is responsible for the evolution of complex alarm communication.

Two non-mutually exclusive hypotheses may explain the evolution of complex communication. First, complex communication may coevolve with complex sociality because more social species should benefit from complex communication. Second, the evolution of complex communication may be constrained by the 'acoustic environment' because signals excessively attenuated and degraded while transmitted through the environment cannot be properly interpreted. Using recently-developed phylogenies, I tested the relative importance of these two hypotheses in explaining the evolution of alarm communication in marmots. The number of alarm calls a species produced varied among close relatives, suggesting the potential for adaptive coevolution. Results suggest that social complexity, but not the acoustic environment, was responsible for the evolution of complex communication in marmots. These results join other recent findings and suggest that the relative importance of the acoustic environment for the evolution of communication should be re-examined.

 

 

Blumstein Daniel T.

Présentation orale

[email protected]

Mots Clés : Marmota, communication, cris d'alarme, milieu accoustique, évolution.

La complexité sociale et non l'environnement acoustique est responsable de l'évolution de la communication d'alarme complexe.

Deux hypothèses non exclusives peuvent expliquer l'évolution de la communication complexe. En premier, la communication complexe peut coévoluer avec la complexité sociale car de nombreuses espèces sociales bénéficieraient d'une communication complexe. Deuxièmement, l'évolution de la communication complexe peut être soumise aux contraintes du "milieu acoustique" car les signaux, qui s'atténuent et se dégradent fortement lors de leur transmission dans le milieu, ne peuvent pas être interprétés correctement. En utilisant les phylogénies récemment développées, j'ai testé l'importance relative de ces deux hypothèses explicatives de l'évolution de la communication d'alarme chez les marmottes. Le nombre de cris d'alarme produit par une espèce varie entre apparentés proches, suggérant l'existence d'un potentiel pour une coévolution adaptative. Les résultats suggèrent que la complexité sociale, mais non le milieu acoustique, est responsable de l'évolution de la complexité de la communication chez les marmottes. Ces résultats associés à d'autres découvertes récentes suggèrent que l'importance relative du milieu acoustique dans l'évolution de la communication devrait être réexaminée.

 

 

Blumstein Daniel T. & Daniel Janice C.

Oral presentation

[email protected]

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, alarm call, individual discrimination.

Yellow-bellied marmots discriminate individuals based on alarm calls

Unlike individually distinctive territorial calls, contact calls, or calls that aid in the recognition of young by their parents, the function or functions of individually-distinctive alarm calls (vocalizations emitted in response to predators) is not immediately apparent.

Yellow-bellied marmots (Marmota flaviventris) produce individually distinctive alarm calls. Using an habituation-recovery playback protocol, we demonstrate that marmots can perceive differences between the calls of different adult females. A subsequent experiment sought to understand why such discriminative abilities exist. We demonstrate that at least one function of being able to discriminate among callers is to permit marmots to identify when, presumably vulnerable, young marmots are calling, and to respond by engaging in vigilance.

 

Blumstein Daniel T. & Daniel Janice C.

Présentation orale

[email protected]

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, cris d'alarme, reconnaissance individuelle.

Les marmottes à ventre jaune reconnaissent les individus sur la base de leurs cris d'alarme.

Contrairement au cris territoriaux distinctifs, aux cris de contact ou aux cris qui participent à la reconnaissance des jeunes par leurs parents, la ou les fonctions des cris de caractérisation individuelle (vocalisations émises en réponses aux prédateurs) n'est pas clairement apparente.

Les marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) émettent des cris d'alarme individuels. A l'aide d'un protocole de restitution différée de l'habituation, nous avons démontré que les marmottes peuvent percevoir les différences entre les cris de différentes femelles adultes. Une expérience ultérieure a recherché à comprendre pourquoi de telles capacités discriminatives existent. Nous avons démontré qu'au moins une fonction de discrimination des émetteurs de cris est de leur permettre d'identifier quand de jeunes marmottes, probablement vulnérables, sont en train de crier et de répondre en augmentant leur vigilance.

 

 

Blumstein D. T., Evans Christopher S. & Daniel Janice C.

Poster presentation

[email protected]

Key Words: Observational data, recording tool, statistics, analysis.

JWatcher: A new tool for acquisition and analysis of observational data

 

We have developed, and freely distribute, JWatcher: an event-recording and focal data analysis program.   JWatcher is written entirely in Java and consequently runs on any modern microcomputer, regardless of operating system. Our philosophy is that users should only need to score behaviour once. Flexible data post-processing allows a wide variety of analyses, all based upon the same original data file. These can consider a subset of key codes, or explore patterns of behavior using different time windows. Both event (frequency) and state (duration) descriptive statistics are available. A batch-processing mode permits efficient analysis of large numbers of observation data files. Error-checking functions are built into the analysis algorithms. It is straightforward to export data and results to spreadsheet and statistics programs for further processing. Versions of JWatcher for Mac and PC, together with a 33 page manual, can be downloaded from the web site (www.jwatcher.ucla.edu).

 

Blumstein D. T., Evans Christopher S. & Daniel Janice C.

Présentation affichée

[email protected]

Mots Clés : Données d'observation, enregistrement, statistique, analyse.

Jwatcher : Un nouvel outil d'acquisition et d'analyse des données d'observation.

Nous avons développé et nous distribuons gratuitement Jwatcher, un programme d'enregistrement d'évènements et d'analyse focale. JWatcher est entièrement écrit en java et en conséquence fonctionne sur n'importe quel ordinateur, quel que soit son système d'exploitation. Notre philosophie est que l'utilisateur ne doit avoir besoin que de cocher le comportement une seule fois. Un système flexible de traitement des données permet de réaliser une large gamme d'analyses, toutes basées sur le même fichier de données. Ils peuvent prendre en compte un sous-ensemble de mots clés ou explorer les canevas comportementaux à différentes échelles de temps. Les statistiques descriptives des évènements (fréquence) et des états (durée) sont disponibles. Un traitement par lot permet de réaliser l'analyse d'un grand nombre de fichiers d'observation. Des fonctions de recherche d'erreurs sont incluses dans les algorithmes d'analyse. L'exportation des données et résultats sur des feuilles de calculs et des programmes statistiques en vue de traitements ultérieurs est directe. Des versions de Jwatcher pour Mac et PC, ainsi qu'un manuel de 33 pages, sont enregistrables à partir d'un site web (www.jwatcher.ucla.edu).

 

 

 

Borgo Antonio

Poster presentation

Parco Naturale Dolomiti Friulane, via V. Emanuele 27, 33080 Cimolais (PN) [email protected]

Key Words: Marmota marmota, habitat suitability, model, Eastern Italian Alps.

Habitat suitability models for the management of the alpine marmot

(Marmota marmota) in Eastern Italian Alps.

 

The Alpine marmot was extinct in Easter Alps since prehistory. The reintroduction of the species in the Italian eastern Alps began in 1955 and still goes on.

The single events of reintroduction were often managed without a preparatory analysis of suitability and carrying capacity of the reintroduction area. So, some reintroductions in eastern Italian Eastern Alps failed for a lacking suitability habitat evaluation and, in the beginning especially, for a lacking knowledge of the habitat preferences of the reintroducing species. The principal problem in the management of the species in the south of the Eastern Alps consists in the isolation of the alpine prairies, because of the low altitude of the mountain chain.

It becomes so basic to evaluate, before the reintroduction, the future isolation of the reintroduced populations and their potential size in order to evaluate the risks of genetic drift and of casual extinction. The Dolomiti Friulane Natural Park (founded in 1994; Friuli-Venezia Giulia; Eastern Alps) is engaged to maximize the presence of the Alpine marmot in its territory in order to establish a vital metapopulation. In 1999 I studied the distribution of the species in the Park and I carried out with discriminant function analysis a habitat suitability model (HSM) able to identify squares 1 Km2 wide suitable for the presence of the species. I thus obtained the potential distribution of the species in the Park. Then I analysed the habitat preferences of the Alpine marmot in the bigger and older (1977) population of the Park, and I carried out a HSM able to identify the squares, 1 hectare wide, suitable for the settlement of winter burrows of Alpine marmot. In 2000 and 2001 I validate both HSM in two areas of the Eastern Italian Alps (Dolomiti Friulane Natural Park and Prealpi Giulie Natural Park). Both HSM showed to be useful in evaluation and quantification of the real suitability of the areas of potential or required reintroduction.

 

Borgo Antonio

Présentation affichée

Parco Naturale Dolomiti Friulane, via V. Emanuele 27, 33080 Cimolais (PN) [email protected]

Mots Clés : Marmota marmota, habitat potentiel, modèle, Alpes italiennes orientales.

Modèles d'habitats potentiels pour la gestion de la marmotte alpine

(Marmota marmota) dans les Alpes Italiennes Orientales.

La marmotte alpine est éteinte dans les Alpes orientales depuis la préhistoire. La réintroduction de l'espèce dans les Alpes orientales italiennes a débuté en 1955 et se poursuit depuis. Les simples évènements de réintroduction sont souvent réalisés sans analyse préparatoire de la faisabilité et de la capacité de charge de l'aire de réintroduction. Ainsi, certaines réintroductions dans les Alpes orientales italiennes ont échoué faute d'évaluation de l'adéquation de l'habitat et, au début, particulièrement du fait de l'absence de connaissances concernant les préférences en termes d'habitat de l'espèce réintroduite. Le principal problème de gestion de l'espèce dans le sud des Alpes orientales est l'isolement des prairies alpines, due à la faible élévation de la chaîne de montagnes. Il devint ainsi fondamental d'évaluer, avant la réintroduction, l'isolement futur des populations réintroduites et leur taille potentielle pour évaluer les risques de dérive génétique et d'extinction fortuite. Le Parc National Dolomiti Friulane (fondé en 1994 ; Friuli-Venezia Giulia ; Alpes Orientales) s'est engagé à maximaliser la présence des marmottes sur son territoire de façon à établir une métapopulation viable. En 1999, j'ai étudié la distribution de l'espèce dans le Parc et j'ai réalisé une modélisation de l'habitat potentiel à l'aide d'une analyse discriminante pour identifier des carrés d'un km2 appropriés à la présence de l'espèce. J'ai ainsi obtenu la distribution potentielle de l'espèce dans le Parc. Puis, j'ai analysé les préférences d'habitats des marmottes alpines de la population la plus importante et la plus ancienne du Parc, et j'ai réalisé un modèle d'habitat potentiel pour identifier les carrés, d'un hectare, convenant à l'installation de terriers d'hibernation de la marmotte alpine. En 2000 et 2001, j'ai validé les deux modèles dans deux aires des Alpes Italiennes Orientales (Parc National du Dolomiti Friulane et le Parc Naturel du Prealpi Giulie). Ces deux modèles se sont montrés utiles pour l'évaluation et la quantification de la réelle adaptation des aires potentielles ou requises de réintroduction.

 

Brandler Oleg V.

Oral presentation

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Key Words: Palearctic, Marmota, marmots, chromosome, polymorphim.

 

Chromosomal evolution and polymorphism in gray marmots

(Marmota, Sciuridae, Rodentia).

A Holarctic marmots group is a convenient object for the study of microevolution processes as this group consists in forms on different stages of differentiation. Nearctic marmots represented by sympatric and semisympatric well morphologically and genetically diverged species. They differ from each other by karyotype features (numbers and morphology of chromosomes). Palearctic marmots represented by allopatric forms with various grades of differentiation. There are among them as well morphologically differed species as groups of forms with inexplicit morphologically hiatus. Earlier it was showed a chromosomal evolution of most Palearctic marmots species went without changing of chromosome numbers (2n=38), except for Marmota camtschatica (2n=40) (Vorontsov et al., 1969; Lyapunova, Vorontsov, 1969; Vorontsov, Lyapunova, 1970). We showed up a polymorphism in numbers of chromosomes in M. baibacina (Brandler, 1999; 2000). Now we examined marmots inhabiting in Novosibirsk region, Altai Territory and Montane Altai. On base of karyotypes study we determined that a forest-steppe marmot M. b. kastschenkoi inhabited in West Siberia has 2n=36. G-banding showed that first biggest pair of chromosomes of these marmots was formed by centromeric fusion of submetacentric and acrocentric chromosomes which are homologous to 8 and 17 pairs of 38-chromosomal set of Montane-Altai marmots with deletion of little arm of submetacentric chromosome. We propose to level up the taxonomical status of M. b. kastschenkoi to species basing on karyotype differences (Brandler, in lit.). The clear karyotypical differentiation of 36- and 38-chromosomal species of gray marmots is accompanied by inconsiderable morphological hiatus (Galkina, 1970) and intermediate between subspecies and species levels genetic distance (Steppan et al., 1999). Such pattern is characteristic for a chromosomal speciation when evolution of a karyotype goes before morphological and gene evolution (Vorontsov, 1999; King, 1993). We found two marmots with 2n=37 in the 38-chromosomal M. baibacina from Montane Altai. One of these animals had depauperated sex organs. The 37-chromosomal karyotype of these marmots has one big chromosome formed, apparently, by above way. This mutation may stem from external agency repeatedly. The place, where marmots with the aberrant karyotype were trapped, is a hyperseismic country (earthquakes intensity 8) and has gulfs of mercury and uranium ores. A hypothesis of increase of chromosomal mutations frequency in seismic active countries was offered earlier (Vorontsov, Lyapunova, 1984). Arising repeatedly in 38-chromosomal population this rearrangement could fixate in a homozygotic condition under a gene drift in West Siberian isolate of gray marmots in late Pleistocene. Maybe this mutation gave some advantage to specimens having it during Holocene landscape changing when cold steppe was replaced by forest-steppe biocenoses.

 

 

Brandler Oleg V.

Présentation orale

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Mots Clés : Paléarctique, Marmota, marmots, chromosome, polymorphisme.

Polymorphisme et évolution chromosomique chez les marmottes grises (Marmota, Sciuridae, Rodentia).

Le groupe des marmottes holarctiques, constitué de formes à différentes étapes de différenciation, est adapté à l'étude des processus de microévolution. Les marmottes néarctiques sont représentées par des espèces sympatriques et semi-sympatriques bien différenciées au niveau morphologique et génétique. Elles diffèrent les unes des autres par leurs caractéristiques caryotypiques (nombres et morphologie des chromosomes). Les marmottes paléarctiques sont représentées par des formes allopatriques à différents degrés de différenciation. Il y a, parmi elles, aussi bien des espèces différenciées morphologiquement que des groupes de formes avec un hiatus morphologiquement imprécis. L'évolution chromosomique de la plupart des marmottes paléarctiques, sans modification du nombre de chromosomes (2n=38), fut démontrée sauf pour Marmota camtschatica (2n=40) (Vorontsov et al., 1969 ; Lyapunova & Vorontsov, 1969 ; Vorontsov & Lyapunova, 1970). Nous avons montré l'existence d'un polymorphisme du nombre de chromosomes chez M. baibacina (Brandler, 1999 ; 2000). Nous avons examiné les marmottes de la région de Novosibirsk, des territoires et des monts de l'Altaï. Sur la base d'études caryotypiques, nous avons montré que la marmotte des forêts-steppes M. b. kastschenkoi de Sibérie occidentale a 2n=36. Le zonage G a montré que la plus importante première paire de chromosomes de ces marmottes était formée par la fusion centromérique des chromosomes submétamérique et acrocentrique qui sont homologues des paires 8 et 17 de l'ensemble des 38 chromosomes des marmottes des monts de l'Altaï avec délétion du petit bras du chromosome submétamérique. Nous proposons d'élever le statut taxonomique de M. b. kastschenkoi au niveau spécifique sur la base des différences caryotypiques (Brandler, in lit.). La différenciation caryotypique claire des espèces à 36 ou à 38 chromosomes de marmottes grises s'accompagne d'un hiatus morphologique peu marqué (Galkina, 1970) et intermédiaire entre les distances génétiques des niveaux sous-spécifiques et spécifiques (Steppan et al., 1999). Un tel canevas est caractéristique d'une spéciation chromosomique quand l'évolution du caryoptype devance l'évolution morphologique et génétique (Vorontsov, 1999 ; King, 1993). Nous avons découvert deux marmottes à 2n=37 chez M. baibacina des monts de l'Altaï à 38 chromosomes. L'un de ces animaux a des organes sexuels atrophiés. Le caryotype de ces marmottes présente un gros chromosome formé apparemment de la façon décrite précédemment. Cette mutation peut être causée par des agents externes répétés. Le site, où les marmottes à caryotype aberrant ont été capturées, est une région hyperséismique (intensité 8) et qui a des veines de minerai de mercure et d'uranium. L'hypothèse de l'augmentation de la fréquence des mutations chromosomiques dans les zones de foyer sismique a déjà été proposée (Vorontsov & Lyapunova 1984). La manifestation répétée de ce réarrangement chromosomique dans les populations à 38 chromosomes pourrait se fixer en conditions homozygotes avec une dérive de gènes dans les isolats de marmottes grises de Sibérie occidentale à la fin du Pléistocène. Cette mutation a peut être conférée un avantage aux individus qui en étaient porteur durant le changement de paysage de l'Holocène quand la steppe a été remplacée par les biocénoses forêts-steppes.

Bruns Ute, Frey Roos Fredy, Tataruch Frieda & Arnold Walter

Oral presentation

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Savoyenstr. 1, A-1160 Vienna, Austria.

Key Words: Marmota marmota, hibernation, diet, white adipose tissue (WAT), brown adipose tissue (BAT), essential fatty acids (EAC), cell membrane cellulaire, triglycerid, phospholipid.

Seasonal changes in adipose tissue triglyceride and organ phospholipid composition in free-living alpine marmots.

Results from feeding experiments show that high concentrations of linoleic acid (18:2n-6) in autumn white adipose tissue (WAT) decrease energy expenditure during hibernation. In contrast, linolenic acid (18:3n-3) seem to have opposing effects and may be preferentially metabolized during winter. Studies on free-living alpine marmots demonstrated a preference for food plants rich in 18:2n-6 but low in 18:3n-3 and confirmed the existence of considerable influences of autumn WAT composition on cold tolerance and hence energy expenditure in natural habitats (Arnold et al., this volume). Suggested explanations for these phenomenon are the need of a high degree of unsaturation in cell membranes in order to maintain functionality at low body temperatures, which, on the other hand, implies an inevitable peroxidation risk increasing with the number of double bonds. For better understanding nutritional preferences, patterns of metabolization of fatty acids and presumed trade-offs we investigated in this study the composition of four different white adipose tissue depots, axillary brown adipose tissue (BAT), and of heart muscle and liver tissue phospholipids during three different phases of the active season of marmots: after hibernation before fresh food became available, during the period of most rapid fat deposition, and prior to hibernation. During winter, 18:3n-3 was preferentially catabolized whereas 18:2n-6 was retained, the more the lower its prehibernatory concentration was. EFA concentrations in organ phospholipids and BAT were substantially higher throughout the year than in the WAT. However, concentrations of 18:2n-6 and 18:3n-3 correlated positively in all tissue during summer as it did in consumed plants. Surprisingly, this correlation changed in a strong negative relation in preparation for and during hibernation in heart and liver phospholipids. We interpret this substitution of 18:3n-3 with 18:2n-6 in membranes of vital organs, the preferential metabolization of 18:3n-3 during, and the retention of 18:2n-6 as an adaptation to maintain of a high degree of membrane unsaturation by simultaneously minimizing the associated peroxidation risk.

 

 

Bruns U., Frey Roos F., Tataruch Frieda & Arnold W.

Présentation orale

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Savoyenstr. 1, A-1160 Vienna, Austria.

Mots clés : Marmota marmota, hibernation, alimentation, tissu adipeux blanc (TABl), tissu adipeux brun (TABr), acides gras essentiels (AGE), membrane cellulaire, triglycéride, phospholipide.

Changements saisonniers de triglycérides dans les tissus adipeux et de la composition en phospholipides des organes des marmottes alpines en milieu naturel.

Les résultats des expériences d'alimentation montrent que de fortes concentrations en acide linoléique (18:2n-6) en automne dans le tissu adipeux blanc (TABl) diminuent les dépenses énergétiques pendant l'hibernation. Au contraire, l'acide linolénique (18:3n-3) semble avoir des effets contraires et peut être métabolisé préférentiellement pendant l'hiver. L'étude des marmottes alpines dans leur milieu démontrait leur consommation préférentielle pour les plantes riches en 18:2n-6 et pauvres en 18:3n-3, confirmant l'existence des influences considérables de la composition automnale du TABl sur la tolérance au froid et ainsi sur la dépense énergétique en milieu naturel (Arnold et al., ce volume). Les explications suggérées de ces phénomènes sont d'une part, le besoin d'un degré élevé d'insaturation des membranes cytoplasmiques de façon à maintenir leur fonctionnalité à de basses températures corporelles, ce qui, d'autre part, implique un risque inévitable de peroxydation augmentant le nombre de doubles liaisons. Pour mieux comprendre les préférences alimentaires, les patrons de métabolisation des acides gras et les compromis présumés, nous avons recherché pendant cette étude la composition de quatre dépôts différents de tissus adipeux blancs, du tissu adipeux brun axillaire (TAB) et des phospholipides du muscle cardiaque et du foie lors de trois phases différentes au cours de la saison active : après l'hibernation et avant que la nourriture fraîche devienne disponible, au cours de la période d'engraissement rapide, et avant l'hibernation. Au cours de l'hiver, le 18:3n-3 était catabolysé préférentiellement alors que le 18:2n-6 était retenu, d'autant plus que sa concentration préhibernation était faible. Les concentrations en acides gras essentiels (AGE) dans les phospholipides des organes et dans le tissu brun adipeux (TABr) étaient substantiellement supérieures tout au long de l'année à celles du TABl. Cependant, les concentrations de 18:2n-6 et de 18:3n-3 présentaient une corrélation positive dans tous les tissus pendant l'été comme dans les plantes consommées. Curieusement, cette corrélation devient fortement négative lors de la préparation et au cours de l'hibernation dans les phospholipides du cœur et du foie. Nous interprétons cette substitution du 18:3n-3 par le 18:2n-6 dans les membranes des organes vitaux, la métabolisation préférentielle du 18:3n-3 durant, et la rétention du 18:2n-6 comme une adaptation pour maintenir un degré élevé d'insaturation des membranes en minimisant simultanément le risque associé de peroxydation.

 

Bryant Andrew A. & McAdie Malcolm

Oral presentation

Marmot Recovery Foundation

 

Key Words: Marmota vancouvrensis, Vancouver Island marmot, hibernation, wildlife, captivity.

Hibernation ecology of wild and captive Vancouver Island marmots (Marmota vancouverensis)

 

We used direct observation, nest-box temperature recorders, and mass data from Vancouver Island marmots (Marmota vancouverensis) to evaluate hibernation patterns in this critically endangered mammal and test whether behavior changes in captivity.

Hibernation duration was significantly reduced in captivity. Marmots in the wild typically began hibernation six weeks earlier (mean immergence = 1 October, 95% CI = 28 September-3 October, n = 49) and ended hibernation five weeks later (emergence = 28 April, 95% CI = 26-30 April, n = 43) than captive marmots (immergence = 14 November, 95% CI = 9-18 November, emergence = 24 March, 95% CI = 22-27 March, n = 69).

Captive marmots hibernated successfully at a range of mean temperature (6-9 °C ) and relative humidity (28-83 %RH) conditions at four captive facilities. Relatively warm, dry and more variable conditions at Calgary Zoo produced shorter hibernation duration. Hibernating marmots typically aroused every 10-12 days although there were substantial individual variation.

Solitary wild marmots hibernate successfully in a variety of habitats, and yearlings do not necessarily hibernate with their social group (both results are contrary to the predictions of Arnold’s social thermoregulation hypothesis). Mass-specific daily mass loss (DML) estimates from captive animals suggest that Vancouver Island marmots are relatively efficient hibernators (mean DML = 0.95, SD = 0.32, n = 69). There was no apparent effect of group size, age or sex. These results suggest that reintroductions involving small numbers of animals should not be hindered by physiological constraints of hibernation.

 

 

 

 

 

 

Bryant Andrew A. & McAdie Malcolm

Présentation orale

Marmot Recovery Foundation

Mots clés : Marmota vancouverensis, Marmotte de l'île de Vancouver, hibernation, vie sauvage, captivité.

Écologie de l'hibernation des marmottes de l'île de Vancouver sauvages et en captivité

 

 

Nous avons utilisé des observations directes, des enregistreurs de température des boîtes de nidification et des données de masse de marmottes de l'île de Vancouver (Marmota vancouverensis) pour évaluer les patrons d'hibernation de ce mammifère sévèrement en danger et pour tester si le comportement est modifié par la captivité.

La durée d'hibernation est significativement réduite en captivité. Les marmottes sauvages commencent typiquement à hiberner six semaines plus tôt (moyenne d'entrée en hibernation = 1er octobre, 95 % CI = 28 septembre-3 octobre, n = 49) et sortent d'hibernation cinq semaines plus tard (émergence = 28 avril, CI 95 % = 26-30 avril, n = 43) que les marmottes captives (entrée en hibernation = 14 novembre, CI 95 % = 9-18 novembre, émergence = 24 mars, CI 95 % = 22-27 mars, n = 69).

Les marmottes captives hibernent avec succès à des conditions de température moyenne comprises entre 6-9 °C et une humidité relative (28-83 % HR) dans quatre installations d'élevage. Des conditions relativement plus chaudes, sèches et variables au zoo de Calgary ont entraîné une durée d'hibernation plus courte. Les marmottes hibernantes se réveillent habituellement tous les 10-12 jours bien qu'il y ait d'importantes variations individuelles.

Les marmottes sauvages solitaires hibernent avec succès dans une variété d'habitats, et les un-an n'hibernent pas nécessairement avec leur groupe social (ces deux résultats sont contraires aux prédictions de l'hypothèse de la thermorégulation sociale d'Arnold). Le rapport masse-perte de masse journalière spécifique (PMJ) estimée à partir des animaux captifs suggère que les marmottes de l'île de Vancouver sont des animaux hibernants relativement efficaces (Moyenne de PMJ = 0,95, déviation standard = 0,32, n = 69). Il n'y a pas d'effet apparent de la taille du groupe, de l'âge ou du sexe. Ces résultats suggèrent que les réintroductions impliquant de petits nombres d'animaux ne seront pas gênées par les contraintes physiologiques de l'hibernation.

 

 

Burnee M. * & Batbold J. **

Oral presentation

*Faculty of Biology, National University of Mongolia

**Union of Mongolia Environmental Non-Govermental Organizations

Key Words: Marmota baibacina, gray marmot, Marmota sibirica, marmotte de Mongolie, Hunting, management, conservation.

Current status of Marmot hunting in Mongolia

There are two species of Marmot namely Altai Marmot (Marmota baibacina Radde, 1862) and Siberian Marmot (Marmota sibirica Kastchenko, 1899) distributed in Mongolia. The last one distributed more densely in the steppe and mountain steppe areas is common in the rest of areas except in territory of Umnogobi and Selenge aimags. The first one is distributed in the areas of Bayan-Olgii aimag and Khovd and Erdeneburen sums of Khovd aimag. Mongolians have used marmot since the ancient time. Today the meat, skin, internal organs of the marmot are used for food and medicinal purposes. Also marmot skin became the main raw material for overseas export. This influenced in increase of illegal hunting and illegal trading of game raw materials and succeed in new type of business. Marmot plague is occurring every year and the government is spending a lot to fight the disease. Thus, it is important to develop the hunting management to insure the sustainable use of the marmot. Considerable study has been done in field of Siberian Marmot, which has a broad distribution area in Mongolia, in terms of biology, ecology, distribution, resource, hunting, conservation and its plague. Some results of the study in distribution and hunting are shown below.

According to the latest survey (1990) the marmot distributed in the areas of 229 sums of 16 aimags, which is 16% of total territory of Mongolia. Marmot density has decreased to compare against the survey results done on density in 1990 and the following years (see table 1). Although several professional organizations under the Office of natural epidemic disease and Ministry for Nature and Environment, conducted marmot counting and survey in some aimags’ and sums’ territory, the result obtained is not enough to make overall evaluation on marmot distribution, density and resource in state level. In other words information obtained during these years cannot support to make extensive evaluation on marmot distribution and resource (Batbold etc, 2000). Today, state control on increasing marmot hunting is weak. Marmot hunting is exceeding several times the permitted quantity per year in every sum and aimag. This is the result of failure in not organizing the hunting management and planning which also lead to impossibility to control number of hunted marmot. In the year of 2000, 57.7% of hunted marmot belonged to household hunting and 42.3% to commercial hunting (MNE). This figure shows that household hunting is permitted more than commercial hunting in each aimag and as usual under the household hunting permission there is always much greater hunting than it is permitted. Hunting study has been carried in Eastern Mongolia and the preliminary results of the project shows that the Siberian Marmot is the most hunted species in Eastern aimags (Khentii, Sukhbaatar, Dornod aimags) and the survey made by 7 state inspectors from Eastern aimags on the issued hunting permission shows that hunters requesting official permission for marmot increased since 1995.

Marmot skin is exported mainly to China and Russia by different permitted and unpermitted ways. According to the data obtained from General Custom Office in between years of 1995-2000, there are 600,000 marmot skins exported to abroad, of those 46,1% of skin exported through Selenge border, 29,7% through Buyant-Ukhaa, 14,5% through Zamin-Uud, 5,3% through Khovd and 3,2% through Bayan-Olgii border.

Only a little portion of skin sold in local market for National enterprises.

Need for improvement and strengthening of marmot study is increasing more than ever.

Table 1. Change in marmot density in Mongolia.

#

List of aimags

Average density (number of marmot in km2)

In 1990

Hunting survey done after 1990

Difference in percentage

1

Bayan-Olgii

109

11,8 (1992)

10.8

2

Bulgan

116

22,4 (1998)

19.3

3

Gobi-Altai

138

7,9 (1999)

5.7

4

Dundgobi

58

10,2 (1998)

17.5

5

Ovorkhangai

142

39,7 (1997)

27.9

6

Khovd

154

11,5 (1993)

7.4

7

Khovsgol

50

2,6 (1996)

5.2

 

Total

108.1

12.6

13.4

 

Burnee M. * & Batbold J. **

Présentation orale

*Faculty of Biology, National University of Mongolia

**Union of Mongolia Environmental Non-Governmental Organizations

Mots Clés : Marmota baibacina, marmotte grise, Marmota sibirica, marmotte de Mongolie, chasse, gestion, conservation.

Statut actuel de la chasse à la marmotte en Mongolie.

Il y a deux espèces de marmottes en Mongolie : la marmotte de l'Altaï (Marmota baibacina Radde, 1862) et la marmotte de Mongolie (Marmota sibirica Kastchenko, 1899). Cette dernière est dense dans les steppes et les steppes montagneuses, commune sur le reste du territoire à l'exception des régions d'Umnogobi et de Selenge. La première espèce occupe les régions de Bayan-Olgii et de Khovd comprenant Khovd et Erdeneburen. Les Mongols utilisent les marmottes depuis les temps anciens. Aujourd'hui, viande, peau et organes internes des marmottes sont utilisés à des fins alimentaires et médicales. La peau de marmotte est devenue la principale matière première exportée. Ceci a entraîné une augmentation de la chasse et du commerce de gibier illégaux et la création d'un nouveau secteur de commerce. La peste touche les marmottes chaque année et le gouvernement dépense beaucoup pour lutter contre cette maladie. Aussi, est-il important de développer la gestion de la chasse pour assurer un développement durable de la marmotte. De nombreuses études de cette marmotte ont été réalisées en Mongolie, au niveau de sa biologie, de son écologie, de sa distribution, de la ressource, de la chasse, de sa conservation et de la peste. Quelques résultats concernant la chasse et la distribution de la marmotte sont présentés. Selon le dernier suivi (1990), la marmotte est présente dans 229 sums de 16 régions, soit 16 % du territoire de la Mongolie. Sa densité comparée à celle de 1990 et des années suivantes a diminué (Tableau 1). Bien que plusieurs organisations de l'Office d'épidémie naturelle et du ministère de la Nature et de l'Environnement aient réalisé le comptage et le suivi des marmottes dans de nombreuses régions et sums, les résultats obtenus ne permettent pas de faire une évaluation nationale de leur distribution, densité et ressource. Cette information est insuffisante pour réaliser l'évaluation extensive de la distribution et de la ressource en marmottes (Batbold et al. 200). Aujourd'hui, le contrôle de l'état sur la chasse est faible. Le nombre de marmottes chassées excède plusieurs fois la quantité permise chaque année dans chaque sums et région. Ceci est le résultat de l'échec de la gestion et de l'organisation de la chasse qui conduit à l'impossibilité de contrôler le nombre de marmottes chassées. Au cours de l'année 2000, 57,7 % des marmottes étaient chassées par les familles et 42,3 % par la chasse commerciale. La chasse familiale est autorisée plus largement que la chasse commerciale dans chaque région et elle dépasse largement les quotas autorisés. Les résultats préliminaires d'une étude de la chasse menée en Mongolie orientale montrent que la marmotte de Mongolie est l'espèce la plus chassée dans ces régions (Khentii, Sukhbaatar, Dornod). Le suivi réalisé par 7 inspecteurs d'état montrent que les requêtes officielles d'autorisations de chasse à la marmotte ont augmenté depuis 1995. Les peaux de marmottes sont exportées surtout vers la Chine et la Russie par différentes voies autorisées ou non. Selon l'Office Général du Commerce, entre 1995 et 2000, 600.000 peaux ont été exportées, se répartissant comme suit aux frontières : 46,1 % à Selenge, 29,7 % à Buyant-Ukhaa, 24,5 % à Zamin-Uud, 5,3 % à Khovd et 3,2 % à Bayan-Olgii. Seule une faible fraction des peaux sont vendues sur le marché local à des entreprises nationales.

Les besoins pour améliorer et renforcer les études sur les marmottes s'accroissent plus que jamais.

 

Callait M.P.

Oral presentation

Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, unité de Parasitologie.

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, Cestoda, Echinococcus multilocularis, parasitism, endemic.

Marmota marmota, intermediate host of Echinococcus multilocularis: identification of 3 cases in French Alps.

Echinococcus multilocularis is a small tapeworm of the Cestoda class. It occurs in the small intestine of the definitive host, wild or domestic canine species (primarily fox); larvae, alveolar hydatid cyst, are found in the liver of intermediate host, microtine rodents (voles, wood mouse, muskrat, sciurids …). In normal host populations, its presence usually goes unnoticed but it becomes dangerous for human health when humans accidentally consume parasite eggs: it brings about a serious polycystic hydatid infection in liver, primarily in rural human populations.

In France, 2 areas were recognized for the parasite circulation: one in the Northeast of the country extended as far as North of Alps, and one in the Central Massif. In Alps, the endemic area is focused on the Bornes Massif and the Aravis Mountains (Haute Savoie), with a second focus in middle Tarentaise region (Savoie).

Since 1996, three cases of alpine marmot infestations by E. multilocularis were discovered, two in middle Tarentaise and one in Haute Savoie. They are the first descriptions of this parasite in this host species. A dog killed one of the marmots, so it seems to be important to evaluate the importance of this new host in the maintenance of the parasite life cycle in an active endemic area.

 

Callait M.P.

Présentation orale

Ecole Nationale Vétérinaire de Lyon, unité de Parasitologie.

Mots Clés : Marmota marmota, alpine marmot, Cestoda, Echinococcus multilocularis, parasitisme, endémie.

Marmota marmota, hôte intermédiaire d’Echinococcus multilocularis : identification de 3 cas dans les Alpes françaises

Echinococcus multilocularis, parasite de la classe des Cestodes, présente un cycle de développement dixène, avec pour hôte définitif un carnivore sauvage ou domestique (renard ou chien essentiellement) et pour hôte intermédiaire un micro-mammifère, le plus souvent rongeur (campagnols, mulots, rat musqué, sciuridés …). La présence de ce parasite dans les populations animales étant silencieuse, son importance vient de son implication pour la santé humaine : il est responsable d’échinococcose alvéolaire, pathologie hépatique grave, touchant particulièrement le monde rural.

En France, on distingue 2 foyers de présence du parasite, un foyer dans le Nord-Est, étendu jusqu’au Nord des Alpes, et un foyer dans le Massif Central. Dans les Alpes, l’endémie est centrée sur le massif des Bornes et la Chaîne des Aravis (Haute-Savoie), avec un foyer secondaire en moyenne Tarentaise (Savoie).

À partir de 1996, trois cas d’infestation de marmottes alpines par E. multilocularis ont été rapportés, 2 en moyenne Tarentaise et 1 en Haute-Savoie. Ils constituent les premières descriptions de ce parasite dans cette espèce. L’une de ces marmottes ayant été tuée par un chien, il convient d’évaluer l’importance de ce nouvel hôte dans l’entretien du cycle parasitaire dans une zone d’endémie active. 

Cardini A.1, Tongiorgi P.2, Sala L.1, O’Higgins P.3

Oral presentation

1 Dipartimento di Biologia Animale, Università di Modena e Reggio Emilia, via Campi 213D, I-41100

2 Modena, Italy Facolta di Agraria, Università di Modena e Reggio Emilia, via kennedy 17, 42100 Reggio Emilia, Italy

3 Anatomy and Developmental Biology, University College London, Rockefeller Building, University Street WC1E 6JJ, London, UK

Key Words: Morphometry, evolution, Marmota, ventral cranium.

Skull form and evolution in Marmota (Rodentia, Sciuridae)

The morphology of the ventral skull of all 14 marmot species was investigated with geometric morphometric techniques, and the results were compared with those obtained for the mandible.

1) Ontogeny. The relationship between size and shape in the ventral cranium was analysed for M. caligata, M. caudata, M. flaviventris, M. himalayana, M. marmota, M. monax. In each species males and females have similar allometric trajectories and size explains a significant proportion of shape variation. In M. flaviventris at least, the modest degree of shape sexual dimorphism seems to be due to ontogenetic scaling. The ontogenetic pattern of size-related shape change is similar in all the marmots. However, the allometric trajectories and the ‘degree of allometry’ varies among species, and the latter is correlated with the size variation in each sample and weakly related to the age of first reproduction.

2) Interspecific comparison of adults. The close relationship of the two main species of the subgenus Petromarmota (M. caligata and M. flaviventris) is supported by the ventral cranial morphology. Marmota vancouverensis has autoapomorphic traits presumably related to its evolution as a peripheral isolate. However, the species of the subgenus Marmota do not cluster together and are mixed with those of Petromarmota.

The results with regard to ontogeny are closely mirrored by those from the mandible. Also the pattern of adult sexual dimorphism is very similar in both mandible and cranium. Most of the growth modifications of the skull and the mandible occur in regions directly involved in the mechanics of mastication. Both the mandibular and the ventral cranial phenetic relationships do not correspond to clear patterns of size variation or ecological convergence, and thus are not congruent with the hypothesis of the sciurid skull having a propensity to homoplasy. The marmot ventral cranium appears a relatively conservative structure compared to the mandible, which may have evolved more rapidly to fit dietary changes during the marmot evolutionary radiation or because fewer developmental constraints acts on this relatively simple bone.

 

Cardini A.1, Tongiorgi P.2, Sala L.1, O’Higgins P.3

Présentation orale

1 Dipartimento di Biologia Animale, Università di Modena e Reggio Emilia, via Campi 213D, I-41100

2 Modena, Italy Facolta di Agraria, Università di Modena e Reggio Emilia, via kennedy 17, 42100 Reggio Emilia, Italy

3 Anatomy and Developmental Biology, University College London, Rockefeller Building, University Street WC1E 6JJ, London, UK

Mots Clés : Morphométrie, évolution, Marmota, face ventrale du crâne.

Morphologie crânienne et évolution dans le genre Marmota

La morphologie de la face ventrale du crâne de chacune des 14 espèces de marmottes a été étudiée avec les techniques de morphométrie géométrique et les résultats ont été comparés à ceux obtenus pour la mandibule.

1) Ontogenèse. Les relations entre la taille et la forme de la face ventrale du crâne ont été analysées chez M. caligata, M. caudata, M. flaviventris, M. himalayana, M. marmota, M. monax. Dans chaque espèce, les mâles et les femelles ont des trajectoires allométriques similaires et la taille explique une proportion significative de la variation de forme. Chez M. flaviventris, au moins, le faible degré de dimorphisme sexuel semble être dû à l'échelle ontogénétique. Le patron ontogénétique de variation taille-forme est comparable chez toutes les marmottes. Cependant, les trajectoires allométriques et le degré d'allométrie varient entre espèces, et ce dernier est en corrélation avec la taille de chaque échantillon, mais faiblement relié à l'âge de première reproduction.

2) Comparaison interspécifique des adultes. L'étroite parenté des deux principales espèces du sous-genre Petromarmota (M. caligata et M. flaviventris) est confirmée par la morphologie ventrale du crâne. .Marmota vancouverensis présente des traits autoapomorphiques probablement en relation avec son évolution en isolement. Cependant, les espèces du sous-genre Marmota ne se regroupent pas et se mélangent avec celle de Petromarmota.

Au niveau de l'ontogenèse, les résultats sont étroitement comparables à ceux obtenus à partir des mandibules. En particulier, le patron de dimorphisme sexuel adulte du crâne et de la mandibule sont très comparables. La plupart des modifications de croissance du crâne et de la mandibule sont directement impliquées au processus de mastication. Les interrelations phénétiques de la mandibule et de la base du crâne ne correspondent pas à des patrons clairs de variation de la taille ou de convergence écologique et, ainsi, elles ne s'accordent pas à l'hypothèse d'une propension homoplasique du crâne des sciuridés. La face ventrale du crâne apparaît comme une structure relativement conservatrice comparée à la mandibule, qui a pu évoluer plus rapidement soit pour s'adapter aux modifications de régime alimentaire au cours de la radiation évolutive de la marmotte soit parce que les contraintes développementales s'exerçant sur cet os relativement simple étaient faibles.

 

Cardini A.1, Tintori A.2, Cattaneo C. 3, LazzaroDi A.3 & Giancamillo M. 4

Poster presentation

1Dipartimento di Biologia Animale, Università di Modena e Reggio Emilia, via Campi 213D, I-41100 Modena, Italy

2Dipartimento di Scienze della Terra, Università di Milano, via Mangiagalli 34, I-20133 Milano, Italy

3Istituto di Medicina Legale, Laboratorio di Antropologia, Università di Milano, via L. Mangiagalli 37, I-20133 Milano, Italy

4Istituto di Clinica Chirurgica e Radiologia Veterinaria, via Celoria 10, Università di Milano, I-20133 Milano, Italy

Key Words: Marmota marmota, marmotte alpine, mummification, corification.

Sissi: from the Italian Alps the first marmot natural mummy

A natural mummy of a marmot was found about 30 years ago by a mountain dweller in Val Sissone (Retic Alps, Italy): the find site explains the name given to the mummy. To our knowledge, this is the first marmot mummy ever found and one of the very few natural mummies found in the Alps. The specimen is almost devoid of all hair and the skin has a dry, leather-like appearance, but the preservation is so perfect that even the tiny ears and the thin tail are intact. Radiographs have shown that there are no evident fractures in the bones but the mandible and first vertebrae are dislocated; the incomplete ossification suggests that Sissi was a young marmot. Possibly, it was a two or three years old marmot which was killed by an avalanche or a landslide while dispersing from the parental colony. Congruent with this hypothesis is the observation that the mummy was found in superficial rock debris on a glacier on the Northern side of Mount Disgrazia, in an area where there is no historical evidence for marmot presence. Histological analyses were performed in order to verify whether the marmot underwent actual mummification or ‘corification’, which is more like a tanning process: the macroscopic appearance is very similar, but microscopically differences are clearly visible. Verification of whether the marmot underwent corification or mummification is crucial in order to reconstruct the immediate post-mortem environment it was exposed to. The histological analysis of a sample of skin taken from the thigh, showed intact dermal structures and residues of cells from the stratum corneum, clear indicators of mummification. As dispersal in marmot occurs early in the Spring, the extreme meagerness due to the loss of weight during hibernation may have facilitated the mummification. This process could have been the result of an unusually long dry and windy period in the Alps, immediately after snow melting that rapidly dried the marmot and stopped the decomposition. Further micorscopic and endoscopic studies will possible shed light onto the actual cause of death, traumatic or related to disease. For dating the specimen, a C14 analysis has currently been undertaken. Sissi is now housed in a permanent exhibition at Chiesa Valmalenco (Sondrio, Italy).

 

 

Cardini A.1, Tintori A.2, Cattaneo C. 3, LazzaroDi A.3 & Giancamillo M. 4

Présentation affichée

1Dipartimento di Biologia Animale, Università di Modena e Reggio Emilia, via Campi 213D, I-41100 Modena, Italy

2Dipartimento di Scienze della Terra, Università di Milano, via Mangiagalli 34, I-20133 Milano, Italy

3Istituto di Medicina Legale, Laboratorio di Antropologia, Università di Milano, via L. Mangiagalli 37, I-20133 Milano, Italy

4Istituto di Clinica Chirurgica e Radiologia Veterinaria, via Celoria 10, Università di Milano, I-20133 Milano, Italy

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, momification, tannage, Alpes italiennes.

Sissi : la première momie naturelle de marmotte des Alpes italiennes

Une momie naturelle de marmotte a été trouvée, il y a trente ans, par un montagnard du Val Sissone (Alpes Rhétiques, Italie), ce qui explique le nom donné à la momie. À notre connaissance, c'est la première momie de marmotte à avoir été découverte et l'une des très rares momies naturelles trouvées dans les Alpes. Le spécimen est presque totalement dépourvu de poils et sa peau est séchée avec une apparence de cuir, mais sa conservation est si parfaite que même les toutes petites oreilles et la queue fine sont intactes. Les radiographies ont révélé l'absence évidente de fractures des os, mais la mandibule et la première vertèbre sont disloquées ; l'ossification incomplète suggère que Sissi était une jeune marmotte. Probablement âgée de deux ou trois ans, elle aurait été victime d'une avalanche ou d'un glissement de terrain alors qu'elle était en dispersion après abandon de sa colonie parentale. Confirmant cette hypothèse, la momie a été découverte dans des débris rocheux superficiels sur le glacier du versant nord du mont Disgraziae, site où aucune présence historique de marmotte n'est connue. Des analyses histologiques ont été réalisées en vue de déterminer si la marmotte a subi une momification véritable ou une "corification", un processus ressemblant au tannage. Ces deux processus aboutissent à une apparence macroscopique très similaire, mais diffèrent clairement au niveau microscopique. La vérification de la nature du processus subi par la marmotte, corification ou momification, est cruciale pour pouvoir reconstituer l'environnement post-mortem auquel la marmotte a été exposée. L'analyse histologique d'un échantillon de peau de la cuisse a mis en évidence des structures dermiques intactes et des restes de cellules de la couche cornée, indicateurs clairs de momification. Comme la dispersion chez les marmottes se produit au début du printemps, l'extrême maigreur résultant de la perte de poids pendant l'hibernation pourrait avoir facilité la momification. Ce processus pourrait avoir été le résultat d'une période sèche et venteuse inhabituellement longue dans les Alpes, juste après la fonte des neiges, qui a rapidement desséché la marmotte et arrêté la décomposition. Des études microscopiques et endoscopiques ultérieures éclaireront probablement les causes traumatiques ou pathologiques de la mort de l'animal. Une datation au C14 a été entreprise. Sissi est présentée dans une exposition permanente à Chiesa (Sondrio, Italie).

 

 

Casimir Diane L. & Moehrenschlager Axel

Poster presentation

Conservation Research, Calgary Zoo, 1300 Zoo Road NE, Calgary, Alberta, T2E 7V6 (DLC & AM); Biological Sciences, University of Calgary, Calgary, Alberta, T2N 1N4 (DLC)

Key Words: Marmota vancouverensis, Vancouver Island marmot, Breeding behaviour, captivity.

Breeding behaviour of captive Vancouver Island Marmots

(Marmota vancouverensis).

The Vancouver Island marmot (Marmota vancouverensis) is the most endangered animal in Canada. Less than 30 animals remain in the wild and 47 are in a captive breeding program, at four Canadian facilities. Although a total of 10 pups were born in three litters at the Calgary Zoo in 2000 and 2001, reproductively mature individuals have failed to breed otherwise. Subsequently, Canadian agencies determined that a thorough investigation of potential behavioural factors associated with breeding success is essential to improve reproduction. In response to this need, we launched a detailed behaviour study of captive Vancouver Island marmot breeding pairs in 2002. Using video data from enclosure and nest box cameras at three breeding facilities, we are intensively monitoring 9 pairs in 2002 and 9-12 pairs in 2003 to develop comparative behavioural profiles of pairs that reproduce and those that do not. Here we present behavioural profiles of Vancouver Island marmots for successful and unsuccessful breeders between the hibernation and parturition period in 2002. The applications of behavioural correlates to reproductive success from this study are two-fold: 1) Management practices will be implemented to favour environmental conditions that are positive correlates to the breeding of Vancouver Island marmots; 2) While details of the reproductive behaviours of relatively asocial Marmota species such as woodchucks and yellow-bellied marmots have been investigated, those of more social marmots are relatively unknown. Consequently, we project that the results from this study will also be pertinent in better understanding other highly social marmot species.

 

 

 

C asimir Diane L. & Moehrenschlager Axel

Présentation affichée

Conservation Research, Calgary Zoo, 1300 Zoo Road NE, Calgary, Alberta, T2E 7V6 (DLC & AM); Biological Sciences, University of Calgary, Calgary, Alberta, T2N 1N4 (DLC)

Mots Clés : Marmota vancouverensis, marmotte de l'île de Vancouver, comportement reproducteur, captivité.

Comportement reproducteur de la marmotte de l'île de Vancouver

(Marmota vancouverensis).

La marmotte de l'île de Vancouver (Marmota vancouverensis) est l'animal le plus menacé du Canada. Moins de 30 animaux subsistent en milieu naturel et 47 participent à un programme de multiplication en captivité dans quatre installations au Canada. Bien que 10 marmottons soient nés dans trois portées au zoo de Calgary en 2000 et 2001, les autres individus sexuellement matures ne se sont pas reproduits. En conséquence, les agences canadiennes ont décidé qu'un examen approfondit des facteurs potentiels associés au succès reproducteur était déterminant pour améliorer la reproduction. En réponse à ce besoin, nous avons lancé une étude comportementale détaillée de couples de marmotte de l'île de Vancouver en 2002. À l'aide de données vidéos enregistrées dans les enclos d'élevage et les nichoirs de trois installations, nous avons suivi intensivement 9 couples en 2002 et 9-12 couples en 2003 pour développer les profils comportementaux des couples se reproduisant et ceux ne se reproduisant pas. Nous présentons ici les profils comportementaux de marmottes de l'île de Vancouver reproductrices et non-reproductrices entre l'hibernation et la parturition en 2002. Les applications des corrélats comportementaux au succès reproducteur de cette étude sont doubles : 1) Les pratiques de gestion seront améliorées en vue de favoriser les conditions environnementales en corrélation positive avec la reproduction des marmottes ; 2) Alors que les comportements détaillés de reproduction d'espèces de marmottes relativement asociales, comme la marmotte monax et la marmotte à ventre jaune, ont été étudiés, ceux d'espèces de marmottes plus sociales sont relativement inconnus. En conséquence, nous pensons que les résultats de cette étude permettront de mieux comprendre les espèces de marmottes sociales.

 

Cazzola Marcello & Panseri Maurizio

Oral presentation

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, time budgets, summer.

Behaviour of Alpine marmot (Marmota marmota) during the summer months: time budgets from a colony in valle Brembana (Bergamo, Italy).

A study of summer behaviour time budgets was carried out on a monofamiliar colony of the alpine marmot (Marmota marmota) in Valley Brembana, Orobic Alps, Province of Bergamo, Italy. The aim was to examine the variation of activity and behaviour of the family unit and each single individual throughout two summer seasons (May-September, 1998 & 1999). Eleven behavioural types were defined: postures, cohesive behaviour, greetings, feeding, vigilance, burrowing, hay-carrying, tail movement, toilet, scent marking and locomotion. Daily and monthly distributions of each behavioural type were analysed for each individual and for the family as a unit. Behaviours were seen to vary according to hour of the day and season. In particular: posturing was more frequent in the middle hours of the day, greetings and cohesion behaviours occurred at a constant rate during the early summer period and they decreased with time; the animals were observed to feed during two different periods of the day and was more frequent in late season; locomotive behaviour was most common in mid summer (especially July). The behavioural types in decreasing order of time spent were: feeding, postures, locomotion, greetings, cohesion; all others had very similar frequencies.

The influence of hiking activities on the behaviour of marmots, due to the presence of a footpath near the colony, was considered.

A different temporal distribution of activity types and an increasing in scent marking behaviour in summer of 1999 occurred, probably due to the presence of three cubs.

The data show the importance of the underlying seasonal effect on the temporal distribution of behaviours. Other factor such as the social composition of the colony and anthropic presence were also influential.

 

 

Cazzola Marcello & Panseri Maurizio

Présentation orale

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, budgets temporels, été.

Comportements de la marmotte alpine (Marmota marmota) durant les mois d'été : budgets temporels d'une colonie de la vallée de Brembana (Bergame, Italie).

Une étude des budgets temporels des comportements d'été a été menée sur une colonie monofamiliale de marmottes alpines (Marmota marmota) de la vallée de Brembana, Alpes, province de Bergame, Italie. Le but était d'examiner la variation de l'activité comportementale de l'unité familiale et de chaque individu au cours de deux saisons estivales (mai-septembre 1998 & 1999). Onze types de comportements ont été définis : postures, comportement cohésif, salutations, alimentation, vigilance, creusement, transport d'herbe, mouvement de queue, toilettage, marquage olfactif et locomotion. Les distributions journalières et mensuelles de chaque type de comportement ont été analysées pour chaque individu et pour l'unité familiale. Les comportements varient suivant les moments de la journée et suivant les saisons. En particulier : les postures sont plus fréquentes au milieu de la journée, les salutations et comportements épitreptiques se manifestent à un taux constant durant le début de l'été et décroissent avec le temps ; les animaux s'alimentent au cours de deux périodes de la journée, particulièrement en fin de saison ; le comportement locomoteur est plus fréquent au milieu de l'été (surtout juillet). Les durées des types comportementaux suivants : alimentation, postures, locomotion, salutations, cohésion décroissent ; tous les autres ont des fréquences très voisines. L'influence des activités d'excursion sur le comportement des marmottes, du fait de la présence d'un sentier pédestre à proximité de la colonie, a été considérée. Une modification de la distribution temporelle des activités et un accroissement du marquage olfactif se sont produits au cours de l'été 1999, probablement du fait de la présence de trois marmottons. Les données montrent l'importance des effets saisonniers sous-jacents sur la distribution temporelle des comportements. D'autres facteurs, comme la composition sociale de la colonie ou la pression anthropique sont aussi influents.

 

Cova Lucyna, Jamard Catherine, Hantz Olivier, Zoulim Fabien & Trepo Christian.

Oral presentation

INSERM UNIT 271, Lyon, France

Key Words: Marmota monax, woodchuck, hepatitis B virus, model.

Woodchuck (Marmota monax) model for study of chronic hepatitis B virus infection.

Hepatitis B infection remains a major health problem with 400 millions of chronic Hepatitis B Virus (HBV) carriers which are of high risk to develop cirrhosis and primary liver cancer. Due to the narrow host range of HBV that infects only humans and chimpanzees, the closely related woodchuck HBV (Woodchuck Hepatitis Virus or WHV) provides a particularly useful model, which played a pivotal role in study of HBV life cycle, virus-host interactions, virus related carcinogenesis and antiviral strategies. The WHV infection seems to be restricted to one species of marmots (woodchucks), Marmota monax and remarkably only animals living in North Eastern coast of the U.S.A. We have shown that the alpine marmots (Marmota marmota) are not susceptible to WHV infection. A colony of WHV-infected woodchucks was established in our laboratory using animals trapped in the wild and imported from USA. The study of natural course of infection showed that infection by WHV is not only limited to the liver but does also involve lymphocytes. Importantly 100% of WHV-infected woodchucks develop liver cancer 17-36 months after infection. Study of the mechanism of oncogenesis in the woodchuck model showed that WHV can contribute to the neoplastic process through insertional activation of cellular oncogenes of the myc family. In addition, we have used WHV-infected (American) woodchuck to test several new antiviral compounds and identified nucleoside analogs, which are able to efficiently inhibit viral replication and appear therefore to be of interest for clinical use. Therefore Marmota monax model appears as particularly useful and it will be of particular importance to investigate whether other marmot species are susceptible to WHV infection.

 

 

 

 

 

 

Cova Lucyna, Jamard Catherine, Hantz Olivier, Zoulim Fabien & Trepo Christian.

Présentation orale

INSERM UNIT 271, Lyon, France

Mots Clés : Marmota monax, marmotte américaine, virus de l'hépatite B, modèle.

Le modèle de la marmotte américaine (Marmota monax) d'étude de l'infection par le virus de l'hépatite B chronique.

L'infection de l'hépatite B reste un problème de santé majeur avec 400 millions de porteurs du virus de l'hépatite B chronique (VHB) qui présentent un risque élevé de développer une cirrhose et un cancer primaire du foie. Du fait de l'étroitesse du groupe d'hôtes possibles du VHB qui infecte seulement les humains et les chimpanzés, le VHB, étroitement apparenté, de la marmotte américaine (Virus de l'Hépatite de la Marmotte américaine ou VHM) fournit un modèle particulièrement utile, qui joue un rôle pivot dans l'étude du cycle de vie du VHB, des interactions virus-hôte, des carcinogenèses liées au virus et des stratégies antivirales. L'infection VHM semble limitée à une seule espèce de marmottes américaines, Marmota monax et particulièrement aux animaux vivant sur la côte Nord-Est des Etats-Unis d'Amérique. Nous avons montré que la marmotte alpine (Marmota marmota) n'est pas prédisposée à l'infection du VHM. Une colonie de marmottes américaines infectées par le VHM a été installée dans notre laboratoire utilisant des animaux sauvages capturés dans le milieu et importés des Etats-Unis d'Amérique. L'étude du cours naturel de l'infection a montré que l'infection par le VHM n'est pas seulement limitée au foie, mais implique aussi les lymphocytes. D'abord, 100 % des marmottes infectées par le VHM développent un cancer du foie 17-36 mois après l'infection. L'étude du mécanisme d'oncogénèse dans le modèle de la marmotte montre que le VHM peut contribuer au processus néoplastique par activation-insertion des oncogènes cellulaires de la famille myc. En plus, nous avons utilisé des marmottes américaines infectées par le VHM pour tester plusieurs nouveaux composés antiviraux et identifier des analogues nucléosides, qui sont capables d'inhiber efficacement la réplication virale et qui semblent par conséquent intéressants pour un usage clinique. Donc, le modèle Marmota monax apparaît comme particulièrement utile et il serait particulièrement important de rechercher si d'autres espèces de marmottes sont sensibles à l'infection VHM.

 

Da Silva A. & Allainé D.

Oral presentation

UMR CNRS 5553 " Biologie des Populations d’Altitude ". Université Lyon 1. 43, bd du 11 novembre 1918, 69622 Villeurbanne cedex, France

Key words : Marmota marmota, heterozygosity, juvenile survival, body mass.

Effects of phenotypic and genotypic quality on juvenile alpine marmots survival : preliminary results

 

Many studies have found a correlation between some measures of phenotypic quality and components of fitness in free ranging animals. However, the relative importance of the genetic basis in such a relationship is poorly known. The recent developments in molecular biology provided useful tools to investigate the effect of individual genetic quality on individual phenotypic quality and fitness. Based on the assumption that homozygous individuals suffer an inbreeding depression effect, different measures of individual genetic quality have been proposed (mean individual heterozygosity, mean d2, mean d2 outbreeding). Recent analyses of the effect of individual genetic quality on phenotypic quality and on fitness have shown contradicting results.

In this presentation, we investigate the relationship between individual genetic quality, phenotypic quality and fitness in free ranging juvenile alpine marmots. Each individual has been typed for 9 microsatellites and the genetic quality has been measured as the mean individual heterozygozity, Phenotypic quality was measured by body mass corrected for the age, litter size and body length. Finally, the component of fitness considered was the survival during the first year. Results indicate that the juvenile survival was positively correlated with heterozygozity only in males and was independent of phenotypic quality in both sexes. Consequently, phenotypic quality was not correlated with the mean individual heterozygozity but was rather determined by territory quality.

 

Da Silva A. & Allainé D.

Présentation orale

UMR CNRS 5553 " Biologie des Populations d’Altitude ". Université Lyon 1. 43, bd du 11 novembre 1918, 69622 Villeurbanne cedex, France

Mots clés : Marmota marmota, hétérozygotie, survie juvenile, masse corporelle

Effets de la qualité phénotypique et génétique sur la survie de jeunes marmottes alpines : résultats préliminaires

 

Beaucoup d’études ont trouvé une corrélation entre certaines mesures de la quality phénotypique et des composantes de la valeur sélective dans les populations naturelles. Cependant, l’imoortance relative de la base génétique dans cette relation est encore mal connue. Les récents développements de la biologie moléculaire ont fourni des outils pour analyser l’effet de la qualité génétique sur la qualité phénotypique et la valeur sélective des individus. En supposant que les individus homozygotes souffrent d’un effet de dépression de consanguinité, différentes mesures de la qualité génétique individuelle ont été proposées (hétérozygotie moyenne indiviudelle, d2 moyen, d2exogamique (outbreeding). Les récentes analyses de l’effet de la qualité génétique sur la qualité phénotypique et sur la valeur séléctive des individus fournissent des résultats contradictoires..

Dans cette communication, nous recherchons la relation entre qualité génétique, qualité phénotypique et valeur sélective chez les juvéniles de marmottes alpines. Chaque individu a été typé pour 9 microsatellites et la qualité génétique a été mesurée par l’hétérozygotie moyenne. La qualité phénotypique a été mesurée par la masse corporelle corrigée par l’âge, la taille de portée et la longueur du corps. Finalement, la composante de valeur sélective considérée était la survie juvénile. Les résultats indiquent que la survie juvénile est positivement corrélée à l’hétérozygotie uniquement chez les mâles, et indépendante de la qualité phénotypique dans les deux sexes. En conséquence, la qualité phénotypique n’est pas corrélée à l’hétérozygotie mais plutôt à la qualité du territoire.

Esipov A.V., Bykova E.A. & Tret'yakov G.P.

Oral presentation

Chatkal Biosphere Reserve, Institute of Zoology, Uzbekistan

Key Words: Marmota menzbieri menzbieri, Marmota m. zachidovi, Distribution, Conservation, Western Tien Shan, Kazakhstan, Ouzbekistan, Kirghistan

The modern status of Menzbier's marmot in Uzbekistan

Menzbier’s Marmot is an endemic to the western Tien Shan. Its range comprises two isolated sites: a smaller one, Talass (Kazakhstan), inhabited by a typical subspecies, M. m. menzbieri, and a bigger one, Chatkal (Uzbekistan and Kyrgyzstan), inhabited by M. m. zachidovi, a Chatkal subspecies. The minimal distance between these sites is about 60 km. Until 1980’s, an isolated settlement of Marmot was recorded on the Kurama Ridge (Tadjikistan). The area of the Talass site is about 400 km2, while the Chatkal site is about 1300 km2. The latter is fragmented into a number of isolated sites (northern Chatkal, 520 km2; southern Chatkal, 260 km2; Chimgan, 87 km2, Angren, 433 km2; Sumsar, 43 km2).

In the last 50 years, a continuous dwindling of the range and number of this species has been observed, which is confirmed by the availability of numerous empty holes in the peripheral parts of the area. The reduction of the range in this period has reached approx. 50% due to a shift of the lower border of distribution of this species, as well as the expansion of gaps in the area. Therefore, in this period marmots have disappeared from the slopes of summits Takali and Havlya (the western extremity of the species range); they are on the brink of vanishing from Kyzylnura and the Chimgan. By modern expert estimates, a notable reduction is also observed in the central parts of the range. The current number of Menzbier’s Marmot in Uzbekistan reaches approx. 30,000 individuals. By expert estimates, the reduction rate of Menzbier’s Marmot inhabiting the Chatkal ridge is assessed at over 5,000-6,000 individuals in 10 years. There are apparently several factors affecting the range and number of this species, namely, poaching, overgrazing, which results in the degradation of pastures and a shift of a daily activity of Menzbier’s Marmot, and predation by shepherd dogs. However, in some cases, e.g. in Chatkal Nature Reserve, it is impossible to explain the reduction of number by the above-mentioned factors. There are assumptions of diseases of marmots and an increasing pressure of natural predators (wolves) in the protected territory. Despite the fact that previously popular shooting with rifles is practically not practised now because of prohibition of the use of firearms in frontier areas, the intensity of poaching has not decreased. Shepherds continue to hunt marmots with the help of traps and wire loops. The hunt of marmots is prohibited in Uzbekistan. This animal is included with the National Red Data Book and is under protection in Chatkal Biosphere Reserve and Ugam-Chatkal National Park. From 2000 to 2005, a project directed at the preservation of biodiversity in the western Tien Shan is carried out in Central Asian states with a GEF (Global Environment Facility) support. In its framework, a three-year program aimed at the assessment of the modern status and rehabilitation of the number of Menzbier’s Marmot is under way. To this end, the Uzbek side is preparing a package of proposals for the government on the expansion of the territory of Chatkal Nature Reserve through the joining of Akbulak site located in the basin of the River Chatkal, as well as several other sites adjoining this territory, which are inhabited by Menzbier’s Marmot. Besides, establishment of a buffer zone free from cattle pasturing along the border of this nature reserve is planned.

Esipov A.V., Bykova E.A., Tret'yakov G.P.

Présentation orale

Chatkal Biosphere Reserve, Institute of Zoology, Uzbekistan

Mots Clés : Marmota menzbieri menzbieri, Marmota m. zachidovi, Distribution, Conservation, Tien Chan occidental, Kazakhstan, Ouzbékistan, Kirghizie, Tadjikistan.

Statut actuel de la marmotte de Menzbier en Ouzbékistan

La marmotte de Menzbier est endémique dans le Tien Chan occidental. L'aire de distribution de cette espèce comprend deux sites isolés : l'un de petite taille (Talass, Kazakhstan) est occupée par la sous-espèce M. m. menzbieri, et l'autre plus important (Tchatkal, Ouzbékistan et Kirghizie), occupée par la sous-espèce du Chatkal, M. m. zachidovi. La distance séparant les deux sites est de 60 km. Jusqu'en 1980, une installation isolée avait été observée dans la chaîne du Kurama (Tadjikistan). Le site du Talass s'étend sur 400 km2, celui du Chatkal sur 1300 km2. Ce dernier est fragmenté (Tchatkal septentrional, 520 km2 ; Tchatkal méridional, 260 km2 ; Tchimgan, 87 km2 ; Angren, 433 km2 ; Sumsar, 43 km2).

Au cours des 50 dernières années, une diminution continue de l'aire de distribution de cette espèce et de son effectif a été observée, ce que confirme l'existence de nombreux terriers abandonnés en périphérie de ces zones. Cette réduction de l'aire de distribution est de l'ordre de 50 %, portant sur les limites inférieures de la distribution et se traduisant par une augmentation des intervalles séparant les sites. Ainsi, les marmottes ont disparu des pentes des monts Takali et Havlya (limite occidentale de l'aire de distribution) et elles sont en voie de disparition au Kyzylnura et au Tchimgan. D'après les estimations actuelles, une réduction notable est observée dans l'aire centrale de distribution. Le nombre actuel des marmottes de Menzbier est de l'ordre de 30 000 individus. Le taux de diminution est estimé à 5 000-6 000 individus en 10 ans.

Plusieurs facteurs semblent affecter l'aire de distribution et l'effectif de cette espèce : le braconnage ; le surpâturage entraînant la dégradation des prairies et un changement de l'activité journalière des marmottes ; la prédation par les chiens de bergers. Cependant, dans certain cas comme dans la Réserve Naturelle de Chatkal, ces facteurs ne peuvent pas expliquer la réduction des effectifs observée. Les hypothèses du développement de maladies chez les marmottes et d'une augmentation de la prédation naturelle (loups) ont été proposées pour expliquer la réduction dans ces territoires protégés. Mais bien que la chasse populaire au fusil ait été pratiquement abandonnée suite à l'interdiction des armes à feu dans les zones frontalières, l'intensité du braconnage n'a pas diminué. Les bergers persistent à chasser la marmotte avec des pièges et des lacets. La chasse des marmottes est interdite en Ouzbékistan. Cet animal est inscrit au Livre Rouge National et est protégé dans la Réserve de Biosphère de Chatkal et dans le Parc national d'Ugam-Tchatkal.

De 2000 à 2005, un programme FME (Fond Mondial pour l'Environnement) de préservation de la biodiversité du Tien Chan occidental est développé dans les états d'Asie centrale. Dans ce cadre, un programme de trois ans est en cours pour déterminer le statut actuel des marmottes de Menzbier et pour rétablir leurs effectifs. Dans ce but, les experts Ouzbeks préparent pour le gouvernement un ensemble de propositions concernant l'augmentation territoriale de la Réserve Naturelle du Chatkal par l'intégration du site d'Akbulak (bassin de la rivière Chatkal) ainsi que d'autres sites avoisinants occupés par la marmotte. En outre, la création d'une zone périphérique où le pâturage serait interdit est envisagée.

 

Exner Cornelia1), Wehrend A. 2), Hospes R. 2), Einspanier A. 3), Hoffmann B. 2) & Heldmaier G. 1)

Oral presentation

  1. Department of Biology, Animal Physiology, Philipps University of Marburg; Germany
  2. Clinic for Obstetrics Gynaecology and Andrology of Large and Small Animals Justus-Liebig-University Gießen; Germany
  3. Department of Reproductive Biology German Primate Centre Göttingen; Germany
  4. Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, mating, pregnancy, hormon.

    Hormonal changes during the mating season and the course of pregnancy in the Alpine marmots (Marmota marmota)

    Under natural and artificial conditions Alpine marmots are true hibernators with a single breeding season starting immediately upon the emergence from hibernation. In captive marmots the clinical and behavioural parameters during this transition were monitored. During three mating and breeding seasons 8 colony housed reproductive female marmots with a weight between 1740 and 3210 g were investigated. The study started on day 2 after hibernation and lasted till the end of pregnancy. Blood samples were taken for progesterone, oestrogen and relaxin and ultra sound investigations were performed, as well. The mating activities were recorded in one year.

    Ten animals became pregnant which was proven by ultrasound diagnosis in all cases. The first positive findings of amniotic sacs dated at day 9 of gestation, while the embryos itself were found at day 14. In the first week post hibernation progesterone values were above the detection level in half of the samples. Progesterone levels obtained during the second week of pregnancy and were higher than in non-pregnant marmots (9.0±0.8 nmol/l vs. 4.2±1.8 nmol/l; p<0.01). Instantaneously after the arousal from hibernation all successfully breeding females also showed higher serum relaxin values than non-successful animals (1.21±0.1 vs. 0.32±0.02; N=10; n=5; p<0.01); this elevation in relaxin remained until the end of pregnancy. The total concentration of oestrogen did not differ between pregnant and non-pregnant animals. Progesterone as well as relaxin are known as pregnancy-related hormones. The data presented here suggest that both hormones can be marker for an early stage of pregnancy in Alpine marmots.

     

     

    Exner Cornelia1), Wehrend A. 2), Hospes R. 2), Einspanier A. 3), Hoffmann B. 2) & Heldmaier G. 1)

    Présentation orale

        1. Department of Biology, Animal Physiology, Philipps University of Marburg; Germany
        2. Clinic for Obstetrics Gynaecology and Andrology of Large and Small Animals Justus-Liebig-University Gießen; Germany
        3. Department of Reproductive Biology German Primate Centre Göttingen; Germany

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, appariement, gestation, hormone.

Changements hormonaux au cours de la saison d'appariement et la gestation chez la marmotte alpine (Marmota marmota)

En conditions naturelles et artificielles, les marmottes alpines sont de vrais hibernants avec une seule saison débutant immédiatement après la sortie d'hibernation. Chez les marmottes captives, nous avons suivi les paramètres cliniques et comportementaux durant cette transition. Pendant trois saisons d'appariement et de reproduction, 8 femelles reproductives captives, d'une masse comprise entre 1740 et 3210 g, ont été étudiées. L'étude a débuté le 2ème jour après l'hibernation et duré jusqu'à la fin de la gestation. Des échantillons sanguins ont été prélevés pour rechercher la progestérone, l'œstrogène et la relaxine et des recherches ultrasoniques ont été aussi réalisées. Les activités d'appariement ont été étudiées pendant un an.

La grossesse de dix animaux a été prouvée par échographie. La première mise en évidence des sacs amniotiques date du 9ème jour après la fécondation, alors que les embryons eux-mêmes ont été trouvés au 14ème jour. Lors de la première semaine après hibernation, les valeurs de progestérone étaient au-dessus du niveau de détection dans la moitié des échantillons. Les niveaux de progestérone observés au cours de la 2ème semaine de gestation étaient supérieurs à ceux observés chez les marmottes non gestantes (9,0±0,8 nmol/l par rapport à 4,2±1,8 nmol/l ; p<0,01). Dès la fin du réveil d'hibernation, toutes les femelles reproductrices ont présenté des valeurs de relaxine sérique supérieures à celles des femelles qui ne se sont pas reproduites (1,21±0,1 par rapport à 0,32±0,02 ; N = 10 ; n = 5 ; p<0,01) ; cette élévation de la relaxine a persisté jusqu'à la fin de la gestation. La concentration totale d'œstrogènes ne différait pas entre les femelles gestantes et les autres. La progestérone comme la relaxine sont connues comme étant des hormones liées à la gestation. Les données présentées suggèrent que ces deux hormones puissent être des marqueurs précoces de la gestation chez les marmottes alpines.

 

 

Fedoseeva G.A., Tinaeva E.A. & Balakirev N.A.

Poster presentation

V. Afanasiev Research Institute of Fur Bearing Animals and Rabbits, Moscow region, Russia

Key Words: Marmota bobak, steppe marmot, breeding, allele frequency, albumin, transferrine, erythrocytes, heritage.

Connection between the allele frequency of polymorphous loci and their complexes and polygenetic heritable signs in prairie marmots

In the process of marmots' adaptation to the condition of cage breeding there was noticed movement in spectrum and concentration of allele and genotype frequencies of blood polymorphous systems in 5 loci — albumin, postalbumin, transferrin and posttransferrin of serum and hemoglobin of blood erythrocytes. Albumin synthesis is determined by two allele genes, synthesis of postalbumin, transferrin and posttransferrin — by three, hemoglobin locus has four alleles.

Level of homozygosity in albumin, postalbumin, transferrin and posttransferrin and hemoglobin of studied marmots’ population is varied at the range of 50.4 - 63.0 %. There was established a stable correlation between the females’ live weight and posttransferrin A allele in posttransferrin locus. Quantity of marmot females with live weight that higher than a middle meaning in population is trustworthy higher among animals with allele posttransferrin A in comparison with marmots with alternative alleles and with quantity of females in the whole population (P < 0.001).

 

 

 

 

 

Fedoseeva G.A., Tinaeva E.A. & Balakirev N.A.

Présentation affichée

V. Afanasiev Research Institute of Fur Bearing Animals and Rabbits, Moscow region, Russia

Mots Clés : Marmota bobak, marmotte des steppes, fréquence allèlique, albumine, transférine, érythrocyte, élevage.

Rapport entre la fréquence allélique et leurs complexes de locus polymorphes et de leurs signes héritabilités chez la marmotte des steppes.

Au cours du processus d'adaptation aux conditions d'élevages, des modifications du spectre et de la concentration des fréquences allèlique et génotypique du système polymorphe sanguin de 5 locus, albumine, post-albumine, transférine et post-transferine du sérum et de l'hémoglobine des érythrocytes sanguins, ont été observées. La synthèse de l'albumine est déterminée par deux allèles, celle de la post-albumine, de la transférine et de la post-transférine par trois allèles et le locus de l'hémoglobine a quatre allèles.

Le niveau d'homozygotie de l'albumine, de la post-albumine, de la transférine, de la post-transférine de l'hémoglobine des populations de marmottes étudiées varie de 50,4 à 63,0 %. Une corrélation stable existe entre la masse des femelles et l'allèle A de la post-transférine sur le locus de la post-transférine. Les femelles, dont la masse est supérieure à la masse moyenne de la population, sont significativement plus nombreuses parmi les animaux porteurs de l'allèle A de la transférine que parmi les animaux porteurs des autres allèles, ainsi que de la population entière (p < 0,001).

 

Florant G.

Oral presentation

Dept. of Biology, Colorado State University, Ft. Collins, CO 80523

Key Words: Marmota, physiology, hibernation, body temperature, body weight

Marmot Physiology: Lessons to be learned about body temperature and weight gain.

Marmots (Marmota) have been studied for more than 100 years and are still providing us with many insights about basic mammalian physiology. The history of marmot physiology is rich with examples of how marmots adapt to specific environmental conditions and these examples help to us to explain how many animals, besides marmots, survive under difficult environmental conditions. In this talk I will review some of the historical high points of marmot physiology, discuss marmot physiology over the recent decades, and talk about future directions in marmot physiology. The hallmark of hibernation has been the dramatic change in body temperature and body weight of animals and therefore, I will specifically highlight these physiological mechanisms.

 

 

Florant G.

Présentation orale

Dept. of Biology, Colorado State University, Ft. Collins, CO 80523.

Mots Clés : Marmota, physiologie, hibernation, température corporelle, masse corporelle.

Physiologie de la marmotte : leçons à retenir sur la température corporelle et le gain de poids.

Les marmottes (Marmota) ont été étudiées depuis plus de 100 ans et nous apportent encore des connaissances sur la physiologie des mammifères. L'histoire physiologique des marmottes est riche en exemples de la façon dont les marmottes se sont adaptées à des conditions environnementales spécifiques et ceux-ci nous permettent d'expliquer comment de nombreux animaux, outre les marmottes, survivent à des conditions de milieu difficiles. Au cours de cette présentation, je passerai en revue les points forts historiques de la physiologie de la marmotte, discuterai de l'impact de la physiologie de la marmotte ces dernières années, et de ses perspectives. La caractéristique de l'hibernation est le changement rapide de température et de masse corporelle des animaux et, c'est pourquoi, j'insisterai particulièrement sur ces mécanismes physiologiques.

 

Floyd Chris H., Vuren Dirk Van, & May Bernie P.

Oral presentation

Dept. Wildlife, Fish and Conservation Biology (CHF & DVV), Dept. Animal Science (BPM), University of CA, Davis, CA 95616

Key Words: Marmota flaviventris, dispersal, microsatellites DNA, Genetic drift, Great Basin, USA.

Marmots on Great Basin mountaintops: Using microsatellites to test for dispersal between ranges

For three decades, boreal mammals on mountaintops in the Great Basin of North America have been portrayed as island populations surrounded by an "uncrossable sea" of desert scrub. This theory is supported by ecological and paleontological studies showing a pattern of widespread extinction throughout the Holocene, but no recolonization. Recent work, however, has used updated species lists to argue that patterns of boreal mammal distributions are, in fact, consistent with dispersal between Great Basin ranges. Since dispersal is rarely witnessed, though, indirect methods are often needed to document it. One promising indirect method is provided by highly variable genetic markers, such as microsatellite DNA. The geographic distribution of microsatellite variation can be used to measure gene flow (an outcome of dispersal). We used microsatellites to test whether gene flow occurs among mountaintop populations in the Great BasinOur model organism was the yellow-bellied marmot, Marmota flaviventris, a boreal species found in montane meadows on Great Basin mountain ranges. If marmots disperse between ranges, then there should be a positive correlation between genetic distance and geographic distance. That is, mountaintop marmot populations should be more closely related to populations on nearby ranges than to those on more distance ranges. In our results, we found no relationship between genetic and geographic distance, though mountaintop populations were strongly differentiated genetically. We argue that marmot populations in the Great Basin have experienced substantial genetic drift throughout the Holocene, and that this drift is largely unmitigated by immigration.

 

 

Floyd Chris H., Vuren Dirk Van, & May Bernie P.

Présentation orale

Dept. Wildlife, Fish and Conservation Biology (CHF & DVV), Dept. Animal Science (BPM), University of CA, Davis, CA 95616

Mots Clés : Marmota flaviventris, dispersion, ADN microsatellites, Flux génétique, Dérive génétique, Holocène, Great Basin, Etats unis d'Amérique.

Les marmottes des montagnes du Great Basin : Utilisation des microsatellites pour tester la dispersion entre les aires de distribution

Pendant trois décennies, les mammifères boréaux des montagnes du Great Basin d'Amérique du Nord ont été décrits comme constituant des populations isolées entourées d'une "mer infranchissable" de flore désertique. Cette théorie s'appuie sur des études écologiques et paléontologiques montrant un patron d'extinction largement répandu tout au long de l'Holocène, mais pas de recolonisation. Cependant, un travail récent utilisant des listes d'espèces actualisées a montré que les patrons de répartition des mammifères boréaux sont en fait roboratifs avec une dispersion dans la Great Basin. La dispersion étant rarement observée, sa documentation nécessite souvent l'utilisation de méthodes indirectes. Une telle méthode prometteuse est fournie par les marqueurs génétiques hautement variables, comme les microsatellites de l'ADN. La distribution géographique de la variation des microsatellites peut servir à mesurer le flux génétique (résultat de la dispersion). Nous avons utilisé les microsatellites pour tester si un flux génétique est présent parmi les populations de montagne du Great Basin. La marmotte à ventre jaune, Marmota flaviventris, a constitué notre modèle biologique. Cette espèce boréale occupe les prairies alpines de l'aire du Great Basin. Si les marmottes se sont dispersées, on devrait mettre en évidence une corrélation positive entre la distance génétique et la distance géographique. C'est-à-dire que les populations de marmottes de montagne devraient être plus étroitement apparentées avec les populations voisines qu'avec celles qui sont plus éloignées. Nos résultats ne montrent aucune relation entre les distances génétique et géographique, bien que ces populations de montagne soient fortement différenciées au niveau génétique. Les populations de marmottes du Great Basin ont subi une importante dérive génétique tout au long de l'Holocène, dérive peu affectée par l'immigration.

 

Frey-Roos Fredy

Oral presentation

Fredy Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine Vienna, Savoyenstrasse 1, A 1160 Vienna, Austria.

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, subordinate, dispersal, Berchtesgaden National Park.

Long- and short-distance dispersal in subordinate alpine Marmots

(Marmota marmota)

To breed, juveniles of most animal species disperse from their birthplace. Generally dispersal is believed to effect high costs or even more to be risky. By this, natal dispersal has profound consequences for an individual’s fitness. Species typically have a characteristic pattern of dispersal, often biased by sex in terms of probability or distance.

In alpine marmots (Marmota marmota) younger animals take a subordinate rank towards the dominant, territorial animals. In each group the territorial male and female defend the group's home range against same-sex adult intruders. Among females, reproduction is restricted to territorial animals. In contrast, subordinate males are not entirely excluded from reproduction. Marmots may become territorial (i) by evicting a territory owner, or (ii) by taking over a vacant territorial position, either at home or after dispersal in other territories. Dispersal patterns of mature subordinate alpine marmots were studied in the Berchtesgaden National Park, Germany, from 1982 to 1996 with behavioural observations, life-trapping and telemetry.

Only long-distance dispersers (>500m, n= 22, mortality: 31.8%), but not short-distance dispersers (<500m, n= 20, 5.0%), had much higher mortality risk during summer than those staying in their group as subordinates (n= 75, 2.7%, p= 0.002). In this investigated male biased population (sex-ratio at weaning 1.5:1, n= 464, p< 0.005), females became territorial closer to their home territory than males. In both sexes the distance of resettlement did not affect (i) winter mortality after dispersal, (ii) the time period in territorial position, or (iii) reproductive success. This sex-biased dispersal pattern may be a consequence of the stronger competition among males for territorial positions and the high mortality risk in long-distance dispersal.

 

Frey-Roos Fredy

Présentation orale

Fredy Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine Vienna, Savoyenstrasse 1, A 1160 Vienna, Austria.

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, subordonné, dispersion, Parc National de Berchtesgaden.

Dispersion à courte et longue distance chez les marmottes alpines subordonnées (Marmota marmota).

Pour se reproduire, les juvéniles de la plupart des espèces animales se dispersent à partir de leur lieu de naissance. Généralement, on croit que la dispersion entraîne des coûts élevés ou même plus qu'elle est très risquée. De ce fait, la dispersion natale a des conséquences profondes sur la valeur sélective d'un individu. Les espèces ont typiquement un canevas caractéristique de dispersion, souvent biaisé par le sexe en termes de probabilité ou de distance.

Chez les marmottes alpines (Marmota marmota), les jeunes animaux ont un rang subordonné aux dominants, les animaux territoriaux. Dans chaque groupe, le mâle et la femelle territoriaux défendent le domaine vital du groupe contre les intrus adultes de même sexe. Chez les femelles, la reproduction est l'apanage des animaux territoriaux. Au contraire, les mâles subordonnés ne sont pas totalement exclus de la reproduction. Les marmottes peuvent devenir territoriales (i) en évinçant le propriétaire d'un territoire, ou (II) en envahissant une position territoriale vacante, soit dans son propre groupe, soit après dispersion dans d'autres territoires. Les canevas de dispersion des marmottes subordonnées matures ont été étudiés dans le Parc National de Berchtesgaden, en Allemagne, de 1982 à 1996, à l'aide d'observations comportementales, de piégeage et de la télémétrie.

Seuls les dispersants longue-distance (>500 m, n=22, mortalité : 31,8 %), contrairement aux dispersants courte-distance (<500 m, n=20, 5,0 %), ont un risque de mortalité plus élevé au cours de l'été que celui des animaux restant au sein de leur groupe comme subordonnés. Dans cette population à la sex-ratio biaisée (sex-ratio des mâles au sevrage 1,5:1, n=464, p<0,005), les femelles deviennent territoriales plus près de leur domaine natal que les mâles. Pour les deux sexes, la distance de réinstallation n'affecte pas (i) la mortalité hivernale après la dispersion, (ii) la durée dans une position territoriale, ou (iii) le succès reproducteur. Ce canevas de dispersion biaisée par le sexe peut être le résultat d'une compétition plus forte entre les mâles pour les territoires et le risque de mortalité élevé lors de la dispersion à longue distance.

 

Galkina L.I. & Taranenko D.E.

Oral presentation

Institute of Animal Systematics and Ecology SB RAS, Novosibirsk, Russia.

Key Words: Marmota baibacina, Gray or Altai or forest-steppe marmot, morphology, range

Morphological and range peculiarities of forest-steppe marmot.

When investigating the taxonomy of marmots of South Siberia we showed the peculiarities of the forest-steppe marmot concerning hair-colour, cranium and os penis structure (Galkina, 1962, 1970). The following peculiarities should be noted: marmot is dark-coloured, with black-brown hair tips on back, with well noticeable white wedge-shaped spot on chin. Abdomen coloration is not bright; it is yellow- or gray-red. The hair is thick with a length of guard-hair of 45-55 mm. The lateral projections on the front end of baculum are widely arranged, and the ripples are sharp. Marmot is large (n=25 males and 12 females). By mistake Gromov and Erbaeva (1995) regard it as the smallest form. The body length is 495 mm, the tail length is 130-200 mm, the foot length is 80-110 mm, and the mass is 3-6.3 kg in spring and 4.6-9,0 kg in autumn. The cranium is large, massive, with well-developed combs and relatively narrow cheekbones and not wide in mastoid part, comparatively small in height (in frontal part and occiput zone). The length of cranium is 96.0-108 mm.

Furthermore, forest-steppe marmot differs from the other M. baibacina according to its karyotypes, it has diploid number of chromosomes equal to 36 (Brandler, 1999; Brandler et al., 1999).

The range has a relict character. It is located between rivers Ob and Tom, including the Right Bank of Tom near Tomsk and Kemerovo. The whole area of forest-steppe Salair, Kolivan-Tomsk height, Kuznetsk hollow are inhabited by this animal. The area of its distribution does not cover the left bank of the river Ob (Galkina, 1964, 1967, 1970).

This marmot is one of the common representatives of Pleistocene tundra-forest-steppe complex of mammals that is widespread in southeastern Siberia (Galkina, Epiphantseva, 2000). One can suppose that similar forms of marmot still live in forest-steppe part of European Russia among the "bobac" group. Thereby, taking into account the character of morphological, karyological and range peculiarities of forest-steppe marmot, it is possible to revise its taxonomic status.

 

 

 

 

Galkina L.I. & Taranenko D.E.

Présentation orale

Institute of Animal Systematics and Ecology SB RAS, Novosibirsk, Russia.

Mots Clés : Marmota baibacina, marmotte grise ou de l'Altaï ou de la forêt-steppe, morphologie, aire de distribution.

Caractéristiques morphologiques et aire de distribution de la marmotte

de la forêt-steppe.

Lors de l'étude taxonomique des marmottes de la Sibérie méridionale, nous avons défini les caractéristiques de la coloration du pelage, du crâne, et la structure de l'os pénien de la marmotte des steppes-forêts (Galkina, 1962, 1970).

Ces caractéristiques sont les suivantes : coloration sombre avec des touffes brun noir sur le dos et une tache blanche triangulaire sur le menton. La coloration de l'abdomen est terne et jaune ou gris rouge. La fourrure est épaisse avec des poils de garde de 45-55 mm. Les saillies latérales de l'extrémité antérieure du baculum sont larges, les ondulations (sillons) étroites. Cette marmotte est de grande taille, contrairement à ce qu'ont affirmé par erreur Gromov & Erbaeva (1995) qui considéraient cette marmotte comme la plus petite. La longueur du corps est de 495 mm, celle de la queue est de 130-200 mm, celle des pattes de 80-110 mm ; sa masse est de 3-6,3 kg au printemps et de 4,6-9,0 kg à l'automne (n = 25 mâles et 12 femelles). Le crâne est important et massif avec des crêtes bien développées et des os malaires étroits dans leur partie mastoïdale, comparativement de faible hauteur (parties frontale et occipitale). La longueur du crâne est de 96,0-108 mm. De plus, cette marmotte diffère des autres M. baibacina par son caryotype, elle a un nombre diploÏde de chromosomes de 36 (Brandler, 1999 ; Brandler et al. 1999).

Son aire de distribution a un caractère relictuel. Elle est située entre l'Ob et le Tom, incluant la rive droite du Tom près de Tomsk et Kemerovo. Cette aire comprend les zone de forêt-steppe de Salair, les hauteurs du Kolivan-Tomsk et la dépression du Kuznetsk, mais ne couvre pas la rive gauche de l'Ob (Galkina, 1964, 1967, 1970).

Cette marmotte est l'un des représentants communs des mammifères du complexe toundra-forêt-steppe du Pléistocène qui s'étendait largement en Sibérie sud orientale (Galkina, Epiphantseva, 2000). On peut supposer que des formes similaires de marmottes vivent encore dans les forêts-steppes de la partie européenne de Russie parmi le groupe "bobac".

De ce fait et compte tenu des caractéristiques morphologiques, caryologiques et de distribution de la marmotte de la forêt-steppe, il est possible de réviser son statut taxonomique.

 

Hackländer Klaus & Arnold Walter

Oral presentation

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine Vienna, Austria, [email protected]

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, endocrinology, reproduction, prenatal environment.

Prenatal influences on reproductive life history in female Alpine marmot (Marmota marmota).

Behavioural endocrinologists uncovered surprising relationships between levels of prenatal exposure to gonadal hormones and variation in reproductive behaviour in adulthood. For example, prenatal effects on reproductive phenotype can have far-reaching consequences and may help to explain the physiological bases of biases in sex ratios, differences in adult competitive abilities and alternative reproductive tactics. In mice, female foetuses located between male foetuses (2M females) have higher testosterone titres than do their sisters located between two female foetuses (2F females). The latter females are less aggressive as adults, have shorter oestrus cycles, are sexually attractive to males and have a longer reproductive life than 2M females. In contrast to laboratory studies, where hormonal exposure of foetuses can be determined, evidence for the described phenomenon from the field is extremely rare or even absent. In this study we analysed if there are any effects of the intra-uterine environment on reproductive life history in female Alpine marmots. In sum, we included information on social status, reproduction and survival from 191 adult females, collected during a 14-year study in the Berchtesgaden National Park, Germany. The analysis revealed that the phenomenon found in the laboratory has obviously an important impact on reproductive life history in free-ranging Alpine marmots.

 

 

 

Hackländer Klaus & Arnold Walter

Présentation orale

Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine Vienna, Austria, [email protected]

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, endocrinologie, reproduction, milieu prénatal.

Influences prénatales sur l'histoire de vie reproductive chez les marmottes alpines femelles (Marmota marmota).

Les endocrinologistes comportementaux ont découvert des relations surprenantes entre les niveaux d'exposition prénatale aux hormones gonadiques et la variation du comportement reproducteur chez l'adulte. Par exemple, les effets prénataux sur le phénotype reproductif peuvent avoir des conséquences de grande portée et peuvent aider à expliquer les bases physiologiques des biais de la sex-ratio, des différences de capacités compétitives des adultes et les tactiques reproductives alternatives. Chez les souris, les fœtus femelles situés entre les foetus mâles (2M femelles) ont des taux de testostérones supérieurs à ceux de leurs sœurs situées entre deux fœtus femelles (2F femelles). Ces dernières, devenues adultes, sont moins agressives, ont des cycles oestriens plus courts, sont sexuellement attractives pour les mâles et une vie reproductive plus longue que les femelles 2M. Contrairement aux études de laboratoire, où l'exposition hormonale des fœtus peut être déterminée, les preuves de tels phénomènes dans le milieu naturel sont extrêmement rares ou même absentes. Dans cette étude, nous analysons les effets éventuels de l'environnement intra-utérin sur l'histoire reproductive chez les marmottes alpines femelles. En plus, nous incluons des informations sur le statut social, reproductif et la survie concernant 191 femelles adultes, suivies durant une étude de 14 ans dans le Parc National de Berchtesgaden, Allemagne. L'analyse a révélé que le phénomène mis en évidence au laboratoire a un impact important évident sur l'histoire de la vie reproductive des marmottes alpines sauvages.

 

Hackländer1 Klaus, Möstl2 Erich, Arnold1 Walter

Poster presentation

1Research Institute of Wildlife Ecology and 2Ludwig Boltzmann-Institute for Veterinary Endocrinology and Institute of Biochemistry, University of Veterinary Medicine Vienna, Austria, [email protected]

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, social stress, reproduction.

Reproduction and social stress in female Alpine marmots (Marmota marmota).

We studied mechanisms responsible for reproductive skew in female Alpine marmots (Marmota marmota). In each social group, only dominant females produced weaned young although subordinate females had similar body condition, were fertile as indicated by high levels of estradiol during the mating season, and started pregnancies occasionally. During the time window of gestation, dominant females initiated significantly more agonistic interactions against subordinate females. This results in significantly increased levels of glucocorticoids and decreased levels of progesterone in the latter. Our study suggest that reproductive suppression in female Alpine marmots is mediated via the negative effects of stress (glucocorticoids) on the activity of the hypothalamic-pituitary-gonadal axis. The strength of competition between subordinate and dominant females was affected by their relatedness. Unrelated subordinate females performed more attacks against the dominant female whereas amicable behaviour was observed mainly between dominant females and their daughters. These differences could be explained by differences between the level of indirect fitness for subordinate females by warming the offspring of the dominant female during hibernation. Reproductive suppression was apparently costly for dominant females, too, because reproductive success decreased with increasing numbers of adult subordinate females present in a group.

 

Hackländer1 Klaus, Möstl2 Erich, Arnold1 Walter

Présentation affichée

1Research Institute of Wildlife Ecology and 2Ludwig Boltzmann-Institute for Veterinary Endocrinology and Institute of Biochemistry, University of Veterinary Medicine Vienna, Austria, [email protected]

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, stress social, reproduction.

Reproduction et stress social chez les femelles de marmotte alpine

(Marmota marmota)

Nous avons étudié les mécanismes responsables du biais de reproduction chez les femelles de marmottes alpines (Marmota marmota). Dans chaque groupe social, seules les femelles dominantes produisent des jeunes sevrés. Cependant, les femelles subordonnées avaient des conditions corporelles similaires, étaient fertiles comme l'indiquaient de forts niveaux d'estradiol durant la saison d'appariement, et débutaient des grossesses occasionnellement. Durant la période de gestation, les femelles dominantes initient significativement plus d'interactions agonistiques contre les femelles subordonnées. Ceci entraîne un accroissement des niveaux de glucocorticoïdes et une diminution des niveaux de progestérone chez ces dernières. Notre étude suggère que l'inhibition reproductive des femelles de marmotte alpine est sous la dépendance d'effets négatifs du stress (glucocorticoïdes) sur l'activité de l'axe hypothalamo-hypophyso-gonadique. La force de la compétition entre femelles subordonnées et dominantes était affectée par leur apparentement. Les femelles subordonnées non apparentées attaquent plus souvent les femelles dominantes alors que des comportements amicaux étaient observés surtout entre femelles dominantes et leurs filles. Ces différences pourraient être expliquées par les différences entre le niveau de valeur sélective indirect des femelles subordonnées en réchauffant les descendants des femelles dominantes pendant l'hibernation. L'inhibition reproductrice était apparemment coûteuse pour les femelles dominantes, aussi, car le succès reproducteur décroît avec le nombre de femelles adultes subordonnées présentes dans le groupe.

 

Hume Ian D.

Oral presentation

School of Biological Sciences, University of Sydney, NSW 2006, Australia

Key Words: Marmota caligata, hoary marmot, Marmota marmota, alpine marmot, rodent, digestive function.

Aspects of digestive function in marmots.

Marmots are the largest members of the rodent family Sciuridae (squirrels), and share with the rest of the 267 species in the family a dentition and digestive tract that are best suited for a diet of seeds. This is potentially a problem for marmots, which are predominantly herbivorous rather than granivorous. How then can marmots be successful herbivores? A comparative study of digestive performance in one microtine rodent (a vole) and three sciurid rodents including Marmota caligata (hoary marmot) provided the answer. Voles are small herbivores with a highly developed colonic separation mechanism.

Digestive efficiency was significantly higher in the vole than in the two smaller sciurids but, at the body size of the marmot, sciurid digestive efficiency was similar to that of the vole despite the simple morphology and function of the marmot digestive tract. Even so, high digestive efficiency is likely to be achieved in marmots only if feeding on forage of low fibre content.

The importance of the hindgut (caecum and colon) to the nutrition of marmots is reflected in the relatively rapid hypertrophy of this part of the digestive tract in spring after emergence of Marmota marmota (alpine marmot) from their long winter hibernation.

 

Hume Ian D.

Présentation orale

School of Biological Sciences, University of Sydney, NSW 2006, Australia

Mots Clés : Marmota caligata, marmotte givrée, Marmota marmota, marmotte alpine, rongeur, fonction digestive.

Aspects de la fonction digestive chez les marmottes

Les marmottes sont les rongeurs les plus grands de la famille des Sciuridae (écureuils) et partagent avec les 267 espèces de la famille une dentition et un tractus digestif adaptés à un régime alimentaire granivore. Ceci est un problème potentiel pour les marmottes, qui sont essentiellement herbivores plutôt que granivores.

Comment les marmottes peuvent-elles être des herbivores efficaces? L'étude comparative du fonctionnement digestif d'un rongeur microtine (un campagnol) et de trois rongeurs sciuridés incluant Marmota caligata (marmotte givrée) apporte la réponse. Les campagnols sont de petits herbivores avec un mécanisme de séparation du colon hautement développé.

L'efficacité digestive est significativement supérieure chez le campagnol que chez les deux plus petits sciuridés mais à la taille corporelle de la marmotte, l'efficacité digestive des sciuridés est comparable à celle du campagnol malgré la morphologie et le fonctionnement plus simple du tractus digestif de la marmotte. Malgè tout, une forte efficacité digestive ne peut être atteinte chez les marmottes que si elles s'alimentent à partir de fourrage à faible contenu en fibres.

L'importance du gros intestin (cæcum et côlon) pour la nutrition des marmottes est reflétée par l'hypertrophie relativement rapide de cette partie du tractus digestif au printemps juste après la sortie d'hibernation chez Marmota marmota (marmotte alpine).

 

Kalthoff Daniela C.

Oral presentation

Institute of Palaeontology, University of Bonn, Nussallee 8, D-53115 Bonn, email: [email protected]

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, Marmota bobak, steppe marmot, Marmota primigenia, Pleistocen, phylogeny.

Late Pleistocene marmots from the Middle Rhine Region (Germany) and their phylogenetic relationships to the extant European species

Marmots were rather common in Late Pleistocene faunas. These large sciurids were widely spread in the European lower mountain ranges which is in contrast to the distribution of the two recent European species living only in the higher mountain ranges. Since a long time there is a debate whether the remains of the Pleistocene marmots should be assigned to the recent Alpine Marmot Marmota marmota, or to the Steppe Marmot M. bobak, or to the extinct Pleistocene M. primigenia.

Rich new finds of the genus Marmota from Late Pleistocene loess deposits of the Neuwied and Mainz basins represent for the first time an adequate basis to evaluate the taxonomic status of Late Pleistocene marmots north of the Alps. In the Middle Rhine Region two species can be distinguished: firstly the relatively big and well documented M. primigenia which is closely related to M. marmota, and secondly scarce finds of M. bobak. The latter is an immigrant from the east and migrated as far west as the Mainz basin. These results show that a taxonomic separation of the two recent European species was already established in the Late Pleistocene. Osteological comparison of the marmots from the Middle Rhine Region with fossil marmots from the Alps indicates that the today’s Alpine marmot descended from these Late Pleistocene Alpine populations and not from the "Rhenish" M. primigenia. With the reforestation at the end of the last glaciation M. primigenia became extinct in its habitats north of the Alps.

 

 

 

Kalthoff Daniela C.

Présentation orale

Institute of Palaeontology, University of Bonn, Nussallee 8, D-53115 Bonn, email: [email protected]

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, Marmota bobak , marmotte des steppes, Marmota primigenia, Pléistocène, phylogénie.

Marmottes de la fin du Pléistocène de la région centrale du Rhin (Allemagne) et leurs relations phylogénétiques avec les marmottes européennes actuelles.

Les marmottes étaient plutôt communes dans la faune de la fin du Pléistocène. Ces grands sciuridés étaient largement répandus dans les montagnes basses de l'Europe ce qui contraste avec la distribution des deux espèces récentes vivant uniquement dans les hautes montagnes. Depuis longtemps, il y a débat pour savoir si les marmottes fossiles du Pléistocène pourraient être attribuées à la marmotte alpine Marmota marmota actuelle ou de la marmotte des steppes M. bobak, ou la marmotte disparue du Pléistocène M. primigenia.

De nouvelles trouvailles importantes du genre Marmota dans des dépôts de lœss de la fin du Pléistocène du bassin de Neuweid et de Mainz constituent, pour la première fois, une base adéquate pour évaluer le statut taxonomique des marmottes de la fin du Pléistocène du nord des Alpes. Dans la région centrale du Rhin, deux espèces peuvent être distinguées : la première la relativement grande et bien documentée M. primigenia qui est étroitement apparentée à M. marmota, et la seconde rarement trouvée de M. bobak. La dernière est une immigrante de l'Est et a migré à l'Ouest aussi loin que le bassin de Mainz. Ces résultats montrent que la séparation taxonomique des deux espèces européennes actuelles était déjà établie à la fin du Pléistocène. La comparaison ostéologique des marmottes de la région centrale du Rhin avec des marmottes des Alpes indique que les marmottes alpines actuelles descendent de ces populations alpines de la fin du Pléistocène et non de la M. primigenia rhénane. Avec la reforestation de la fin de la dernière glaciation M. primigenia a disparu dans ces habitats du nord des Alpes.

 

Karels Tim J. & Hik David S.

Oral presentation

University of Alberta, Department of Biological Sciences, Edmonton, Alberta, Canada, T6G 2E9

*Current Address: Centre for Biodiversity Research, University of British Columbia, 6270 University Blvd. Vancouver, BC, V6T 1Z4.

Key Words: Marmota caligata, Hoary marmot, environmental change, demography.

Demographic responses of hoary marmots (Marmota caligata)

to environmental variation.

Hoary marmots (Marmota caligata) are the most widespread alpine dwelling marmot in North America. Only several studies have been conducted on this species and virtually no studies have been conducted during the last 20 years. The status of hoary marmot populations in North America is unknown and it is uncertain how hoary marmot populations respond to climate change and climate variability. In 1999, we initiated an intensive demographic and behavioural study of hoary marmots in the southwest Yukon, Canada. Over three years we monitored 160 marmots in a 3-km2 area. Variation in social group size (mean = 13 ± 4 S.E. individuals; range = 2 — 29) was correlated with standing crop biomass of forbs (r2 = 0.57, P < 0.01) indicating that social group size is limited by food abundance. Differences in reproduction reflected interannual variation in climate. In 2000, snowmelt was unusually late (12 days later than in 2001). Reproductive rates of adult marmots were greater in 2001 (birthrate = 83%, weaning rate = 79%) when snowmelt was early, compared to 2000 (birthrate = 65%, weaning rate = 67%) when snowmelt was late. Juvenile overwinter survival from 1999 to 2000 was 74% while survival from 2000 to 2001 was only 38%. Adult female was constant (80%) over both winters. Therefore it appears that hoary marmot populations are food limited, and that reproduction and juvenile survival are sensitive to interannual variation in spring conditions.

 

 

Karels Tim J. & Hik David S.Présentation orale

University of Alberta, Department of Biological Sciences, Edmonton, Alberta, Canada, T6G 2E9

*Current Address: Centre for Biodiversity Research, University of British Columbia, 6270 University Blvd. Vancouver, BC, V6T 1Z4.

Mots Clés : Marmota caligata, marmotte givrée, changement du milieu, démographie, Yukon, Canada.

Réponses démographiques des marmottes (Marmota caligata)

aux variations du milieu.

Les marmottes givrées (Marmota caligata) sont les marmottes alpines les plus répandues en Amérique du Nord. Seules quelques études ont été menées sur cette espèce et pratiquement aucune durant les 20 dernières années. Le statut des populations de marmottes givrées d'Amérique du Nord est inconnu et la façon dont les populations répondent aux changements et à la variabilité climatiques reste discutée. En 1999, nous avons initié une étude démographique et comportementale intensive des marmottes givrées du sud-ouest du Yukon, Canada. Sur trois ans, nous avons suivi 160 marmottes sur une aire de 3 km2. La variation de la taille du groupe social (moyenne et écart-type = 13 ± 4 individus ; étendue = 2-29) est en corrélation avec la biomasse des dicotylédones (r2 = 0,57, P < 0,01) indiquant que la taille du groupe social est limitée par l'abondance de nourriture. Les différences de reproduction reflètent les variations interannuelles du climat. En 2000, la fonte des neiges fut inhabituellement tardive (12 jours plus tard qu'en 2001). Le taux de reproduction des marmottes adultes fut supérieur en 2001 (taux de naissances = 83 %, taux de sevrage = 79 %), alors que la fonte des neiges était précoce, à celui de 2000 (taux de naissances = 65 %, taux de sevrage = 67 %), alors que la fonte des neiges fut tardive. La survie hivernale des juvéniles de 1999 à 2000 fut de 74 %, alors que de 2000 à 2001, elle ne fut que de 38 %. Le taux de survie des femelles adultes fut constant (80 %) au cours des deux hivers. Par conséquent, il apparaît que les populations de marmottes givrées sont limitées par la nourriture, et que la reproduction et la survie juvénile est sensible aux variations interannuelles des conditions printanières.

 

Keeley T., Graham L., Campbell A., Howell C. & MacDonald S.

Oral presentation

School of Biological Sciences, University of Sydney, NSW 2006, Australia.

Key Words: Marmota vancouverensis, Vancouver Island Marmot, reproductive behaviour, endocrinology, captivity.

Reproductive behaviour and endocrinology of the Vancouver Island Marmot for use in Captive breeding programs.

The Vancouver Island Marmot (Marmota vancouverensis) is one North America's most endangered species with fewer than 100 individuals remaining. Captive breeding programs have been established in four facilities in Canada in hope of rebuilding the wild population through future reintroduction programs however, very little is known about the reproductive physiology of the Vancouver Island Marmot. A better understanding of reproduction and breeding behaviors is essential to improve current captive breeding husbandry programs. Fecal samples were obtained from adult marmots 3 years and older on a daily basis as a non-invasive method of monitoring reproductive status. Enzyme immunoassays were validated for quantifying testosterone, estrogen and progesterone metabolites in fecal samples for this species. Security cameras in animal enclosures and infrared cameras mounted in nestboxes connected to 24-hour time-lapse VCRs and monitors provided the behavioral data for analysis. Preliminary results suggest fecal pregnanes can be used to monitor ovulation and conception with a non-pregnant luteal phase of 7-14 days and a gestation of 30 days. Hormone profiles correlated strongly with changes in breeding behavior. Breeding behavior determined through examination of duration, frequency and sequence of all behaviors indicates that 95% of all copulation occur within the nestbox and is preceded by wrestling 50% of the time. Observational data combined with hormonal analysis suggests Vancouver Island Marmots are induced ovulators and multiple breeding attempts may be required for ovulation and conception. Animal age, environment, and quality of copulation may also be factors affecting ovulation. Monitoring breeding behavior is a useful means of indicating of estrus, conception and pregnancy, which can also be supported by the hormonal analysis of daily fecal samples of the individual animals.

 

 

Keeley T., Graham L., Campbell A., Howell C. & MacDonald S.

Présentation orale

School of Biological Sciences, University of Sydney, NSW 2006, Australia.

Mots Clés : Marmota vancouverensis, marmotte de l'île de Vancouver, reproduction, endocrinologie,

captivité.

Comportement reproducteur et endocrinologie de la marmotte de l'île de Vancouver dans le cadre des programmes d'élevage en captivité

La marmotte de l'île de Vancouver (Marmota vancouverensis) est l'une des espèces les plus menacées d'Amérique du Nord dont moins de 100 individus subsistent. Des programmes d'élevage en captivité ont été mis en place dans quatre installations au Canada dans l'espoir de reconstruire la population sauvage grâce à des programmes futurs de réintroductions. Cependant, la physiologie reproductive et les comportements reproducteurs de la marmotte de l'île de Vancouver sont très peu est connus. Une meilleure compréhension des comportements reproducteurs et de l'élevage est essentielle pour améliorer les programmes actuels d'élevage en captivité. Des échantillons fécaux journaliers ont été obtenus à partir de marmottes adultes de trois ans et plus grâce à une méthode non-invasive de suivi du statut reproducteur. Des tests immunologiques d'enzymes ont été validés pour quantifier les métabolites de la testostérone, des œstrogènes, de la progestérone dans les échantillons fécaux de cette espèce. Des caméras de surveillance dans les enceintes d'élevage et des caméras infrarouges dans les nids, connectées à des magnétoscopes à enregistrement continu et des écrans de contrôle, ont fourni les données comportementales à analyser. Les résultats préliminaires suggèrent que les métabolites de la progestérone contenus dans les fèces peuvent être utilisés pour contrôler l'ovulation et la conception avec une phase lutéale de 7-14 jours et de gestation de 30 jours. Les profils hormonaux sont fortement en corrélation avec les changements du comportement reproducteur. Le comportement reproducteur déterminé à l'aide de la durée, la fréquence et la séquence de tous les comportements indiquent que 95 % de toutes les copulations se produisent à l'intérieur du nid et sont précédées par des luttes dans 50 % des cas. Les données d'observation combinées avec l'analyse hormonale suggèrent que les marmottes de l'île de Vancouver soient induites à ovuler et que les tentatives multiples d'appariement sont nécessaires à l'ovulation et à la conception. L'âge de l'animal, le milieu et la qualité de la copulation peuvent aussi être des facteurs affectant l'ovulation. Le suivi du comportement reproducteur est un moyen utile pour connaître l'œstrus, la conception et la gestation, ce qui peut être aussi fourni par l'analyse hormonale d'échantillons fécaux journaliers des individus.

 

Klukina Anna I., Rubtsov Alexander S., Nikol'skii A. A.

Oral presentation

State Darwin Museum, Moscow, Russia.

Key Words: Eurasian marmots, mammals, call, collection.

The digital collection of Eurasian marmots' calls.

From 1967 by the research fellows of the department of vertebrate zoology of Moscow State University marmots' calls are collected in field conditions. The recordings of 6 species were taken on the vast area in former Soviet Union and in Mongolia. The whole length of the recordings is about 30 hours. Volume and structure of the data represents both population and geographic variability of vocalization of each species (in brackets - number of geographical places of recording, number of animals): M. bobak (15, 522); M. baibacina (14, 48); M. sibirica (27, 164); M. camtschatica (3, 26); M. caudata (35, 243); M. menzbieri (1, 53); M. bobak x M. baibacina (14, 116). The originals of records and field journals with the information on the recordings are kept in the department of vertebrate zoology of the Moscow State University. Besides marmots, the collection includes recordings of 60 species of mammals taken in field conditions as well. Unfortunately, a tape on which originals of phonograms are kept, lose their quality, so it is possible that very important material will be lost. Modern methods of computer processing of sound let us prolong the time of keeping of phonograms by transforming them in digital form and re-recording them on compact discs. To save this unique collection, State Darwin Museum gave the opportunity to digit whole collection of the Moscow University. Nowadays all marmots' calls are digitised. Those recordings are kept on CDs in WAV-files. The collection includes 18 CDs, each of them is represented by 2 copies - working and reserve. Text information from field journals is kept in database. Information about the collection place of each record is represented in the database by two ways - text description and geographic coordinates and can be reflected in graphic form by using GIS-technologies. Details of the organisation of database of digital collection will be demonstrated in our report.


Klukina Anna I., Rubtsov Alexander S., Nikol'skii A. A.

Présentation orale

State Darwin Museum, Moscow, Russia.

Mots Clés : Marmottes eurasiennes, mammifères, cris, collection.

La collection numérisée de cris des marmottes eurasiennes.

Depuis 1967, des cris de marmottes sont enregistrés sur le terrain par les chercheurs du département de Zoologie des Vertébrés de l'Université d'Etat de Moscou. Les enregistrements de 6 espèces ont été réalisés sur les territoires de l'ancienne Union Soviétique et de la Mongolie. L'ensemble des enregistrements représente environ 30 heures. Le volume et la structure des données représentent, à la fois, la variabilité populationnelle et géographique de chaque espèce (entre parenthèses : nombre de sites géographiques et nombre d'animaux) : M. bobak (15, 522) ; M. baibacina (14, 48) ; M. sibirica (27, 164) ; M. camtschatica (3, 26) ; M. caudata (35, 243) ; M. menzbieri (1, 53) ; M. bobak x M. baibacina (14, 116). Les enregistrements originaux et les journaux de bord avec les informations correspondantes sont conservés au département de Zoologie des Vertébrés de l'Université d'Etat de Moscou. En plus des marmottes, la collection comprend les enregistrements dans leur milieu de 60 espèces de mammifères. Malheureusement, une des bandes magnétiques originales sur laquelle étaient enregistrés les phonogrammes originaux a perdu ses qualités, il est ainsi possible qu'une partie importante du matériel soit perdue. Des méthodes modernes de traitement des sons nous permettent de prolonger la durée de conservation des phonogrammes en les numérisant puis en les réenregistrant sur un disque compact. Pour sauver cette collection unique, le Muséum Darwin a permis de numériser l'ensemble de la collection de l'Université de Moscou. Actuellement, tous les cris de marmottes sont numérisés. Ces enregistrements sont conservés sur des disques compacts au format WAV. La collection comprend 18 disques compacts, chacun d'eux représenté par deux copies : une de travail et une de réserve. Les informations des journaux de bords sont conservées en base de données de deux façon : descriptions et coordonnées géographiques qui peuvent être mise en graphique en utilisant la technologie SIG. Nous ferons la démonstration de l'organisation de la base de données de la collection digitale.

 

Kolesnikov V.V.

Oral presentation

Zhitkov All-Russian Research Institute of Game management and fur farming, Engels str., 610601, Kirov, Russia.

Mots Clés : Marmota bobak, steppe marmot, survival rate, population.

Some peculiarities of steppe marmot survival rate

The survival rate — a reverse function of the death rate. That is the probability to live till the next year. The survival rate index is necessary for mathematical and electronic modeling of populations. The problem is that it is difficult to obtain population characteristics. Observations of many years on the marked steppe marmots give an opportunity to find those characteristics for a number of populations and compare them. The survival rate value is associated with the most important events in the life of animals. For example, in steppe marmots: the first year of life is a difficult period, and so the survival rate is low; the second year is a passive period, and the survival rate is usually the highest. The period of sexual maturity and search for a partner falls on the third and fourth years of life. The survival rate during that period is slightly lower and depends on the opportunity to create a new family or to take the place of died parents in breeding pairs. The survival rate of adults is higher than that of fingerlings, but lower than that of sub-adults. That may be caused by the fact that adults are endangered when guarding their sites, preserving their families and breeding their offspring. It was found that in females when giving birth to kits the survival rate decreases (the coefficient of correlation between the activity in reproduction and the death rate is from 0.81 to 0.94). The irregularity of giving birth between years equalizes the survival rate average index to the level of adult males.

The Figure shows that in the Don population (don) the survival rate in all age groups is higher. It is evident that the animals live in more optimal conditions than others. And the northernmost population — the Udmurtain one (udm) has been created artificially. It is obviously on the verge of survival. The opportunities of marmot survival are approximately between "don" and "udm".

Fig. Survival rate of various steppe marmot groups according to their sex and age structure. On the left — males; on the right — females. don — Russia, Voronezh region, Kantimirovka district; kaz — Kazakhstan, Akmola region, Yermentau district; tat — Russia, Tatarstan, Aznakaevo district; udm — Russia, Udmurtia, Karakulino district.

Taux de survie de différents groupes de marmottes des steppes selon le sexe et la structure d'âge. A gauche : les mâles ; à droite : les femelles. Don : Russie, région de Voronezh, district de Kantimirovka ; kaz : Kazakstan, région d'Akmola, district de Yermentau ; tat : Russie, Tatarstan, district d'Aznakaevo ; udm : Russie, Oudmourtie, district de Karakulino.

 

Kolesnikov V.V.

Présentation orale

Zhitkov All-Russian Research Institute of Game management and fur farming, Engels str., 610601, Kirov, Russia.

Mots Clés : Marmota bobak, marmotte des steppes, taux de survie, population.

Quelques particularités du taux de survie de la marmotte des steppes

Le taux de survie, fonction inverse du taux de mortalité, est la probabilité de vivre jusqu'à l'année suivante. L'indice du taux de survie est nécessaire pour modéliser mathématiquement et électroniquement les populations. Le problème est qu'il est difficile d'obtenir les caractéristiques des populations. L'observation pendant plusieurs années de marmottes des steppes marquées permet de définir les caractéristiques de plusieurs populations et de les comparer. Le taux de survie est dépendant de tous les événements importants de la vie des animaux. Par exemple, chez les marmottes des steppes, la première année de la vie est une période difficile et aussi le taux de survie est faible ; la seconde année est une période neutre et le taux de survie est habituellement le plus élevé. La troisième et la quatrième année correspondent à la période de maturité sexuelle et de recherche d'un partenaire. Le taux de survie au cours de cette période est légèrement plus faible et dépend de la possibilité de créer une nouvelle famille ou de prendre la place d'un parent décédé du couple reproducteur. Le taux de survie des adultes est supérieur à celui des jeunes, mais inférieur à celui des sub-adultes. Ceci est peut être du au fait que les adultes encourent des dangers en surveillant leurs sites, défendant leur famille et élevant leur progéniture. Il a été montré que les femelles qui donnent naissance aux jeunes ont un taux de survie décroissant (le coefficient de corrélation entre l'activité reproductrice et le taux de mortalité varie de 0,81 à 0,94). L'irrégularité des gestations d'une année à l'autre égalise le taux de survie moyen au niveau de celui des mâles adultes.

Les figures montrent que le taux de survie de la population du Don (Don) de tous les groupes d'âge est supérieur. Ces animaux vivent dans des conditions plus optimales que les autres. La population la plus nordique, la population d'Udmurtain (udm) a été créée. Il est évident qu'elle frise la survie. Les survies des marmottes sont approximativement comprises entre celle de don et d'udm.

 

Lenti Boero Daniela

Oral presentation

Faculty of Pedagogical Sciences, University of Urbino & Laboratory of Bioacoustics and Comparative Analysis of Behaviour and Cognitive Functions, University of Milan, Italy.

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, habitat choice, census.

Habitat choice and census techniques in alpine marmot: a review of current literature.

In the last decades studies were performed on density and distribution (Lenti Boero 1988, 1999; Sala et al. 1988, Solari 1988a,b, Peracino & Bassano 1990, Grimod et al. 1991, Bassano et al. 1992, Chiesura Corona 1992, Macchi et al. 1992, Muller 1992, Nebel et al. 1992, Neet 1992, Rodrigue et al. 1992, Ventura Luini 1992, Vita 1992, Leoni et al. 1993, Frigerio et al. 1996, Panseri et al. 1996).

Many studies suggest that altitude, sun-exposure, sun-shine duration, slope, anthropic pressure, available food period, soil composition, and the interactions among them, influence distribution and habitat choice in alpine marmots.

Unfortunately not all authors include the same parameters in their studies, thus comparison among studies is difficult. In this presentation all known studies are reviewed and discussed and compared with published and unpublished data gathered during a long term field study in the Alps. The aim is to devise some preliminary common grids for marmot census.

 

 

 

Lenti Boero Daniela

Présentation orale

Faculty of Pedagogical Sciences, University of Urbino & Laboratory of Bioacoustics and Comparative Analysis of Behaviour and Cognitive Functions, University of Milan, Italy.

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, choix de l'habitat, recensement.

Choix de l'habitat et techniques de recensement de la marmotte alpine : revue de la littérature.

Introduction. Au cours de ces dernières années, des études ont été réalisées sur la densité et la distribution des marmottes alpines (Lenti Boero 1988, 1999 ; Sala et al. 1988, Solari 1988a,b ; Peracino & Bassano 1990 ; Grimod et al. 1991 ; Bassano et al. 1992 ; Chiesura Corona 1992 ; Macchi et al. 1992 ; Muller 1992 ; Nebel et al. 1992 ; Neet 1992 ; Rodrigue et al. 1992 ; Ventura Luini 1992 ; Vita 1992 ; Leoni et al. 1993 ; Frigerio et al. 1996 ; Panseri et al. 1996).

De nombreuses études suggèrent que l'altitude, l'exposition, la durée d'ensoleillement, la pente, la pression anthropique, la période d'accès à la nourriture, la composition du sol et leurs interactions, influencent la distribution et le choix de l'habitat des marmottes alpines.

Malheureusement, tous les auteurs n'ont pas inclus les mêmes paramètres dans leurs études, la comparaison entre ces études est difficile. Au cours de cette présentation, toutes les études connues sont revues, discutées et comparées avec les données, publiées et non publiées, recueillies au cours d'une étude de terrain à long terme menée dans les Alpes. Le but est de proposer des grilles communes préliminaires de recensement des marmottes.

 

Lenti Boero Daniela

Oral presentation

Faculty of Pedagogical Sciences, University of Urbino & Laboratory of Bioacoustics and Comparative Analysis of Behaviour and Cognitive Functions, University of Milan, Italy.

Social interactions in a colony of alpine marmots (Marmota marmota L.)

Introduction. The alpine marmot (Marmota marmota L.) is a territorial species which lives in family groups made of a monogamous pair and offspring. The social interactions within a colony are differentiated because amicable interactions most frequently happen within a familiar group and agonistic interactions are observed mostly between neighbours and at the boundaries of territories (Lenti 1987, 1992). In this presentation the type and function of social interactions in keeping social bonds in the colony are fully described and further investigated. Methods. The data were collected during a field study which took place from 1985 until 1992 during the months of July, August and September at the Gran Paradiso National Park, Valle d'Aosta, Italy. The study area was located at 2300 m asl, above timberline and animals were individually recognized by means of trapping. Results. Both amicable and agonistic interactions can be further subdivided in many subcategories which serve a highly differentiated social communication: amicable interactions consist in play, grooming, greetings and sniffing, agonistic interaction consist in chasing and fighting. In the monogamous pair social grooming seems to be more reciprocated than in other age and sex classes, social play bouts can be observed across different age and sex class of siblings until two or three years of age. Marmots belonging to different families never forage at distance shorter than five m without developing agonistic interactions. Essential references: Arnold W. 1990a. The evolution of marmot sociality: 1. Why disperse late? Behavioral Ecology and Sociobiology 27: 229-237. - Lattman P. 1973. Beitrage zur oekologie und zum verhalten des Alpenmurmeltieres. Ergebnisse wiss. Unt. Schw. National Park (XI) 66: 275-347. Lenti Boero D. 1999. Population dynamics mating system and philopatry in a high altitude colony of alpine marmots (Marmota marmota L.). Ethology, Ecology & Evolution, 11: 105-122. Zelenka G. 1965. Observations sur l'ecologie de la marmotte des Alpes. La terre et la Vie 19: 238-256.

 

 

 

Lenti Boero Daniela

Présentation orale

Faculty of Pedagogical Sciences, University of Urbino & Laboratory of Bioacoustics and Comparative Analysis of Behaviour and Cognitive Functions, University of Milan, Italy.

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, comportements sociaux, groupes familiaux.

Interactions sociales dans une colonie de marmottes alpines

(Marmota marmota L.).

Introduction. La marmotte alpine (Marmota marmota L.) est une espèce territoriale qui vit en groupes familiaux composés d'un couple monogame et de leurs descendants. Les interactions sociales au sein d'une colonie sont différenciées car les interactions amicales sont plus fréquemment observées à l'intérieur d'un groupe familial et les interactions agonistiques entre groupes voisins à la frontière de leurs territoires (Lenti 1987, 1992). Les types et les fonctions de ces interactions sociales dans le maintien des liens sociaux d'une colonie sont décrits et analysés. Méthodes. Les données ont été collectées durant une étude de terrain entre 1985 et 1992 pendant les mois de juillet, août et septembre dans le parc National du Grand Paradis, vallée d'Aoste, Italie. Le site d'étude était situé à 2300 m d'altitude, au-dessus de la limite des arbres et les animaux marqués individuellement après capture. Résultats. Les interactions amicales et agonistiques peuvent être subdivisées en sous-catégories permettant une communication sociale fortement différenciée : les comportements amicaux consistent en jeu, toilettages, salutations et reniflements, alors que les comportements agonistiques se subdivisent en poursuites et combats. Les couples monogames se toilettent mutuellement plus que les autres classes d'âge ou de sexe, les séquences de jeu sociaux peuvent être observées à différents âges et sexe chez les frères et sœurs jusqu'à deux ou trois ans. Les marmottes de différents groupes familiaux ne s'alimentent jamais à moins de 5 m de distance sans développer des interactions agonistiques. Principales références : Arnold W. 1990a. The evolution of marmot sociality: 1. Why disperse late? Behavioral Ecology and Sociobiology 27: 229-237. - Lattman P. 1973. Beitrage zur oekologie und zum verhalten des Alpenmurmeltieres. Ergebnisse wiss. Unt. Schw. National Park (XI) 66: 275-347. Lenti Boero D. 1999. Population dynamics mating system and philopatry in a high altitude colony of alpine marmots (Marmota marmota L.). Ethology, Ecology & Evolution, 11: 105-122. Zelenka G. 1965. Observations sur l'ecologie de la marmotte des Alpes. La terre et la Vie 19: 238-256.

 

Lyapunova Elena A. & Brandler Oleg V.

Poster presentation

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Key Words: Marmota, palearctic marmots, Hybridization, molecular genetic.

Study of remote hybridization in Palearctic marmots (Marmota, Sciuridae, Rodentia) based on molecular genetic data.

 

The study of genetic differences between all of marmots’ species of Holarctic was made by the method of sequencing of cytochrome b gene (Lyapunova et al., 1995 ; Steppan et al., 1999), and between 5 Palearctic species Marmota baibacina, M. bobak, M. camtschatica, M. caudata, M. menzbieri by the protein electrophoresis method (Mezhzherin et al., 1999). Sequencing of mtDNA region about 800 bp concerning gene of cytochrome b has shown that species distinctions in this group are equal 8-10 % of replacements of the bases. Though there are smaller distinctions between some closely related species, for example, bobak/baibacina - 6 %. The level of subspecies distinctions at marmots, for example M. flaviventris, averages 3-4 %. Small distinctions between such well differentiated species as M. caudata and M. menzbieri (4-5 %) are surprised on this background, especially because the electrophoresis researches have shown the greatest divergence between just these species. Two subspecies of M. caudata, from Tian-Shan and Himalayas are investigated. The distinctions between them average 3-4 %. Thus, the distinctions between M. caudata and M. menzbieri based on cytochrome b corresponds to subspecies level. As known, mtDNA, in which a gene of cytochrome b is located, has a cytoplasmic inheritance. The obtained results can be explained if mtDNA of caudata had transmigrated to menzbieri by hybridization. The level of caudata menzbieri distinctions (6%) accumulated since these forms developed independently impels us to conjecture that this event was earlier of the last glaciation, when areas of these two species became semisympatric. In every case, we can say that an area of menzbieri was very little when the speculative caudata menzbieri hybridization intervened. The presumable existence of marmots' hybrids is described earlier for bobak/baibacina and baibacina/sibirica (Nikol'skii et al., 1983; Formozov et al., 1986). However hybridization between such well differentiated forms as caudata and menzbieri has seemed impossible. Many data indicating existence of terrestrial vertebrate hybridization have appeared recently. This problem was already investigated thoroughly on amphibians, reptiles and birds. Its role in speciation was shown. The natural hybridization in mammals became known only recently due to application of genetic methods of researches. By an opportunity of hybridization of the so distant forms, apparently, it takes place in mammals too and can play some role in their speciation.

 

 

 

Lyapunova Elena A. & Brandler Oleg V.

Présentation affichée

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Mots Clés : Marmota, marmottes paléarctiques, hybridation, génétique moléculaire.

Étude d'hybridation éloignée chez les marmottes paléarctiques (Marmota, Sciuridae, Rodentia) sur la base de données de génétique moléculaire.

L'étude des différences génétiques entre toutes les espèces de marmottes holarctiques a été réalisée avec la méthode de séquençage du gène du cytochrome b (Lyapunova et al., 1995 ; Steppan et al., 1999), et entre 5 espèces paléarctiques Marmota baibacina, M. bobak, M. camtschatica, M. caudata, M. menzbieri par la méthode de l'électrophorèse des protéines (Mezhzherin et al., 1999). Le séquençage de la région de l'ADN mt autour de 800 bp concernant le gène du cytochrome b a montré que les différences interspécifiques dans ce groupe correspondent au remplacement de 8-10 % des bases. Bien qu'il y ait de faibles différences entre des espèces étroitement apparentées, comme bobak / baibacina, 6 %. Le niveau de différences des sous-espèces de marmottes, par exemple M. flaviventris, est en moyenne de 3-4 %. De faibles distinctions entre des espèces bien différenciées, comme M. caudata et M. menzbieri (4-5 %), sont surprenantes dans ce cadre, d'autant plus que les recherches électrophorètiques ont montré que les divergences entre ces deux espèces étaient les plus importantes. Deux sous-espèces de M. caudata, l'une du Tien Chan et l'autre de l'Himalaya, ont été étudiées. Les différences entre elles sont en moyenne de 3-4 %. Ainsi, les différences entre M. caudata et M. menzbieri sur la base du cytochrome b correspondent à un niveau sous-spécifique. Comme nous savons que l'ADNmt, dans lequel un gène du cytochrome b est localisé, a un héritage cytoplasmique, les résultats obtenus pourraient s'expliquer si l'ADN mt de caudata a transmigré chez menzbieri par hybridation. Le niveau de distinction caudata/menzbieri (6 %) accumulé depuis que ces formes se sont développées indépendamment nous conduit à postuler que cet évènement a précédé la dernière glaciation, quand les aires de distribution de ces deux espèces devinrent semisympatriques. Dans tous les cas, nous pouvons dire que l'aire de menzbieri était très réduite quand l'hybridation caudata X menzbieri postulée intervint. L'existence présumée de marmottes hybrides a été formulée précédemment pour bobak/baibacina et baibacina/sibirica (Nikol'skii et al., 1983 ; Formozov et al., 1986). Cependant, l'hybridation entre des formes aussi bien différenciées comme caudata et menzbieri avait semblé impossible. De nombreuses données indiquant l'existence d'hybridation entre des vertébrés terrestres sont apparues récemment. Ce problème a été étudié précisément chez les amphibiens, les reptiles et les oiseaux. Son rôle dans la spéciation a été démontré. L'hybridation naturelle chez les mammifères n'est connue que depuis l'utilisation de méthodes génétiques. L'opportunité de l'hybridation de formes si distantes a, apparemment, eu lieu chez les mammifères aussi et peut avoir joué un rôle dans leur spéciation.

 

 

Lyapunova Elena A. & Brandler Oleg V.

Poster presentation

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Key Words: Marmota vancouverensis, Vancouver Island Marmot, genetic, reintroduction.

Genetic approaches for rehabilitation of Vancouver marmot population

Species Marmota vancouverensis was described in 1911 by H.S. Swarth. Fur coloration is a very important feature for marmots’ taxonomy. M. vancouverensis was described by its melanistic coloration and insular distribution (Vancouver Island, Canada). These two criteria are used in the diagnostic tables for the species (Hall, 1981).

The recent ecological studies of M. vancouverensis made on Vancouver Island were performed, because of abrupt decreasing of the species numbers. There were about 300 specimens at the beginning of 90s, to this millennium only several dozens remain.

M. vancouverensis has chromosomal set with 42 chromosomes. M. flaviventris and M. caligata have the same numbers of chromosomes (Rausch, Rausch, 1965; 1971). The molecular data (cytochrome b sequences) obtained by us (Steppan et al., 1999) showed that M. vancouverensis is closely related to M. caligata (99% ML bootstrap) comparing other marmots (63-80%).

Such close relationship testifies that M. vancouverensis is not a species but only melanistic form of M. caligata. Specific patterns of behaviour of insular and continental forms mentioned by some scientists (Barash, 1989) depend on variability of habitats as in other marmot species, for example, M. bobak. Such differences can not be used for dividing these forms into two species. Other morphological characteristics don't show up species' differences. We propose to consider vancouverensis as a subspecies of M. caligata.

Practical recommendations for rehabilitation of Marmota caligata vancouverensis ensure the molecular phylogeny analysis. The cause of extinction is lack of genetic diversity and closely related crossing caused homozygotization of lethals. As we consider M.c. vancouverensis as a melanistic form of M. caligata we recommend for recovery of numbers of very interesting insular form to introduce melanists of M. caligata from continent to the island. Marmots often have melanists in nature, it is possible to catch black M. caligata in the wild habitat. The second way is to cross vancouverensis and caligata in captivity and select black specimens for further breeding and reintroduction.

This allows restoring the genetic diversity and taking off negative impact of inbreeding, especially homozygotization of lethals. Such approaches to conservation of insular isolate not in the least diminish necessity of the Vancouver marmot conservation. Strategy for species conservation includes conservation of populations as a structural unit of species. It is especially important for this very interesting and peculiar insular population which is undoubtedly a national property of Canada and world nature.

 

 

 

Lyapunova Elena A. & Brandler Oleg V.

Présentation affichée

Institute of Developmental Biology, Russian Academy of Sciences, 26 Vavilov str., Moscow 117334, Russia. E-mail: [email protected]

Mots Clés : Marmota vancouverensis, marmotte de l'île de Vancouver, génétique, réintroduction

Approches génétiques de la réhabilitation de la population de marmotte de Vancouver

L'espèce Marmota vancouverensis a été décrite en 1911 par H.S. Swarth. La coloration du pelage est une caractéristique très importante pour la taxonomie des marmottes. M. vancouverensis a été décrite par sa coloration mélanique et sa distribution insulaire (île de Vancouver, Canada). Ces deux critères sont utilisés dans les tableaux de diagnostic des espèces (Hall, 1981).

Des études écologiques récentes de M. vancouverensis ont été réalisées sur l'île de Vancouver du fait de la chute brutale de l'effectif de l'espèce. Il y avait environ 300 individus au début des années 90, et seulement quelques douzaines au début de ce millénaire.

M. vancouverensis a un ensemble de 42 chromosomes. M. flaviventris et M. caligata ont le même nombre de chromosomes (Rausch & Rausch, 1965, 1971). Les données moléculaires (séquences de cytochrome b) que nous avons obtenu (Steppan et al., 1999) ont montré que M. vancouverensis est étroitement apparentée à M. caligata (99 % ML bootstrap) comparée aux autres marmottes (63-80 %).

Une telle proximité témoigne que M. vancouverensis n'est pas une espèce mais seulement une forme mélanique de M. caligata. Des canevas comportementaux spécifiques des formes insulaires et continentales mentionnés par des scientifiques (Barash, 1989) dépendent de la variabilité des habitats comme chez d'autres espèces, par exemple M. bobak. De telles différences ne peuvent pas être utilisées pour séparer des formes en deux espèces. Les autres caractéristiques morphologiques ne montrent aucune différence spécifique. Nous proposons de considérer vancouverensis comme une sous-espèce de M. caligata.

Les recommandations pratiques pour la réhabilitation de Marmota caligata vancouverensis assurent l'analyse phylogénétique moléculaire. La cause de l'extinction est l'absence de diversité génétique et les croisements entre apparentés ont causé des homozygoties létales. Comme nous considérons que M. c. vancouverensis est une forme mélanique de M. caligata, nous recommandons pour le rétablissement de l'effectif de cette forme insulaire mélanique très intéressante d'introduire des M. caligata mélanisées du continent sur l'île. Les marmottes sont souvent mélaniques dans le milieu naturel, il est possible de capturer des M. caligata sombres dans le milieu naturel. La seconde façon est de croiser des vancouverensis et des caligata en captivité et de sélectionner les spécimens sombres pour des reproductions ultérieures et la réintroduction.

Ceci permettra de restaurer la diversité génétique et de supprimer l'impact négatif de la consanguinité, particulièrement les homozygoties létales. De telles approches de la conservation d'un isolat insulaire ne supprime pas la nécessité de la conservation de la marmotte de Vancouver. La stratégie de conservation spécifique inclut la protection des populations comme unité structurale de l'espèce. Ceci est particulièrement important pour cette population très intéressante et particulièrement insulaire qui est sans aucun doute propriété nationale du Canada et du Monde.

 

McAdie Malcolm, Howell Colette, Rempel Debbie & Wenman Rick

Oral presentation

Captive Breeding Coordinator / Project Veterinarian, Marmot Recovery Foundation, c/o British Columbia Ministry of Water, Land & Air Protection, 2080A Labieux Road, Nanaimo, British Columbia, Canada V9T 6J9.

Marmot Keeper, Toronto Zoo, 361A Old Finch Avenue, Scarborough, Ontario, Canada M1B 5K7.

Marmot Keeper, Mountain View Breeding & Conservation Centre, 8011-240 th Street, Langley, British Columbia, Canada V3A 4P9.

Marmot Keeper, 1300 Zoo Road, Calgary Zoo, Alberta, Canada T2M 4R8.

Key Words: Marmota vancouverensis, Vancouver Island marmot, captivity,

Captive Management of the Endangered Vancouver Island marmot

(Marmota vancouverensis)

The Vancouver Island marmot (Marmota vancouverensis) is one of six recognized marmot species occurring in North America. Since the early 1970s the range of this species has been restricted to a total of 47 colony sites on 15 mountains, all of which are located on south-central Vancouver Island. Marmota vancouverenisis naturally inhabits subalpine meadows, which are relatively small in size and patchy in distribution on Vancouver Island. During the early 1980s the Vancouver Island marmot was also found to be colonizing recently logged, high elevation clear cut habitat located in the vicinity of their natural meadows. Based upon this habitat expansion, the population was considered to be stable or increasing, and was estimated to be between 300 and 350 individuals. Unfortunately this modest expansion into clear cut habitat was short-lived and it was followed by dramatic population decreases and colony extinctions at both clear cut and natural colony sites. In 1998 the wild population had declined to less than 100 individuals, making it rarer than endangered species icons such as the Giant Panda and the Mountain Gorilla. As VIM numbers continued to steadily drop through the mid-1990s it became apparent that recovery efforts involving only field manipulation of the wild population would not prevent the extinction of this species. Therefore, a rigorous captive breeding program was initiated in order to (1) serve as a genetic lifeboat to safeguard this species against catastrophic events in the wild, (2) determine appropriate management and husbandry guidelines for the successful captive maintenance of this species, and (3) provide sufficient numbers of individuals for a restocking program. In 1997, the first Vancouver Island marmots were captured and sent to the Toronto Zoo. Since that time the project has come to involve the participation of two other Canadian zoological institutions, the Calgary Zoo (in 1998) and the Mountain View Conservation and Breeding Centre (in 2000). In October, 2001, the captive VIM program was further enhanced by the completion of a dedicated marmot breeding facility on Mount Washington, Vancouver Island, which is located in close proximity to the marmots’ natural habitat. This presentation will provide a summary of the first six years of the Vancouver Island marmot captive breeding program. It will give a history of the project, and provide an overview of the successes and failures we have experienced. It will also summarize management protocols, disease issues, and research priorities. Because this project represents an incredibly dynamic situation much of the information presented in this lecture will be made current to the end of the 2002 summer season.

 

 

McAdie Malcolm, Howell Colette, Rempel Debbie & Wenman Rick

Présentation orale

Captive Breeding Coordinator / Project Veterinarian, Marmot Recovery Foundation, c/o British Columbia Ministry of Water, Land & Air Protection, 2080A Labieux Road, Nanaimo, British Columbia, Canada V9T 6J9.

Marmot Keeper, Toronto Zoo, 361A Old Finch Avenue, Scarborough, Ontario, Canada M1B 5K7.

Marmot Keeper, Mountain View Breeding & Conservation Centre, 8011-240 th Street, Langley, British Columbia, Canada V3A 4P9.

Marmot Keeper, 1300 Zoo Road, Calgary Zoo, Alberta, Canada T2M 4R8.

Mots Clés : Marmota vancouverensis, marmotte de l'île de Vancouver, élevage, captivité.

Gestion de la captivité de la marmotte menacée de l'île de Vancouver

(Marmota vancouverensis)

La marmotte de l'île de Vancouver (Marmota vancouverensis) est l'une des six espèces reconnues d'Amérique du Nord. Depuis le début des années 1970, l'aire de distribution de l'espèce s'est réduite à un total de 47 sites sur 15 montagnes, toutes localisées au centre sud de l'île de Vancouver. Marmota vancouverensis occupe naturellement les prairies subalpines, qui sont de taille relativement petite et qui ont une distribution parcellaire sur l'île de Vancouver. Durant les premières années de 1980, la marmotte de l'île de Vancouver a colonisé les coupes blanches d'altitude, où les arbres avaient été récemment abattus, situées à proximité de leurs prairies naturelles. Sur la base de cette expansion de l'habitat, la population a été considérée comme stable ou en accroissement et a été estimée à 300-350 individus. Malheureusement, cette modeste expansion dans les coupes blanches a été de courte durée et a été suivie d'une dramatique diminution de la population et l'extinction de colonies aussi bien dans les coupes blanches que dans les sites naturels. En 1998, la population sauvage a décliné à moins de 100 individus, devenant plus rare que les espèces menacées comme le Grand Panda et le gorille de montagne. Comme l'effectif de la marmotte continuait à chuter rapidement au cours des années 1990, il devint évident que des efforts de rétablissement n'impliquant que des manipulations de terrain de la population sauvage n'empêcheraient pas l'extinction de l'espèce. En conséquence, un programme rigoureux d'élevage a été initié afin de (1) servir de bouée de sauvetage génétique pour sauvegarder l'espèce des catastrophes naturelles dans le milieu, (2) déterminer la gestion appropriée et les lignes directrices d'élevage pour un maintien de l'espèce en captivité, et (3) fournir un nombre suffisant d'individus pour un programme de renouvellement. En 1997, les premières marmottes de l'île de Vancouver ont été capturées et envoyées au zoo de Toronto. Depuis, le projet a impliqué la participation de deux autres institutions zoologiques canadiennes, le zoo de Calgary (1998) et le centre d'élevage et de conservation panoramique de montagne (en 2000). En octobre 2001, le programme d'élevage de la marmotte de l'île de Vancouver a été amélioré par la réalisation d'une installation dédiée à l'élevage des marmottes au mont Washington, Île de Vancouver, qui est située à proximité des habitats naturels des marmottes. Cette présentation fournira un résumé des six premières années du programme d'élevage de la marmotte en captivité. Il donnera l'histoire du projet, et donnera une vue générale des succès et des échecs obtenus. Il résumera les protocoles de gestion, les maladies et les priorités de recherche. Du fait que ce projet représente une situation incroyablement dynamique, l'essentiel de l'information sera obtenu à la fin de la saison d'été 2002.

 

Nikol'skii Alexander A.

Oral presentation

Russia, Moscow, Russian Peoples' Friendship University, Ecological faculty

[email protected]

Key Words: Marmota bobak, Ground temperature, Ambient temperature, Burrow temperature.

Influence of temperatures of ground and ground surface atmosphere to the temperature in marmot burrow.

Two environments control the temperature in marmot burrows like in burrows of other mammal species: ground pattern in which the burrow is located and atmosphere of ground surface where the entrances come out. Heat exchange between these two environments and the burrow goes through heat conduction in the former case and convection in the latter. Temperature regime of the burrow is a result of interaction of these two processes. Monitoring of temperature in marmot burrows (M. bobak) was performed in field conditions in Ukraine to verify the influence of ground pattern and above ground atmosphere to the temperature in burrows. Sensors of electronic thermometers were put in burrows to 2 m depth and 285 cm length from the entrance and to the same depth in the artificial hole nearby. At the same time temperature of atmosphere of ground surface was measured in shadow 10 cm above ground. The following results were obtained. 1. In marmot burrows convection is slowed down; air is in condition of quasi-stable thermal regime. 2. Microclimate of burrows is relatively stable because the temperature of underground shelters is influenced mainly by ground pattern. For instance, amplitude of air temperature measured from 18 August till 30 October 2001 at ground surface was 40.0 °C, of ground 4.0 °C, and of air in the burrow 5.4 °C. 3. Degree of convection rises sufficiently when air temperature at ground surface drops lower than air temperature in the burrow not less than by 5 °C. In this case the burrow temperature quickly gets colder. 4. Convection in the burrows is asymmetric to air temperature at ground surface. Due to asymmetry microclimate of the burrows is more resistant to high temperature of ground surface atmosphere, than to the low one. As a result, even during very hot weather marmot burrows are not overheated. And on the contrary, significant drop of temperature in surface atmosphere leads to quick burrow cooling. 5. Marmots plug their burrows prior to beginning of intensive convection; thus they prevent overcooling of underground shelters before hibernation.

 

 

Nikol'skii Alexander A.

Présentation orale

Russia, Moscow, Russian Peoples' Friendship University, Ecological faculty

[email protected]

Mots Clés : Marmota bobak, température du sol, température ambiante, température du terrier.

Influence de la température ambiante et du sol sur la température du terrier de marmotte.

La température des terriers de marmottes, comme celle des terriers des autres mammifères, est contrôlée par les deux facteurs du milieu suivants : le sol dans lequel le terrier est situé, l'atmosphère ambiante à la surface du sol où s'ouvre le terrier. Les échanges de chaleur entre ces deux éléments et le terrier se font par conduction pour le premier et convection pour le dernier. La température interne du terrier résulte de l'interaction entre ces deux processus. Leur influence a été vérifiée suite à l'enregistrement de la température de terriers de marmotte (M. bobak) dans les conditions naturelles en Ukraine. Des capteurs électroniques de température ont été introduits dans des terriers ainsi que dans une cavité artificielle située à proximité, à 2 m de profondeur et à 2,85 m de l'entrée. Parallèlement, la température ambiante externe a été enregistrée à l'ombre à 10 cm du sol. Les résultats obtenus sont les suivants : 1. À l'intérieur des terriers, la convection est réduite ; le régime thermique de l'air est quasi stable. 2. Le microclimat des terriers est relativement stable car la température interne est influencée essentiellement par celle du sol. Par exemple, l'amplitude de la variation de la température ambiante externe entre le 18 août et le 30 septembre a atteint 40,0°C, celle de la température du sol 4,0 °C, alors que la température interne au terrier a été de 5,4 °C. 3. Le degré de convection augmente suffisamment lorsque la température de l'air en surface est inférieure d'au moins 5 °C à celle de l'air dans le terrier. Dans ces conditions, la température au sein du terrier devient rapidement plus froide. 4. La convection dans les terriers varie différemment suivant la température de l'air en surface. De ce fait, le microclimat des terriers est plus résistant aux températures élevées qu'aux basses températures de surface. Ainsi, même lorsque le climat est très chaud, les terriers ne sont pas surchauffés, alors qu'une baisse importante de la température ambiante externe entraîne un refroidissement rapide du terrier. 5. Les marmottes bouchent l'entrée des terriers avant le début de convection intense, prévenant ainsi le refroidissement des abris souterrains avant l'hibernation.

 

Okhlopkov I.M.

Oral presentation

Institute for Biological Problems of Cryolithozone SD RAS, Sakha Republic, Russia

Key Words: Marmota camtschatica bungei, Yakutian black-capped marmot, competition, reindeer.

Influence of Domestic Reindeer Husbandry on Black Capped Marmot Population in Verchoyansk Mountains.

Marmota camtschatica bungei Kastschenko (1901) inhabits the Verchoyansk, Chersky, Momsky and Kharaulakhsky mountain ridges (northeast Yakutia). We studied the species population of Central Verkhoyanie mountains within the period of 1986-2001. In 1986 the state of Black Capped Marmot population were relatively successful. Within this period the marmot colonies were found almost in all the tributaries of the Nyamni river, and in the upper reaches of the Gnaas, Kimbe, Jaran, Sytylindja, Tekenyuk and in the uppers of the tributaries of the Sartang, as well as in the mountains round the lake Ilderkey. When extrapolation of the whole available area for habitat the population density was 9 individuals per 100 km2. The situation was greatly changed within the period of 1987- 1994 when more than 2000 heads of domestic reindeer of three collective farms begun grazing there. For these years the marmot population decreased to 2-3 individuals per 100 km2. Practically the species habitations were completely destroyed in the uppers of the Jaran and Tekenyuk rivers and in the vicinity of the lake Ilderkey. First of all there was negative impact on marmots from reindeer farmers getting marmots from the holes when hibernation. By such way of hunting the reindeer farmers could get 22 individuals at a stretch. The indirect factor of influence on the state of marmot population was the grazing of large herds that pasture in mountain tundra and tundra-steppes which are common habitats for marmots. The grazing of many days leads to the complete disturbance of forage reserve and soil compaction that is not favourable to hole mining and hole arrangement. By roaming of reindeer herds to new pastures the marmot population was gradually restored within the period of 1995-2000 and in 1998-2000 it was 9-10 individuals per 100 km2.

 

 

 

 

 

Okhlopkov I.M.

Présentation orale

Institute for Biological Problems of Cryolithozone SD RAS, Sakha Republic, Russia

Mots Clés : Marmota camtschatica bungei, marmotte à tête noire de Yakoutie, compétition, renne.

Influence de l'élevage des rennes domestiques sur la population de marmottes à tête noire des montagnes de Verkoyan

Marmota camtschatica bungei Kastschenko (1901) habite les chaînes de montagne de Verkoyan, Tchers, Moms et Kharaulakh (nord-est de Yakoutie). Nous avons étudié la population des montagnes du Verkoyan central entre 1996-2001. En 1986, l'état de la population de marmottes à tête noire était relativement florissant. Au cours de cette période, les colonies de marmottes se trouvaient dans presque tous les affluents de la rivière Nyami, et à l'amont du Gnaas, Kimbe, Jaran, Sytylindja, Tekenyuk et la partie supérieure des affluents du Sartang, ainsi que les montagnes autour du lac Ilderkey. En extrapolant à partir de l'ensemble de la surface disponible pour l'habitat, la densité était de 9 individus pour 100 km2. La situation a fortement changé au cours de la période 1987-1994 lorsque plus de 2000 rennes domestiques appartenant à trois fermes collectives ont pâturé dans cette région. Au cours de ces années, la population de marmottes a décru jusqu'à 2-3 individus pour 100 km2. Les installations de marmottes ont été complètement détruites dans les parties supérieures des rivières Jaran et Terenyuk ainsi qu'au voisinage du lac Ilderkey. Tout d'abord, les éleveurs de rennes ont eu un impact négatif sur les marmottes en les capturant au cours de l'hibernation dans leurs terriers. Les fermiers pouvaient ainsi capturer 22 individus en une fois. Le facteur indirect qui influença l'état de la population de marmottes fut les grands troupeaux pâturant la toundra de montagne et les toundra-steppes qui sont les habitats habituels des marmottes. Le pâturage plusieurs jours de suite a conduit à la modification complète des réserves en fourrage et au tassement du sol ce qui est défavorable au creusement et à l'aménagement des terriers. En déplaçant les troupeaux de rennes vers de nouveaux pâturages, la population de marmottes s'est graduellement reconstituée dans la période 1995-2000 et en 1998-2000, elle atteignait 9-10 individus pour 100 km2.

 

Okhlopkov I.M., Solomonova T.N. & Lukovtsev* Yu.S.

Oral presentation

Institute for Biological Problems of Cryolithozone SD RAS;

*Department of Biological Resources of Ministry of Nature Protection, Sakha Republic,Russia.

Key Words: Marmota camtschatica, black-capped marmot, breeding, conservation.

 

Towards Possible Introduction of Black Capped Marmot in Zooculture

Being a rare and highly tailored species the Black Capped Marmot is very vulnerable to the negative impact of technogenic factors. In recent decade the tendency of range reduction of the Black Capped Marmot population remained and intensified. One of the way of preservation of Black Capped Marmot population is to keep and breed them in captivity and further to set their descendants free, to those places from where marmots were driven out before. In 1994 the group of 20 marmots was delivered from the mountains of Central Verkhoyanie. In the summer the marmots lived in the cages under the shade by 2 individuals, and during the winter hibernation they were kept in the storage place where the temperature was optimal. Their hibernation begins in late October or early November, and awakening-in late April or early May. After hibernation the animals feed much. In June or July there is a peak of food consumption, and in August the feeding activity decreases. In May 1996 one female gave the birth of the first 4 offsprings. The young marmots of this year grew well and had enough weight for winter hibernation. In 1997 the same female gave birth only of one dead baby, and in 1998 -four babies that hibernated well. At present 17 marmots are in captivity: 9 -adults, 4- of three years and 4 - of this year marmots. The sex composition: among adults- 4 males and 5 females; among young marmots-3 males and 5 females.

The first experience of breeding shows the prospect of marmot domestication study for their resources restoration and conservation of endemic genofond of the North-East Asia.

Okhlopkov I.M., Solomonova T.N. & Lukovtsev* Yu.S.

Présentation orale

Institute for Biological Problems of Cryolithozone SD RAS;

*Department of Biological Resources of Ministry of Nature Protection, Sakha Republic,Russia.

Mots Clés : Marmota camtschatica, marmotte à tête noire, élevage, conservation.

Vers la réalisation de la zooculture de la marmotte à tête noire

La marmotte à tête noire, espèce rare et très spécialisée, est très vulnérable aux impacts de négatifs des facteurs technologiques. Au cours de la récente décade, la tendance à la réduction de l'aire de distribution de la population de marmottes à tête noire s'est maintenue, voire intensifiée. Une des voies possibles de préservation de la population de marmotte à tête noire consiste à capturer et élever des animaux en captivité, puis de relâcher leurs descendants sur les sites où ils avaient été prélevés. En 1994, un groupe de vingt marmottes fut expédié des montagnes du Verkoyan central. Pendant l'été, les marmottes ont vécu dans des cages à l'ombre où elles étaient groupées par deux. Durant l'hibernation, elles furent gardées dans un hangar où la température était optimale. L'hibernation débuta fin octobre ou début novembre et la sortie d'hibernation fin avril, début mai. Après l'hibernation, les animaux mangèrent beaucoup, présentant un pic de consommation en juin ou juillet, puis une diminution en août. En mai 1996, une femelle donna naissance aux 4 premiers marmottons. Ceux-ci se développèrent bien et eurent une masse suffisante pour l'hibernation. En 1997, la même femelle donna naissance à un marmotton mort-né puis en 1998, à 4 marmottons qui hibernèrent. Actuellement, 17 marmottes sont en captivité : 9 adultes, 4 de trois ans et 4 marmottons. La composition sexuelle chez les adultes est de 4 mâles et 5 femelles et chez les jeunes de 3 mâles et 5 femelles. Cette première expérience d'élevage montre les promesses de la domestication des marmottes en vue de la restauration de cette ressource et de la conservation d'un fond génétique endémique du Nord-Est de l'Asie.

 

Oli Madan K. & Armitage Kenneth B.

Oral presentation

Dept. of Wildlife Ecology and Conservation, 303 Newins-Ziegler Hall, University of Florida, Gainesville, FL 32611; E-mail: [email protected]

Dept. of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-2106; E-mail: [email protected]

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, fitness, reproduction.

Sociality and individual fitness in yellow-bellied marmots

 

Using complete survival and reproductive histories of 428 female yellow-bellied marmots (Marmota flaviventris) from a 40-yr study (1962-2001), we investigated the fitness consequences of delayed maturity. Most females (85.98%) died without realizing reproduction. Females that survived to reproduce at least once (n = 60) attained sexual maturity between two to six years of age. Individual fitness (IF) ranged from 1.40 to 1.52, with an overall mean IF of 1.45. Females that attained sexual maturity as 2-yr-olds had a significantly higher fitness than those that matured later. Females that attained sexual maturity as 2-yr-olds had a shorter lifespan than those that waited, suggesting that a reduced lifespan was the primary cost of early maturity. However, females maturing later did not have a larger lifetime number of breeding events or offspring production, nor did they produce larger average litters. These results suggest that the costs of earlier maturity (primarily reduced lifespan) were outweighed by associated benefits in fitness currency, and that age at first reproduction in our study population is under substantial directional selection favoring early maturity. We concluded that female yellow-bellied marmots delay reproduction not because of fitness benefits of foregoing reproduction at an earlier age, but due to the social suppression of reproduction by adult females, which enhances their own fitness at the detriment of the fitness of other young females.

 

Oli Madan K. & Armitage Kenneth B.

Présentation orale

Dept. of Wildlife Ecology and Conservation, 303 Newins-Ziegler Hall, University of Florida, Gainesville, FL 32611; E-mail: [email protected]

Dept. of Ecology and Evolutionary Biology, The University of Kansas, Lawrence, KS 66045-2106; E-mail: [email protected]

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, valeur sélective, reproduction.

Socialité et valeur sélective individuelle chez les marmottes à ventre jaune

Les conséquences du retard de maturité sur la valeur sélective ont été examinées à partir des survies totales et des histoires reproductives de 428 femelles de marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) recueillies au cours d'une étude de 40 ans (1962-2001). La plupart des femelles (85,98 %) meurent sans se reproduire. Les femelles qui se sont reproduites au moins une fois (n = 60) ont atteint la maturité sexuelle entre deux et six ans. La valeur sélective individuelle (VSI) varie de 1,40 à 1,52, avec une moyenne générale de 1,45. Les femelles qui atteignent la maturité sexuelle à 2 ans ont une valeur sélective significativement supérieure à celle des femelles qui deviennent sexuellement matures plus tard. Les femelles matures à 2 ans ont une durée de vie plus courte que les femelles devenant matures plus tardivement, suggérant qu'une durée de vie réduite est le principal coût d'une maturité précoce. Cependant, les femelles à maturation tardive n'ont pas au cours de leur vie un plus grand nombre d'évènements reproductifs ou de descendants, ni elles ne produisent de portées de plus grande taille moyenne. Ces résultats suggèrent que les coûts d'une maturité précoce (réduisant principalement la vie) soient outrepassés (surmontés) par les bénéfices associés de la valeur sélective ?, et que l'âge de première reproduction dans notre population étudiée est sous une sélection dirigée favorisant la maturité précoce. Nous concluons que les marmottes femelles à ventre jaune retardent la reproduction non à cause des bénéfices de la valeur sélective d'une reproduction précédente à un âge précoce, mais du fait de l'inhibition sociale de la reproduction par les femelles adultes, qui améliorent leur propre valeur sélective au détriment de la valeur sélective des femelles plus jeunes.

 

 

Plakhov K.N

Oral presentation

Institute of Zoology, MES, RK

Key Words: Marmota menzbieri menzbieri, Conservation, Kazakhstan.

Menzbier's marmot (Marmota menzbieri) in Kazakhstan.

Menzbier's marmot (Marmota menzbieri Kashkarov, 1925) is one out of four kinds of Marmota species of the fauna of Kazakhstan. In Republic it meets in northern part of mountains Karzhantau and on Ugham ridge. It is endemic of Western Tienshan. It lives here in the Alpine and subalpine belts, at heights 2100 - 3300 m above a sea level. In Kazakhstan is located one of three isolated sites of its world range, the other two are in Uzbekistan, Kirghizstan and in Tajikistan. Kazakhstan's part of Menzbier's marmot area - most northern and second largest, its area is about 400 km2. One of two it subspecies - lives in Republic. Menzbier's marmot is brought in to the Red book of Kazakhstan, as a species with sharply reduce by number (status - second category).

The present researches are executed in 1990 - 1992 on the area of 44 km2 and in 2001 (63,25 km2). Result established, that the basic features of ecology Menzbier's marmot (use all suitable habitats, rather high number and density of the population in comparison with other species of marmot, limited number of contacts with other populations both rather stable and homogeneous set of the limiting factors) allow to attribute it to a category " of island species". The range of Menzbier's marmot in Republic continuous, without geographical breaks, all selected sites (Ugham's, Sairam's and Badam's) are closed with each other. The distinctions between separate sites in character of use habitats and density of the population of a species change depending on its number. The number of Menzbier's marmot in Kazakhstan is subject to significant fluctuations, but in whole its level is much higher, than about it was considered earlier. For last years it gradually reduced, and now has reached 25 - 30 thousand animals (in comparison with 50 - 55 thousand marmots in 1990 - 1992). The basic limiting factors influencing this species in Republic - poaching, epizootic and destruction by shepherd's dogs. For effective preservation of Menzbier's marmot in Kazakhstan are necessary: constant monitoring of its populations, revealing of the true sizes its range, regular roads of the inspectors on protection of fauna in places it habitats, creation of natural territories especially-protected in limits of a species range, for the east site it is necessary to attach to reserve Aksu-Dzabagli, and for the western site to organise zoological natural reserve.

 

 

Plakhov K.N

Présentation orale

Institute of Zoology, MES, RK

Mots Clés : Marmota menzbieri menzbieri, protection, Kazakhstan.

La marmotte de Menzbier (Marmota menzbieri) au Kazakhstan.

La marmotte de Menzbier (Marmota menzbieri Kashkarov, 1925) est l'une des quatre espèces de Marmota de la faune du Kazakhstan. Elle est endémique du Tien Chan occidental. Elle se trouve dans les parties nord des monts de Karzhantau et dans la chaîne d'Ugham, où elle occupe l'étage alpin et subalpin, entre 2100 - 3300 m d'altitude. Le Kazakhstan héberge l'une des trois aires disjointes de sa distribution mondiale, les deux autres étant en Ouzbékistan, Kirghizstan et au Tadjikistan. La partie kazakhe de l'aire de distribution de cette marmotte est la plus septentrionale et la seconde par sa surface de 400 km2. Seule M. m. menzbieri Kashkarov, 1925, l'une des deux sous-espèces, vit dans la République. Elle est inscrite au Livre Rouge du Kazakhstan comme espèce dont l'effectif est fortement réduit (seconde catégorie). Les recherches actuelles ont été réalisées sur une aire de 44 km2 entre 1990 et 1992, et de 63,25 km2 en 2001. Les résultats concernant les bases écologiques de l'espèce (utilisation de tous les habitats disponibles, effectif et densité plutôt élevés, par comparaison avec les autres espèces de marmottes, contacts limités avec les autres populations, ensemble de facteurs limitants stables et homogènes) permettent de catégoriser cette espèce comme "insulaire". L'aire de distribution de la marmotte de Menzbier dans notre République est continue, sans barrières géographiques, et les sites sélectionnés (Ugham, Sairam et Badam) sont proches les uns des autres. L'utilisation de l'habitat et la densité de la population dans les trois sites varient en fonction de l'effectif. L'effectif des marmottes de Menzbier au Kazakhstan est sujet à des fluctuations importantes, mais, dans l'ensemble, il est supérieur à ce qu'il était précédemment. Ces dernières années, cet effectif s'est graduellement réduit et est de l'ordre de 25-30 000 animaux au lieu de 50-55 000 marmottes en 1990-1992. Les facteurs limitants dans notre République sont le braconnage, les épizooties et les destructions par les chiens de bergers. Pour pouvoir protéger efficacement la marmotte de Menzbier au Kazakhstan, il est nécessaire de suivre continuellement les populations, définir les limites de l'aire de distribution de l'espèce, disposer de vrais inspecteurs de la faune in situ, créer des territoires naturels protégés au sein de l'aire de distribution de l'espèce, qui devront être rattachés à la réserve d'Aksu-Dzabagli à l'est et d'organiser, à l'ouest, une réserve naturelle zoologique.

Pole S.B.

Oral presentation

The Kazakh Science Centre for quarantine and zoonotic infections. Almaty, Kazakhstan

Key Words: Marmot, Plague, History, Communauty of Independant States (CIS).

Marmots and zoonotic infections in CIS.

The most complete information about morbidity by various zoonotic infections is assembled on to 4 species of marmots from 6, living on territory of CIS. First of all it concerns to carriers of a plague microbe - grey (M. baibacina), red (M. caudata) marmots and tarbagan (M. sibirica), the study morbidity which was carried out for a long time in the different natural foci of a plague and others zoonosis. In the accessible literature there is an information that the listed species of marmots are carriers of agents of the 17 infections: Anthrax, Brucellosis, Dicroceliosis, Encephalitis tick-born, Erysipeloid, Leptospirosis, Listerosis, Pasteurellosis, Plague, Pseudotuberculosis, Q. Fever, Rickettsiosis, Salmonellesis, Toxoplasmosis, Tularemia, Virus hepatitis and Yersiniosis (Bibikov, 1979; Shekhanov, 1979; Stepanov et al., 1991). From all listed illnesses the greatest danger to the man is represented by a plague.

The first documentary items of information on epidemics of a plague connected with marmots, are dated the end of 19 century. For territory of Russia epidemics which have arisen as a result of contacts of the people with the patients tarbagan for the first time are described in Transbaikalia (Cherkasov, 1884; Belyavski, 1895; Reshetnikov, 1895). There is a detailed chronology of epidemics of a plague (connected with marmots): 190 - for Mongolia for 1866 -1957 (Smirnov, 1961) and 84 - for Transbaikalia and adjacent with it of regions for 1863 - 1930 (Golubinski etc., 1987). Most terrible of them, under the right, considers Manchurian epidemic of a plague 1910-1911, which victims of steel, on different sources, from 60 up to 100 thousand the man (Martinevski, Mollaret, 1971; Bibikov, 1979). For of the peoples occupying mountain areas Tien-Shan and Pamir-Alai, the connection of epidemics of a plague with a hunt on marmots is known for a long time, that is reflected in legends and documents. Epidemics of a plague in this region arose frequently: In 1888-90, 1905, 1907, 1908, 1910-13, 1914, 1923, 1928, 1929 also have carried away about 1000 human life. Is widely known, and is in detail described Anzob's epidemic of a plague in 1898 (Tadjikistan) is confirmed bacteriologically, during which 238 men were lost. (Levin, 1899; Kalina, 1935; Derlyatko, 1967; Kuraev et al., 1984). The direct proofs natural focality of this illness to this were received in Transbaikalia and Tien-Shan, after D.K. Zabolotni in 1911 for the first time has isolated microbe of a plague from tarbagan (M. sibirica), and in 1914 N.I. Tikhomirov has isolated a plague from grey marmot (M. baibacina). First anti-plague of laboratories with the purpose of study of epidemics in territory of the marmot's foci were open in 1897 in Kirghizia and in 1913 in Transbaikalia, and the time of formation modern of a anti-plague service in marmot's foci of a plague of Central Asia, Kazakhstan and Russia covers the period with 1921 on 1956 . In parallel with study of laws of circulation of a plague microbe in the marmot's foci the development of methods of suppression of epizootic of this infection was carried out.

 

Pole S.B.

Présentation orale

The Kazakh Science Centre for quarantine and zoonotic infections. Almaty, Kazakhstan

Mots Clés : Marmotte, Peste, Histoire, Communauté des Etats Indépendants (CEI).

Les marmottes et les zoonoses dans la CEI.

Les informations les plus complètes sur la morbidité de différentes zoonoses en relation avec quatre des six espèces de marmottes vivant en CEI sont rassemblées. Tout d'abord, cela concerne les porteurs du microbe de la peste : marmottes grises (M. baibacina), rouges (M. caudata) et tarbagan (M. sibirica), dont la morbidité a été étudiée à long terme dans différents foyers de peste et d'autres zoonoses. Parmi les 17 infections citées comme étant portées par les marmottes : charbon, brucellose, dicrocéliose, encéphalite transmise par les tiques, érysipèle, leptospirose, listériose, pasteurellose, peste, pseudotuberculose, fièvre Q., rickettsiose, salmonellose, toxoplasmose, tularémie, virus de l'hépatite et de la yersiniose (Bibikov, 1979  ; Shekhanov, 1979 ; Stepanov et al., 1991), le principal danger pour l'homme est représenté par la peste.

Les premiers documents concernant les épidémies de peste en liaison avec les marmottes sont datés du 19ème siècle. Pour le territoire de la Russie, la première épidémie résultant d'un contact homme/marmotte a été décrite en le Transbaïkalie (Cherkasov, 1884 ; Belyavski, 1895 ; Reshetnikov, 1895). Les chronologies des épidémies de peste, en liaison avec les marmottes, ont été détaillées : 190 - pour la Mongolie entre 1866 -1957 (Smirnov, 1961) et 84 - pour la Transbaikalie et ses régions voisines entre 1863 - 1930 (Golubinski et al., 1987). La plus terrible d'entre elles fut l'épidémie de peste de Mandchourie de 1910-1911, qui fit entre 60 et 100 000 morts, d'après différentes sources (Martinevski, Mollaret, 1971 ; Bibikov, 1979). Les populations humaines des montagnes du Tien Chan et du Pamir-Alai connaissent, depuis longtemps, la relation entre les épidémies de peste et la chasse à la marmotte, ce que reflètent légendes et documents. Les épidémies de peste se manifestent fréquemment dans cette région : 1910-13, 1914, 1923, 1928, 1929 entraînant la mort de 1000 personnes. Le cas de l'épidémie de peste d'Anzob de 1898 (Tadjikistan), bien connu, décrit en détail et confirmé au niveau bactériologique, entraîna 238 décès (Levin, 1899 ; Kalina, 1935 ; Derlyatko, 1967 ; Kuraev et al., 1984). Les preuves directes de l'existence de foyer naturel de la maladie ont été reconnues en Transbaikalie et au Tien Chan, après que D.K. Zabolotni ait isolé pour la première fois, en 1911, le microbe de la peste à partir du tarbagan (M. sibirica), puis que N.I. Tikhomirov ait isolé le microbe de la peste d'une marmotte grise (M. baibacina). Les premiers laboratoires anti-peste pour l'étude des épidémies dans le foyer à marmottes ont été ouverts en 1897 en Kirghizie et en 1913 en Transbaikalie. La formation des services modernes anti-peste dans les foyers de peste liées à la marmotte en Asie Centrale, au Kazakhstan et en Russie a couvert la période comprise entre 1921 et 1956. L'étude des lois de circulation du microbe de la peste dans les foyers à marmottes a été menée en parallèle avec le développement des méthodes d'éradication de l'infection épizootique.

 

Pole D.S., Davydova V.N., Ageev* V.S. & Pole* S.B.

Oral presentation

Taldykorgan Antiplague station, Kazakh Scientific Centre for Quarantine and Zoonotic Diseases *, Almaty, Kazakhstan

Key Words: Marmot, Plague, History, Tien Shan.

Restoration of number fleas after disinsection of grey marmot holes in Kokpak mezofocus of plague.

Kokpak mezofocus of plague open in 1940, long time concerned to the most active sites of the Tien-Shan natural focus of this infection. In its territory from 1940 till 1984, more than 560 strains of plague microbe from 8 species of mammalian (mainly marmot) and 10 arthropods out of 37 species living in its territory, were isolated (Ageev et al., 1997). With the purpose of suppression of plague epizooty on the most part of its territory (about 82 thousand ha) in 1985-1986, the disinsection of Grey marmot burrows with use of dust DDT was carried out. As a result, the number of fleas has decreased in hundreds time: in 1987, the abundance index of ectoparasites on marmot has fallen up to 0,008, and at excavation of 35 nests and tamponing of 550 of holes no fleas were found (Ageev et al., 1996).

Analysis of the data showed, that from 1987 to 2001, the number of fleas in mezofocus increased non-uniformly. In 1990 the abundance of fleas on marmots reached 0.03 (in their nests - 1.7), in 1992 - 0.14, in 1993 - 0.3. Indexes of the fleas infesting the marmots all these years did not exceed 10 %.

In 1995 on Grey marmots three species of fleas were assembled: Oropsylla silantiewi (99 %), Rhadinopsylla li ventricosa (0.5 %) and Ceratophyllus garei (0.5 %). The abundance index of fleas on marmots reached 3.0 (exceeding 2.5 times the index before disinsection); index of the fleas infesting the marmots reached 32.4 %.

In 1996 the abundance index of fleas on marmots made 3.1, the index of the fleas infesting the marmots raised up to 45.8 %. Oropsylla silantiewi dominated the specific fleas of marmot.

In 1997, the abundance index decreased up to 1.8, but on some sites this index was very high - 3.5-10.3.

In 1999 and 2000, abundance indexes of fleas in the fur of marmots reached respectively 1,1 and 2,4.

In 2001, three species of fleas met on marmots: Oropsylla silantiewi, Pulex irritans, Frontopsylla protera. The average abundance index on marmots made 4.0, and index of the fleas infesting the marmots - about 63 %. The dominant flea was Oropsylla silantiewi (91.3 %).

Thus, in territory, where disinsection of the marmot burrows was carried out, the abundance of the specific flea O. silantiewi on Grey marmot for 15 years was restored completely and even exceeded the level before disinsection, but the process of restoration of the parasitocoenosis structure was not finished.

During the 15 years following the disinsectisation process, only one epizooty of plague was revealed - in 1993.

 

 

Pole D.S., Davydova V.N., Ageev* V.S. & Pole* S.B.

Présentation orale

Taldykorgan Antiplague station, Kazakh Scientific Centre for Quarantine and Zoonotic Diseases *, Almaty, Kazakhstan

Mots Clés : Marmotte, Peste, Histoire, Tien Chan.

Reconstitution de l'effectif des puces des terriers de marmottes grises après destruction des insectes dans le foyer de peste du Kokpak.

Le foyer de peste du Kokpak s'est ouvert en 1940, et a été longtemps considéré comme le site le plus actif parmi les foyers naturels du Tien Chan. Dans ce territoire, au cours de la période 1940 à 1984, 560 souches de microbes de la peste ont été isolées à partir de 8 espèces de mammifères (surtout des marmottes) et de 10 espèces d'arthropodes sur 37 espèces présentes (Ageev et al., 1997). Dans le but d'éradiquer l'épizootie de peste de la plus grande partie de ce territoire (d'environ 82 000 ha), la destruction des insectes des terriers de marmottes grises a été entreprise à l'aide de poudre de DDT entre 1985-1986. En conséquence, l'effectif des puces a diminué d'un facteur mille. En 1987, l'indice d'abondance de cet ectoparasite a chuté jusqu'à 0,008, et lors du creusement de 35 terriers et le tamponnage de 550 trous, aucune puce n'a été trouvée (Ageev et al., 1996). L'analyse des résultats a montré qu'entre 1987 et 2001, l'effectif des puces dans le foyer a augmenté de façon non uniforme. En 1990, l'abondance des puces sur les marmottes a atteint 0,03 (dans les nids 1,7), en 1992 : 0,14, en 1993 : 0,3. L'indice des puces infestant les marmottes n'a jamais excédé 10 % au cours de ces années. En 1995, aux marmottes grises étaient associées trois espèces de puces : Oropsylla silantiewi (99 %), Rhadinopsylla li ventricosa (0,5 %) et Ceratophyllus garei (0,5 %). L'indice d'abondance des puces sur les marmottes a atteint 3,0 (2,5 fois supérieur à celui observé avant la destruction), et l'indice d'infestation des marmottes par les puces 32,4 %.

En 1996, l'indice d'abondance a atteint 3,1 et l'indice d'infestation 45,8 %. L'espèce de puce dominante chez la marmotte était Oropsylla silantiewi.

En 1997, l'indice d'abondance a chuté jusqu'à 1,8, mais, dans certains sites, cet indice était très élevé : 3,5-10,3.

En 1999 et 2000, les indices d'abondance des puces dans la fourrure de marmotte a été respectivement de 1,1 et 2,4.

En 2001, trois espèces de puces se rencontrent chez les marmottes : Oropsylla silantiewi, Pulex irritans, Frontopsylla protera. L'indice moyen d'abondance sur les marmottes était de 4,0 et l'indice d'infestation des marmottes par les puces d'environ 63 %. L'espèce dominante était Oropsylla silantiewi (91,3 %).

Ainsi, dans ce territoire, où la destruction des insectes des terriers de marmottes a été réalisée, l'abondance de l'espèce Oropsylla silantiewi chez la marmotte grise a été restaurée complètement en 15 ans et a même augmenté au-delà de la valeur observée avant la destruction des insectes, mais le processus de restauration de la parasitocénose n'est pas terminé.

Au cours de ces 15 années, une épizootie de peste ne s'est manifestée qu'une seule fois en 1993.

 

Polyakov A.D.

Poster presentation

The Kemerovo Agricultural Institute, Kemerovo, Russia.

Key Words: Marmota baibacina, poaching, predation, status.

Grey forest-steppe marmot habitat in Kemerovo oblast

The investigation area is situated in the forest-steppe of the Kemerovo oblast’ foothills. The country relief is not rugged enough. The main vegetation in open woodland is birch. The present investigation of grey forest-steppe marmot state was carried out in spring-summer period 1998-2001. The number of marmots in Kuzbass is about 3000 heads. The experimental station was installed in the suburbs of the village Horosheborka Topki region Kemerovo oblast’. Three registration observation posts with good vision were working at 60-200 metres’ distance from the nearest family habitat. From three sites 5-8 marmot families were in the field of vision simultaneously. The station observations were combined with simultaneous route records. In 1998 there were 10 families on the first site, 24 families on the second site and 15 families on the third site. During 1999-2000 the number of families and animals was relatively constant. In the village Horosheborka during spring and summer months marmot is the only source of meat people. In 2001 alone marmots were considerably annihilated (2 families with three one-year old young's left) on the " Chyornaya Koloda". There were 85 marmots (among which 25 mature animals, 25 two-year old and three-year old animals and 35 one-year old animals) in this village in 1998. 49 individuals were killed by poachers during one hunting season, 20 young's were annihilated by homeless dogs and about 10 were eaten by beast of prey. We observed the marmots during feeding from midnight to the small night more than once. At that time the marmots became a prey for badgers (three families of which lived near the marmot habitat). Cattle route to watering place was 4 times a day on the territory of the marmot habitat. Besides sheep ate up the vegetation under roots on a large area. So the marmot food reserve was greatly decreased.

The state of two other habitats was relatively all right. There are haylands, not numerous farms and cattle route pastures on the territory. These factors promote the habitat improvement. On these two sites poaching is practically absent for lack of fuel for private transport.

The family habitat area is average 0,2 ha; the distance between them is 20-30 metres. The family consists as a rule of one mature male, 2-3 females, 3 two-year old and three-year old young's and 3-4 on year old young's. The family has 1-2 winter burrows on the highest place of a hill, 2-3 summer burrows located at 10-14 metres’ distance from the first burrows and 5-8 safe burrows located on feed paths.

Trough marmot is entered in the list of endangered species, its protection is still problematic.

 

 

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Polyakov A. D.

Présentation affichée

The Kemerovo Agricultural Institute, Kemerovo, Russia.

Mots Clés : Marmota baibacina, marmotte grise, statut, braconnage, prédation.

Habitat de la marmotte grise des forêts-steppes dans le district de Kemerovo

La recherche a été menée dans les forêts-steppes des contreforts du district de Kemerovo. Le relief est peu accidenté. Le bouleau est le principal représentant des bois ouverts. Cette étude de la marmotte grise des forêts-steppes a été réalisée de 1998 à 2001 au printemps et à l'été. Le nombre de têtes de marmottes à Kouzbass est d'environ 3000. La station expérimentale a été installée au voisinage du village Horosheborka de la région de Topki, district de Kemerovo. Trois postes d'observation ont été installés à 60-200 m du plus proche habitat de marmottes, permettant de surveiller 5-8 groupes familiaux de marmottes simultanément. Ces observations ont été combinées avec celles obtenues lors de parcours. En 1998, il y avait 10 groupes familiaux sur le premier site, 24 sur le second et 15 sur le troisième. Au cours de 1999-2000, le nombre de groupes familiaux est resté relativement constant. Dans le village de Horosheborka, les marmottes constituent la seule source de viande pendant le printemps et l'été. En 2001, seuls deux groupes familiaux de trois animaux d'un an subsistaient à "Chyornaya Koloda". Alors qu'en 1998, il y avait 85 marmottes (25 animaux matures, 25 deux-ans et trois-ans et 35 d'un an) dans ce village. Quarante-neuf individus ont été tués par des braconniers au cours d'une seule saison de chasse, 20 jeunes animaux ont été détruits par des chiens abandonnés et 10 autres capturés par des prédateurs. Plus d'un fois, nous avons observé des marmottes s'alimentant du milieu de la nuit à l'aube. Elles étaient soumises à la prédation de blaireaux (trois familles de ces derniers vivaient à proximité de l'habitat des marmottes). Le bétail traversait 4 fois par jour le territoire des marmottes pour aller s'abreuver. En outre, le surpâturage des moutons dénudant de larges surfaces, avait entraîné une forte décroissance des réserves alimentaires des marmottes. L'état des deux autres habitats était relativement correct. Ils étaient constitués de prairies mais avec peu de fermes et de parcours de bétail, favorisant l'amélioration de l'habitat. De plus, le braconnage était pratiquement absent, du fait de l'absence de carburant pour les transports. L'habitat d'un groupe familial était en moyenne de 0,2 ha, une distance de 20-30 mètres séparant les groupes familiaux. D'une façon générale, un groupe familial était constitué d'un mâle mature, de 2-3 femelles, 3 jeunes de deux ou trois ans et 3-4 marmottons. Chaque groupe familial disposait de 1-2 terriers d'hiver, situés au sommet d'une colline, de 2-3 terriers d'été à 10-14 mètres des précédents et de 5-8 terriers abris le long des sentes d'alimentation. Bien que la marmotte soit classée comme espèce en danger, sa protection reste problématique.

Prokopov K.P. & Zinchenko Yu.K*

Poster presentation

State University of East Kazakhstan & Regional History Museum*. Ust'- Kamenogorsk, Kazakhstan

Key Words: Marmota baibacina, Altai grey marmot, marmot distribution, density, Altai, Kazakhstan.

Materials on ecology grey marmot (Marmota baibacina Kastschenko) in East Altai.

 

In East Kazakhstan Grey marmot is represented by the subspecies M. b. baibacina Kastschenko, 1899 - Altai Grey marmot. It is widely widespread in Western, Southern and Kalbinsk Altai, Saur, Tarbagatai and Monrak (Ognev, 1947; Kuznetsov, 1948; Bazhanov, 1953; Afanasiev, 1960; Kapitonov, 1969). In Western Altai the number of marmots is small and they are settled sporadic on foothills. Southern Altai is populated by marmots above the upper tree-line. The general stocks average there about 8800 animals, and average density of the population - 21 marmot on 1 km2.

In Kalbinsk Altai settlement of marmots are located in river valleys, humid hollows, on gruss-steppe sites among bushes from 400 up to 1500 m above see level, with an aggregate number - about 23900 marmots, and average density of the population - 20 animals on 1 km2.

In Saur mountains marmots are usual, and settlements are numerous in subalpine and alpine belts between 1900-2300 m above see level.

In Monrak rocky and dry mountains marmots are widespread widely from 600 up to 1600 m above see level, but they are everywhere few.

In Tarbagatai settlement of marmots are located in steppe sites and slopes. In Saur-Tarbagatai mountain array the general stocks of marmots makes about 19000 animals, and average density of the population - 33 marmot per km2. The ecologic features of marmots in different landscape and high-altitude conditions habitat in East Kazakhstan (terms of withdrawal from hibernation, accumulation of fat, moult, intensity of a reproduction, structure of burrows, lengths of hibernation), and also loss population of marmots, ploted by predators and hunting are discussed.

Prokopov K.P. & Zinchenko Yu.K*

Présentation affichée

State University of East Kazakhstan & Regional History Museum*. Ust'- Kamenogorsk, Kazakhstan

Mots Clés : Marmota baibacina, marmotte grise de l'Altaï, répartition, écologie, Altaï, Kazakhstan.

Éléments d'écologie de la marmotte grise (Marmota baibacina Kastschenko) dans l'Altaï oriental.

Au Kazakhstan oriental, la marmotte grise est représentée par la sous-espèce M. b. baibacina Kastschenko, 1899 ou marmotte grise de l'Altaï. Elle est largement répandue à l'Ouest et à l'Est ainsi que dans le Kalbinsk Altaï, le Saur, le Tarbagataï et le Monrak (Ognev, 1947 ; Kuznetsov, 1948 ; Bazhanov, 1953 ; Afanasiev, 1960 ; Kapitonov, 1969).

À l'ouest de l'Altaï, les marmottes sont peu nombreuses et leurs installations sont sporadiques sur les contreforts de la chaîne.

Dans l'Altaï méridional, les marmottes occupent les zones au-dessus de la limite des arbres. Leur effectif est d'environ 8 800 individus et leur densité moyenne de 21 marmottes au kilomètre carré.

Dans le Kalbinsk Altaï, les marmottes sont installées dans les vallées, les creux humides les gruss steppes entre 400 et 1500 m d'altitude. Leur nombre est de l'ordre de 23 900 et leur densité moyenne de 20 individus au kilomètre carré.

Dans les monts de Saur, les marmottes sont fréquentes particulièrement dans les zones subalpines et alpines entre 1900 et 2300 m d'altitude.

Dans les montagnes rocheuses et sèches du Monrack, les marmottes se trouvent entre 600 et 1600 m d'altitude, mais elles sont peu fréquentes.

Dans le Tarbagataï, les marmottes sont localisées dans les steppes et sur les pentes. Dans la chaîne du Saur-tarbagataï, leur effectif atteint 19 000 individus avec une densité moyenne de 33 individus au kilomètre carré.

Les caractéristiques écologiques des différents paysages et les conditions de vie dans les habitats de haute altitude (moment de sortie d'hibernation, engraissement, intensité de la reproduction, mue, structure des terriers, durée d'hibernation) ainsi que la réduction des populations de marmottes du fait de la prédation ou de la chasse sont discutées.

 

Rabeil Thomas, Méring Catherine & Ramousse Raymond

Oral presentation

Socioécologie et Conservation Université Claude bernard Lyon I et Pôle Image Paris VII

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, remote sensing, Geographic Information System (GIS), Vanoise Massif, France.

Rating potential distribution of alpine marmot in Vanoise Massif using remote sensing and GIS.

Ecological factors of the alpine marmot (Marmota marmota) settlements can be pointed out using tools of Geography.

From remote sensing images we map the favourable habitats of the specie on a large area, the Vanoise Massif (France). A geographical information system (GIS) permit us to compile and cross check all the information influencing the marmot choice of settlement.

We used a method based on a cartographic analysis of data relative to marmot settlements and to local marmot census.

Analysis of the ecological environment of marmots was performed in two scales: at local level for census sites, and then at global scale in the Vanoise massif, in order to integrate the impact of anthropic activities on marmot distribution.

Human pressure (different degrees of disturbance) was analysed at local scale (the smallest French territorial division).

Ecological parameters of settlement: altitude, vegetation, slope and sun exposure, are quantified in the study area and mapped.

Using census data on four test sites, we were able to rate marmot density under each ecological parameter.

Considering four test sites as reference models, we are able to rate the number of marmots potentially present in this area, taking in account, other than ecological factors, the data linked to human activities.

 

 

 

 

Rabeil Thomas, Méring Catherine & Ramousse Raymond

Présentation orale

Socioécologie et Conservation Université Claude bernard Lyon I et Pôle Image Paris VII

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, Télédétection, Système d'Information Géographique (SIG), Vanoise, France.

Estimation de la distribution potentielle de la marmotte alpine dans le massif de la Vanoise. Utilisation de la télédétection et d'un SIG.

Les caractéristiques écologiques d'implantation de la marmotte alpine (Marmota marmota) peuvent être mises en évidence en utilisant les outils de la géographie.

La télédétection fournissant une information brute sur les paysages permet en effet de cartographier les habitats favorables à l'espèce sur un espace important, ici le massif de la Vanoise (Alpes, France). D'autre part, un système d'information géographique (SIG) nous permet de compiler et de croiser toutes les informations susceptibles d'influencer les choix d'installation des marmottes.

Nous avons utilisé une méthode basée sur un traitement cartographique des données relatives aux effectifs recensés sur le terrain ainsi qu'aux facteurs déterminants d'implantation des marmottes.

L'analyse de l'environnement écologique des marmottes s'effectue à deux échelles : à un niveau local pour les sites de comptage, et à une échelle plus globale, sur l'ensemble du massif de la Vanoise, pour pouvoir intégrer le rôle des activités anthropiques dans la répartition des marmottes.

Les activités humaines autour du Parc sont regroupées à l'échelle communale, de façon à évaluer la pression anthropique avec ses différents degrés de dérangement.

Les facteurs écologiques d'implantation : l'altitude, la végétation, la pente et l'exposition, sont quantifiés et cartographiés sur l'ensemble de la zone d'étude, et des densités sont calculées pour chacun de ces facteurs déterminants sur quatre sites pilotes.

En prenant ces derniers comme modèles de références, nous avons pu évaluer le nombre d’individus potentiels sur l’ensemble du massif étudié, en tenant compte, outre les différents facteurs écologiques, des données liées à l’activité anthropique.

 

Ramousse Raymond, Métral Jacques & Giboulet Olivier

Oral presentation

Socioécologie et Conservation Université Claude bernard Lyon I et

Key words: Marmota marmota, alpine marmot, introduction, subalpine level.

An introduction of alpine marmots in the Central Massif (France):

twenty years of survey.

In the South-East border of the Central Massif, the Mount Mézenc, culminating at 1754 m, is located on the watershed between the Atlantic Basin and the Mediterranean Basin. In spite of the historical absence of marmots on this massif, marmots have been released in the mountain and subalpine levels of this massif since 1980. An area of 100 km2 was surveyed annually by federal gamekeepers since 1988. The history of the release is clarified.

Till 1994, the number of settled marmots was lower than the number of released marmots. Nevertheless, population size increased regularly and is now sevenfold that observed in 1988, in spite of the absence of release since 1991. Fifty-seven family groups are now settled.

Characteristic parameters (altitude, sun exposure, relief, vegetation, rocks, water, release data, colonization date, distance between the studied site and the site of the release sites, distance between the studied site and its nearest neighbour) of each familial group were ranked in classes. The resulting matrices (family groups x parameters) were analyzed by Multiple Correspondence Analysis (MCOA) to describe the colonizing process.

Former colonizations (1980-85) settled between 1400-1500 m, near the first release site and had short distances to the nearest site, but occupation of these sites were discontinuous, in spite of reinforcements, contrarily to later colonizations. The first marmots released settled in screes and then formed new family groups close to the first release. During the first decade they colonized mainly the upper levels until 1700 m on the Mediterranean Basin. During the second decade, marmots settled farther and farther from the first release site and more and more on the plateau of the Atlantic Basin. The last settlements occurred in pastures close to ruins.

This introduction in the Central Massif was compared to the only other one surveyed in the Pyrenees.

Ramousse Raymond, Métral Jacques & Giboulet Olivier

Présentation orale

Socioécologie et Conservation Université Claude bernard Lyon I et

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, introduction, étage subalpin.

Une introduction de marmottes alpines dans le Massif Central (France) :

vingt-ans de suivi.

Dans le Sud-Est du Massif Central (France), le Mézenc, qui culmine à 1734 m, est sur la ligne de partage des eaux entre le bassin atlantique et le bassin méditerranéen. Malgré l'absence historique de la marmotte alpine dans ce massif, ses étages montagnard et subalpin ont été le lieu de lâchers de marmottes dans les années 1980. Une zone d'environ 100 km2 a été suivie annuellement par les gardes-chasse fédéraux depuis 1988. L'histoire de cette introduction est précisée

Jusqu'à 1994, le nombre de marmottes installées était inférieur à celui des marmottes lâchées, bien que des reproductions aient été observées dès 1988. La taille de la population a cependant augmenté régulièrement. Elle est actuellement 7 fois plus importante qu'en 1988, bien qu'il n'y ait plus de lâchers depuis 1991. Le nombre de groupes familiaux installé est actuellement de 57.

Les paramètres caractéristiques de chaque groupe familial ont été rangés en classes. La matrice résultante (groupe familial x paramètres) a été analysée à l'aide d'une Analyse de Correspondance Multiple (ACM) pour décrire le processus de colonisation.

Les marmottes se sont installées d'abord (1980-85) dans la zone altitudinale (1400-1500), à proximité du site du premier lâcher. Ces installations sont peu distantes les unes des autres, contrairement aux installations plus récentes. L'occupation de ces premiers sites fut aussi discontinue. Au cours de la première décade, les niveaux altitudinaux supérieurs, jusqu'à 1700 m, situés sur le versant du bassin méditerranéen ont été principalement occupés. Au cours de la seconde décade, les installations de marmottes se sont éloignées de plus en plus du premier site de lâcher et se sont déplacées vers le plateau ardéchois sur le versant du bassin atlantique. Les zones de basses altitudes (<1300 m) ont commencé à être colonisées. Ces dernières installations se sont réalisées principalement dans les pâturages à proximité de ruines.

Ce processus de colonisation dans le Massif Central est comparé à celui qui a été suivi dans les Pyrénées.

Ronkin V.I. & Savchenko G.A.

Poster presentation

Kharkov National University, 4 s, Svobody, 61077 Kharkov, Ukraine.

Key Words: Marmota bobak, steppe marmot, habitat, Ukraine.

Estimation of the suitability of habitats for Marmota bobak in north-eastern Ukraine

The investigations carried out by many authors show that the population density of steppe marmots (Marmota bobak Müll.) depends on the character and degree of cattle grazing pressure on their habitats (Seredneva, 1978, 1985; Seredneva, Nezgovorov, 1977; Borovik, 1996; Kolesnikov, 1997; Tokarsky, 1997; etc.). However, the reasons for it are insufficiently clear. Any detailed observations on food preference of animals in habitats with different grazing pressure are lacking as well as the detailed study of ground-cover vegetation.

The purpose of our work was to study forage preferences and plant characteristics of habitats with different grazing pressure as well as the estimation of these habitats suitability for steppe marmots. Qualitative and quantitative composition of vegetation cover, foraging and diet of the steppe marmot were studied in 1990-2001 at a stationary site in northeast of Kharkov region. The green food intake rate was chosen as a criterion for the foraging quality evaluation of different steppe marmot habitats.

We assume that the dead plant mass together with the species rejected by marmots' limit the access to forage species. Consequently, the absolute mass of presented available food cannot serve a suitability index for foraging area. On the contrary, the specificity in foraging behavior of steppe marmots is connected with a relative plant accessibility which plays an important part and may be expressed as the proportion of the phytomass of forage species (or vice versa of dead plants and of the species rejected by animals) relative to the total aboveground phytomass. This proportion, probably, determine the green food intake rate for steppe marmot.

Cattle grazing leads to diminishing of the vegetation cover diversity and to disappearing of those patches where the green food intake rate by the steppe marmot is the least one. Accordingly the values of the food intake rate, the high proportion of dead plants together with species rejected or eaten in low quantities (for similar mass of forage plants) relative to total aboveground plant mass diminishes the accessibility to forage and worsens foraging conditions for marmots. Providing during the whole activity season a high accessibility to young parts of forage plants for the steppe marmot, cattle grazing improves foraging resources for them and makes suitable for foraging practically the whole pasture cover.

 

 

Ronkin V.I. & Savchenko G.A.

Présentation affichée

Kharkov National University, 4 s, Svobody, 61077 Kharkov, Ukraine.

Mots Clés : Marmota bobak, marmotte des steppes, habitat, Ukraine.

Évaluation des habitats disponibles chez Marmota bobak dans le nord-est de l'Ukraine.

La densité de population des marmottes des steppes (Marmota bobak Müll.) dépend de la nature et du degré de la pression de pâturage sur leurs habitats (Seredneva, 1978, 1985 ; Seredneva, Nezgovorov, 1977 ; Borovik, 1996 ; Kolesnikov, 1997 ; Tokarsky, 1997 ; etc.).

Le but de notre travail a été d'étudier d'une part, les préférences alimentaires et les caractéristiques végétales des habitats sous différentes pressions de pâturage et d'autre part, l'estimation de la disponibilité de ces habitats pour les marmottes des steppes. La composition qualitative et quantitative de la couverture végétale ainsi que le régime alimentaire des marmottes ont été étudiés entre 1990-2001 dans un site du nord-est de la région de Karkhov. La prise alimentaire verte a été choisie comme critère d'évaluation de la qualité de différents habitats des marmottes.

Nous émettons l'hypohtèse que la masse des plantes mortes et que les espèces rejetées par les marmottes limitent l'accès aux espèces consommables. En conséquence, la masse absolue de nourriture disponible ne peut servir d'indice de disponibilité pour les zones d'alimentation. Au contraire, la spécificité du comportement alimentaire des marmottes des steppes est liée à l'accessibilité relative des plantes qui tient une place importante et qui peut être exprimée comme le rapport de la phytomasse des espèces consommées (ou des plantes mortes et rejetées par les animaux) à la phytomasse totale. Ce rapport, probablement, détermine le taux de prise alimentaire de la marmotte des steppes.

Le pâturage du bétail entraîne une diminution de la diversité de la couverture végétale et la disparition des parcelles où le taux de prise de nourriture verte des marmottes est le plus faible. Selon les valeurs du taux de prise alimentaire, une forte proportion de plantes mortes et d'espèces rejetées ou peu consommées ramenée à la masse totale des plantes diminue l'accessibilité au fourrage et aggrave les conditions d'alimentation des marmottes. Le pâturage par le bétail, assurant une accessibilité élevée aux parties nouvelles des plantes consommables, améliore leurs ressources alimentaires et rend disponible l'ensemble de la couverture végétale à l'alimentation des marmottes.

 

 

Saidov A.S.

Poster presentation

Institute of Zoology and Parasitology Academy of Sciences, Republic of Tajikistan, p/j 70, Dushanbe 734025, Tajikistan

Key Words: Marmota caudata, Marmota menzbieri, range, reintroduction, Tajikistan, Uzbekistan.

Modern state of Marmots populations in Tajikistan.

Genus Marmota in Tajikistan included two species: Marmota caudata and Marmota menzbieri. M. menzbieri is endemic Western Tien Shan. Its modern number on all area is estimated about 22 thousand specimens (Abdunazarov, 2002). In Tajikistan M. menzbieri has the limited distribution. Its isolated settlements for the first time were found out by summer of 1960 in east part of Curaminskii range in area of mine Actash (Davydov, 1964). Two separate island settlements of species occupied in the gorges Actash and Jakhshibai. In the beginning of 60 years 20 centuries the common habitats area M. menzbieri on Curaminskii range made 4600 hectare and its stocks were estimated 70-72 specimens. In 1980 of M. menzbieri settlements on Curaminskii range completely have disappeared. Probably, the island settlements of species saved in boundary with Uzbekistan of territory in the up of gorge Jakhshibai. The reasons of disappearance M. menzbieri are repasture, poaching and industrial development it habitats. For the restoration of population and reproduction M. menzbieri in Tajikistan it is necessary its reacclimatization in Actash reserve (Curaminskii range) by delivery marmots from Chatcal reserve of Uzbekistan, where its population now is totaled about 5000 specimens (Dustov et al., 2002).

In Tajikistan M. caudata has a rather wide distribution. With the exception Curaminskii range and low mountains region it occupies almost all others mountain and high-mountainous ranges of Central Tajikistan, Badakhshan and Pamirs. The vertical distribution red marmot is defined in heights 1500-4900 m above the sea level. The projected area of M. caudata in Tajikistan makes 25 thousand km2 and its general stocks are estimated about 180-200 thousand specimens. Red marmot population on territory of mountain Tajikistan is distributed extremely non-uniformly. In the subalpine zone mountain ranges of Central Tajikistan live till 35-40 specimens on 1 km2. At present the high red marmot population is observed in Pamirs. Here red marmot is distributed in regular intervals and in optimum for it habitats (subalpine meadows) on 1 km2 can be seen up to 155 specimens. The general stocks red marmot of Pamirs accounted about 100 thousand specimens. The radical changes in structure of a population red marmot have taken place on Gissarskii, Vakhshskii and Hazratisho ranges of Central Tajikistan. For last 10 years in mountain files these ranges have appeared many new human settlements. Thereof the area of red marmot distribution in Tajikistan reduced approximately on 10-12 thousand km2. Development of mountain territories, repasture, poaching are the limiting factors of reduction of red marmot populations.

 

Saidov A.S.

Présentation affichée

Institute of Zoology and Parasitology Academy of Sciences, Republic of Tajikistan, p/j 70, Dushanbe 734025, Tajikistan

Mots Clés : Marmota caudata, Marmota menzbieri, aire de distribution, réintroduction, Tadjikistan, Ouzbékistan.

État actuel des populations de marmottes au Tadjikistan.

Le genre Marmota au Tadjikistan comprend deux espèces : Marmota caudata et Marmota menzbieri. M. menzbieri est endémique au Tien Chan occidental. Sa population actuelle est estimée à 22 000 individus (Abdunazarov, 2002). La distribution de M. menzbieri au Tadjikistan est restreinte. Ses installations isolées ont été découvertes pour la première fois au cours de l'été 1960 dans la partie orientale de la chaîne de Curaminsk proche de la mine de Actash (Davydov, 1964). Deux installations insulaires distinctes de l'espèce occupent les gorges de Actash et de Jakhshibai. Dans les années 60, l'aire occupée par M. menzbieri sur la chaîne de Curaminsk était de 4600 ha et la population estimée à 70-72 individus. En 1980, ces installations de la chaîne de Curaminsk ont complètement disparu. Probablement, les installations insulaires se sont maintenues en bordure de l'Ouzbékistan dans la partie supérieure de la gorge de Jakhshibai. La disparition de M. menzbieri est due au surpâturage, au braconnage et au développement industriel dans son habitat. La restauration de la population et de la reproduction de M. menzbieri au Tadjikistan nécessite sa réintroduction dans la réserve de Actash (Chaîne de Curaminsk) à partir de marmottes provenant de la réserve du Tchatkal en Ouzbékistan où la population atteint actuellement 5000 individus (Dustov et al., 2002).

Au Tadjikistan, M. caudata est largement distribuée. À l'exception de la chaîne de Curaminskii et de la région de basse montagne, elle occupe presque toutes les autres montagnes et les chaînes montagneuses du Tadjikistan central, du Badakhshan et du Pamir, entre 1500 et 4900 m d'altitude. La zone protégée de M. caudata au Tadjikistan couvre 25 000 km2. Et rassemble une population de l'ordre de 180-200 000 individus. La population de la marmotte rouge au Tadjikistan est distribuée de façon non uniforme. Dans la zone subalpine des chaînes du Tadjikistan central vivent jusqu'à 35-40 individus par kilomètre carré. Actuellement, une population de marmotte rouge est observée dans le Pamir. Les marmottes sont, dans ces conditions, distribuées à intervalle régulier et à l'optimum de son habitat (prairies subalpines) sa densité est de 155 individus par km2.. Leur effectif dans le Pamir est de l'ordre de 100 000 individus. La structure de la population de marmotte rouge des chaînes du Gissar, du Vakhshk et du Hazratisho (Tadjikistan central) a subi des modifications importantes. Au cours des 10 dernières années, de nombreuses installations humaines sont apparues dans ces chaînes de montagne. Ainsi, l'aire de distribution de la marmotte rouge au Tadjikistan s'est réduite de 10 à 12 000 km2. Le développement des zones rocheuses, du surpâturage et du braconnage sont les principaux facteurs entraînant la réduction des populations de marmotte rouge.

 

Salsbury1 Carmen M. & Armitage2 Kenneth B.

Oral presentation

1 Butler University, Department of Biology, Indianapolis, IN 46208, USA. 2 University of Kansas, Department of Ecology and Evolutionary Biology, Lawrence, KS 66045, USA.

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, growth rate, hibernation mass, weaning mass, weaning date, Colorado, USA.

Variation in growth rates of yellow bellied marmots.

Growth rates of yellow-bellied marmot (Marmota flaviventris) populations living in Colorado, USA were calculated for 31 consecutive years (1965 — 1996). Active season growth rates of marmots from three sites varying from low to high elevation were categorized by age (young, yearlings, non-reproductive adults, and reproductive adults) and analyzed with a repeated measures general linear model ANOVA. Age, site, sex, and year significantly affected growth rates. Overall, males had higher growth rates than females and young and yearlings generally had higher growth rates compared to adults at all sites. In post-hoc tests, we calculated the significant differences in growth rates across all ages and sex for the 89 possible site(year) combinations. Sixty-three of the possible site(year)s showed some significant differences to the other site(year)s and eight site(year)s had 15 or more significant differences; all eight occurred in years in which rainfall deviated largely from the mean. Lower than average rainfall was associated with lower growth rates and lower survivorship for young, but not for adults. Young males on average had higher growth rates and were larger at hibernation than young females at all sites, but growth rates did not differ significantly at the high elevation site. The environmental constraints of the high altitude site may limit the variation between the sexes as they are forced to follow similar growth trajectories. Hibernation mass of female young was unaffected by weaning mass or weaning date at low and mid elevation sites, but was negatively correlated with weaning date at the high elevation site. Weaning mass of male young was negatively correlated with growth rate at low elevation and weaning mass was positively correlated and weaning date, negatively correlated with hibernation mass at mid and high elevations. The results of this study deviate considerably from previous trends reported for this population. The larger data set and the site designation of the current study may account for these differences.

 

Salsbury1 Carmen M. & Armitage2 Kenneth B.

Présentation orale

1 Butler University, Department of Biology, Indianapolis, IN 46208, USA. 2 University of Kansas, Department of Ecology and Evolutionary Biology, Lawrence, KS 66045, USA.

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, taux de croissance, masse à l'hibernation, masse au sevrage, date du sevrage, Colorado, USA.

Variation des taux de croissance de la marmotte à ventre jaune.

Les taux de croissance des populations de marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) vivant au Colorado, USA, ont été calculés pour 31 années consécutives (1965-1996). Les taux de croissance au cours de la saison d'activité de trois sites dont l'altitude variait de faible à élevée ont été catégorisés par âge (marmottons, antenais, adultes non reproducteurs, et adultes reproducteurs) et analysés avec un modèle linéaire généralisé pour mesures répétées ANOVA. L'âge, le site, le sexe et l'année affectent significativement les taux de croissance. Globalement, les mâles ont des taux de croissance supérieurs à ceux des femelles, et les taux de croissance des juvéniles et des marmottons sont généralement supérieurs à ceux des adultes de tous les sites. Dans les tests post-hoc, nous avons calculé les différences significatives des taux de croissance de tous les âges et les sexes pour les 89 combinaisons site-année possibles. Soixante-trois des combinaisons site-année possibles ont montré quelques différences significatives avec les autres site-année et huit des site-année ont 15 différences significatives ou plus ; ces huit dernières sont caractéristiques des années où les précipitations déviaient largement de la moyenne. Les précipitations inférieures à la moyenne sont associées à de faibles taux de croissance et de survie des jeunes, mais n'affectent pas les adultes. Les marmottons mâles ont, en moyenne, des taux de croissance supérieurs à ceux des femelles de tous les sites et sont plus gros à l'hibernation, mais les taux de croissance ne diffèrent pas significativement à haute altitude. Les contraintes du milieu en haute altitude peuvent limiter la variation entre les sexes qui sont forcés à suivre les mêmes courbes de croissance. La masse des jeunes femelles à l'hibernation n'est affectée ni par la masse au sevrage et ni par la date de sevrage dans les sites d'altitudes faible et moyenne, mais est en corrélation négative avec la date de sevrage à haute altitude. La masse au sevrage des marmottons mâles est en corrélation négative avec le taux de croissance à faible altitude alors que la masse au sevrage est en corrélation positive et la date de sevrage, en corrélation négative avec la masse à l'hibernation à faible et moyenne altitudes. Les résultats de cette étude diffèrent considérablement des tendances rapportées précédemment pour cette population. L'importance du jeu de données et la caractérisation des sites de cette étude pourraient expliquer ces différences.

 

 

Schwartz1 Orlando A. & Armitage2 Kenneth B.

Oral presentation

1Department of Biology, University of Northern Iowa, Cedar Falls, IA 50613 USA; 2Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045 USA.

Key Words: Marmota flaviventris, yellow-bellied marmot, demography.

Demography of Yellow-bellied Marmots: A 40 Year Perspective.

Yellow-bellied marmots (Marmota flaviventris) were live trapped, marked and released in the Rocky Mountains of western Colorado (USA) from 1962 to 2002. At the study site marmots live in scattered patches of suitable habitat where they form polygynous social groups, typically an adult male and from 1 to 5 adult females, and their young from the previous and current year. Females establish matrilines. Demography of marmots must be considered at the level of the social group, population, and metapopulation.

Social groups: Habitat sites were not equal in quality and survivorship and reproduction varied widely among sites. Matrilines of three females had the highest fitness as shown by reproduction and survival. Young females that are members of matrilines produce female biased litters. More than 50% of females were residents of their natal colony, but most males were immigrants.

Population: Beyond the first year, survivorship was greater for females than males. Survivorship was Type II with equal mortality on all age classes. This population does not have a stable age distribution. Litter size average 4.1. Reproductive value was approximately equal across age classes. Generation length at 4.49 yr was 2.4 times the average life expectancy of 1.7 yr. Weather conditions, principally those that affected length of growing season, affected survivorship and reproduction. Social groups of mostly related females and immigrant males created a genetically dynamic system where inbreeding was avoided and high levels of genetic variation were maintained.

Metapopulation: The net reproductive rate (Ro) was 0.85, yet the population was not declining. The desirable habitat sites in the study area received immigrants from the surrounding metapopulation. Dispersing marmots were shown to travel up to 15 km.

 

Schwartz1 Orlando A. & Armitage2 Kenneth B.

Présentation orale

1Department of Biology, University of Northern Iowa, Cedar Falls, IA 50613 USA; 2Department of Ecology and Evolutionary Biology, University of Kansas, Lawrence, KS 66045 USA.

Mots Clés : Marmota flaviventris, marmotte à ventre jaune, démographie.

Démographie des marmottes à ventre jaune : perspective de 40 années d'étude.

Les marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) des Montagnes Rocheuses du Colorado occidental (USA) ont été capturées vivantes, marquées et relâchées de 1962 à 2002. Sur ce site d'étude, les marmottes vivaient dans des parcelles dispersées de l'habitat disponible où elles formaient des groupes sociaux polygynes, typiquement un mâle adulte et de 1 à 5 femelles adultes avec leurs jeunes de l'année et de l'année précédente. Les femelles établissaient des matrilignages. La démographie des marmottes peut être étudiée au niveau du groupe social, de la population et de la métapopulation.

Les groupes sociaux : La qualité des habitats différe, et la survie et la reproduction varient largement suivant les sites. Les matrilignées de trois femelles ont la valeur sélective maximale représentée par leur reproduction et leur survie. Les jeunes femelles, membres d'une même matrilignée, produisent des portées biaisées pour les femelles. Plus de 50 % des femelles sont résidentes dans leur colonie natale, alors que la plupart des mâles sont immigrants.

Population : Après la première année, la survie de femelles était supérieure à celle des mâles. La survie fut de type II avec une mortalité égale pour toutes les classes d'âge. Cette population n'avait pas une distribution stable des classes d'âge. La taille des portées était de 4,1. La valeur reproductrice était approximativement égale pour toutes les classes d'âge. La durée d'une génération de 4,49 ans était 2,4 fois la durée de vie attendue de 1,7 ans. Les conditions climatiques, principalement celles affectant la durée de la saison de croissance, ont influencé la survie et la reproduction. Les groupes sociaux de la plupart de femelles apparentées et de mâles immigrants ont créé un système génétique dynamique où la consiguinité a été évitée et une forte variabilité génétique maintenue.

Métapopulation : Le taux net de reproduction (Ro) était de 0,85, cependant la population n'a pas décliné. Les habitats favorables dans l'aire d'étude ont reçu des immigrants de la métapopulation environnante. Les marmottes dispersantes se sont déplacées jusqu'à plus de 15 km.

 

 

Semenov Youri, Ramousse Raymond & Le Berre Michel

Poster presentation

Laboratoire de Biométrie et Biologie évolutive, Socio-écologie et Conservation, Bât. F.-A. Forel, 1 étage, Université Claude Bernard Lyon 1

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, vegetation, specific richness, diversity, equitability.

 

Impact of the alpine marmot (Marmota marmota) on floristic diversity of the alpine stage in Northern Alps (France)

The impact of alpine marmots on alpine vegetation of northern Alps was examined by descriptive and quantitative methods in three marmot home ranges with different habitats: alpine meadow, dry heathland, and grazed meadow. In each home range, plots (0.5x0.5 m) were sampled at increasing distance from main burrow: home range core (<5 m from the main burrow, P1), median zone (5-<15 m from the main burrow, P2) and peripheral zone (>15 m apart the main burrow, P3).

On the whole, 18 monocotyledon species and 85 dicotyledon species were listed. Four plant families: Asteraceae, Rosaceae, Fabaceae and Poaceae, had a higher specific richness in the three habitats. Specific richness, diversity and equitability were highest in alpine meadow and decreased in dry heathland and in grazed meadow. Whitin each habitat, specific richness and diversity were significantly lower in the home range core areas (P1) than in median zones (P2) and in peripheral zones (P3) of alpine meadow and dry heathland. But, no difference appeared between plots in grazed meadow. A correspondance analysis revealed that floristic structure and composition in home range core areas (P1) differed from vegetation of the median zones (P2) and the peripheral zones (P3). Vegetation near main burrows was dominated by grass species: Poa alpina, P. pratensis (colonizing ruderal species) and Phleum alpinum (nitrophilous species), which decreased as a function of distance from main burrows. Some forbs:Trifolium repens, T. pratense (creeping species) and Taraxacum alpinum were also more often found around marmot main burrows. This suggest that through burrowing, trampling and excretion, alpine marmot modify the floristic structure and composition of alpine meadow and dry heathland. This marmot impact is probably concealed by the greater impact of cattle pasture in grazed meadow.

 

Semenov Youri, Ramousse Raymond & Le Berre Michel

Présentation affichée

Laboratoire de Biométrie et Biologie évolutive, Socio-écologie et Conservation, Bât. F.-A. Forel, 1 étage, Université Claude Bernard Lyon 1

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, végétation, richesse spécifique, diversité, régularité.

 

Impact de la marmotte alpine (Marmota marmota) sur la diversité floristique de l'étage alpin dans les Alpes du Nord (France)

L'impact des marmottes alpines sur la végétation des Alpes septentrionales a été décrit et quantifié dans trois domaines vitaux de marmottes d'habitat différent : prairie alpine, lande sèche et prairie pâturée. Dans chaque domaine vital, des parcelles (0,5x0,5 m) ont été échantillonnées à proximité du terrier principal (<5 m, P1), entre 5 et 15 mètres du terrier principal (P2) et au-delà de 15 mètres du terrier principal (P3).

Sur l'ensemble des domaines, 18 espèces de monocotylédones et 85 espèces de dicotylédones ont été cataloguées. Dans les trois domaines vitaux, quatre familles dominent par leur richesse spécifique : Asteraceae, Rosaceae, Fabaceae et Poaceae. Richesse spécifique, diversité et régularité dans la prairie alpine sont supérieures à celles de la lande sèche et de la prairie pâturée. Par contre, richesse et diversité spécifique sont significativement inférieures près des terriers principaux à celles des zones médianes (P2) et périphériques (P3) dans la prairie alpine et la lande sèche. Mais aucune différence n'apparaît entre zones de la prairie pâturée. Une analyse de correspondance met en évidence que la structure et la composition floristique de la zone proche des terriers principaux (P1) diffère de celles des zones médianes (P2) et périphériques (P3). La végétation des P1 est dominée par des graminées : Poa alpina, P. pratensis (espèces colonisatrices rudérales) et Phleum alpinum (espèce nitrophile). Cette dominance décroît en fonction de l'éloignement des terriers principaux. Quelques espèces de dicotylédones Trifolium repens, T. pratense (espèces rampantes) et Taraxacum alpinum sont fréquentes à proximité des terriers principaux. Ceci suggère que les activités de creusement, de piétinement et d'excrétion des marmottes alpines modifient la structure et la composition floristique des prairies alpines et des landes sèches. Cet impact des marmottes sur la végétation est probablement masqué par l'impact plus important du pâturage du bétail.

 

 

Solomonov N.G. & Revin Yu.V.

Oral presentation

Institute for Biological Problems of Cryolithozone, SD RAS, Sakha Republic, RUSSIA

Key Words: Marmota camtschatica, M. c. bungei, M. c. doppelmayeri, black capped marmot, Northeastern Yakutia, South Yakutia.

Marmota camtschatica Pall. (1811) in Yakutia (Russia)

The black-capped marmot in Yakutia is represented by two subspecies: M. c. bungei and M. c. doppelmayeri. The first inhabits all large mountain systems in the northeastern regions; the other — a small mountain part in the Stanovoi Mountain Range in South Yakutia. The nearest points of their present-day existence are remote as far as 1500 km from each other. The aboriginal people of Yakutia put continuous pressure upon the marmot populations. In large dense locations the animal harvesting by man was not of a destructive nature for a long time, though their populations were decreasing. In the 20th century this process accelerated and finally resulted in the extinction of some populations in the marginal parts of their area. This situation is shown in the first edition of "The Red Data Book of Yakutia" (1987) in which the black-capped marmot is considered as species having population groups of a threatened status. The extinction of marmot colonies inhabiting before the 50s of the last century in the Kondakov plateau (the right riverside of the Indigirka lower reaches) has been established. The marmot colonies populating the Zverev Ridge (South Yakutia) are now registered. The number of the animals here is evaluated only in a thousand individuals. In the 80s of the last century the species census was performed in different sections of its range. By the expert appraisal based on extrapolations the total marmot population gave a decrease from 80 000 to 30 000 animals for the recent 30-40 years. If this rate of the marmot decrease remains, then in the coming 20-30 years the black-capped marmot may disappear in Yakutia. So, it is necessary to take effective measures to conserve this species. In the prepared new edition of "The Red Data Book" the status of the black-capped marmot is essentially changed: it is recognized as threatened all over its area. In practice a mere prohibition against harvesting is little effective for its nonobservance. The species conservation may be ensured only under the system of particularly protected territories covering its population diversity. The program of the marmot population restoration supposes also the local animal introductions in the places of their former residence.

 

 

 

 

Solomonov N.G. & Revin Yu.V.

Présentation orale

Institute for Biological Problems of Cryolithozone, SD RAS, Sakha Republic, RUSSIA

Mots Clés : Marmota camtschatica, M. c. bungei, M. c. doppelmayeri, marmotte à tête noire, Nord Est Yakoutie, Sud Yakoutie.

Marmota camtschatica Pall. (1811) en Yakoutie (Russie)

La marmotte à tête noire en Yakoutie est représentée par deux sous-espèces : M. c. bungei et M. c. doppelmayeri. Les points les plus proches entre ces deux sous-espèces sont actuellement éloignés de 1500 km. Les populations aborigènes de Yakoutie exercent une pression continue sur les populations de marmottes. Dans les installations importantes à population dense, les prélèvements par l'homme n'ont pas été pas destructeurs pendant longtemps, quoique les populations décrussent. Au cours du XXème siècle, ce processus s'est accéléré et a entraîné finalement l'extinction de certaines populations dans les zones marginales de son aire de distribution. Cette situation est révélée par la première édition du "Livre Rouge de Yakoutie" (1987) où la marmotte à tête noire est considérée comme une espèce dont certaines populations avaient le statut de menacé. Ainsi, l'extinction des colonies de marmottes du plateau de Kondarov (rive droite des coudes de la rivière Indigirka) a été établie dans les années 50 du siècle dernier. Les colonies de marmottes occupant la chaîne de Zverev (Sud Yakoutie) sont maintenant connues. L'effectif y est évalué à seulement un millier d'individus. Dans les années 1980, le recensement de l'espèce a été réalisé dans différentes parties de son aire de distribution. Sur la base de l'évaluation des experts, l'extrapolation de l'effectif total montra une diminution de 80 000 à 30 000 animaux au cours des 30-40 dernières années. Si un tel taux de diminution se maintien, la marmotte à tête noire pourrait disparaître au cours des 20-30 prochaines années en Yakoutie. Aussi, est-il nécessaire de prendre des mesures effectives pour conserver cette espèce. Dans la nouvelle édition du "Livre Rouge" en préparation, le statut de la marmotte à tête noire est modifié : elle est reconnue comme menacée sur toute son aire de distribution. En pratique, une simple interdiction des prélèvements n'est que de peu d'efficacité du fait de son non-respect. La conservation de l'espèce pourra être seulement dans le système de territoires protégés couvrant la diversité de sa population. Le programme de restauration de la population de marmottes suppose aussi des réintroductions locales dans les anciens sites soumis à extinction.

Spivakova L.V., Shaad A. R., Pole S.B & Kuldybaev N.M.

Oral presentation

Institute of Zoology MSE RK, Kazakh Sientific Centre for Quarantine and Zoonotic Disease*. Almaty, Kazakhstan

Key words: Marmota baibacina, grey marmot, hunting, reproductive strategy, Tien Shan, Kazakhstan.

Reproduction of grey marmot on game-shooting territory in Northern Tien-Shan

The researches are carried out in 1986-1990 (March - September) in Narynkol region of Almaty oblast on southern slopes of Karatau ridge and western extremity of Sarytau ridge (ketmen's geographical marmot population, karatau’s local population) at height 1800-2300 m above see level. On 3 experimental sites (area of 1,5 kms2, density of the population 90-150 marmots on 1 km2) observed of 78 families. Marmots shot from carabine . Annually extracted 10-25 % of the population on sites. The share of families without young changed from 25,6 % (in 1986) up to 6,4 % (in 1988-89). The number animals in families varied within the limits of 2 - 18 (M+m = 7,8+0,7 in 1987; M+m = 9,0+0,7 - in 1990). Average of the litter size are changed from 4,1+0,45 (in 1987, 1990) up to 4,6+0,4 (in 1988). The share of young in a population varied from 21 up to 53 %, and share of adult - from 28 up to 37 %. Among the adult marmots prevailed 3-4 year-olds (28,1 and 29,3 % accordingly). In reproduction took part females in the age of 2-9 year-olds, and only 11,4 % two-year-olds females had litter. Most reproductive females in the age 5-8 year-olds, on the average number embryo in this age group made 6,8+0,3. The received data testify that a moderate shooting was stimulated reproduction in marmot families. So, in 1987 from 56 families is extracted 100 marmots (69 from them adult). In 1988 only at 5,3 % of these families has not litters. On a control site, where game shooting did not carry out, the next year had no young 9,1 % of families. In 1988 in 27 families have extracted of 41 adults animals. The next year only in one of them was not litter. The negative consequences of extraction were showed in the raised death rate young in families, in which were extracted reproduced females. In 1987-88 in such 15 families 49 % of young was lost.

 

Spivakova L.V., Shaad A. R., Pole S.B.,* Kuldybaev N.M.

Présentation orale

Institute of Zoology MSE RK, Kazakh Sientific Centre for Quarantine and Zoonotic Disease*. Almaty, Kazakhstan

Mots Clés : Marmota baibacina, marmotte grise de l'Altaï, stratégies reproductives, chasse, écologie, Altaï, Kazakhstan.

Reproduction de la marmotte grise dans un territoire de chasse du Tien Chan septentrional.

Les études ont été réalisées de 1986 à 1990 (mars-septembre) dans la région de Narynkol du district d'Almatii sur les pentes méridionales de la chaîne de Karatau et à l'extrémité occidentale de la chaîne de Sarytau à une altitude comprise entre 1800-2300 m sur une population géographique de marmottes (Ketmen) et une population locale (Karatau). Dans trois sites, de 1,5 km2 avec une densité de 90-150 marmottes au kilomètre carré, 78 familles ont été observées et 10 à 25 % de la population des marmottes prélevées à la carabine, chaque année. La proportion de familles sans jeunes s'est modifiée passant de 25,6 % en 1986 à 6,4 % en 1988-1989. Les nombres extrêmes d'individus par famille étaient de 2 et 18 (7,8±0,7en 1987 ; 9,0±0,7 in 1990). La taille moyenne d'une portée a augmenté de 4,1±0,45 (en 1987, 1990) à 4,6±0,4 en 1988. La proportion des jeunes au sein d'une population a varié de 21 à 53 % et celle des adultes de 28 à 37 %. Les adultes de 3-4 ans étaient les plus abondants (28,1 et 29,3 % respectivement).Les femelles de 2 à 9 ans se reproduisaient, mais seulement 11,4 % des femelles de deux-ans avaient une portée. Les femelles de 5-8 ans se reproduisaient le plus avec un nombre moyen d'embryons de 6,0±0,3. Ces données vérifient qu'une chasse modérée stimule la reproduction des familles de marmottes. Ainsi, en 1987 cent marmottes dont 69 adultes ont été extraites de 56 familles et seulement 5,3 % de ces dernières n'ont pas eu de portée. Sur un site témoin, absence de prélèvement, l'année suivante 9,1 % des familles n'avaient pas de portée. En 1988, 41 adultes ont été prélevés dans 27 familles et l'année suivante seule une famille n'avait pas de portée. Les conséquences négatives de ces prélèvements se concrétisaient par une élévation du taux de mortalité des jeunes dans les familles où les femelles reproductrices avaient été éliminées. Ainsi en 1987-1988, dans de telles familles, 49 % des jeunes disparurent.

 

Tennant B.C., Baldwin B.H., Graham L.A., Butler S., Menne S., Wright J. & Hornbuckle W.E.

Poster presentation

Gastrointestinal Unit, Department of Clinical Sciences, College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, NY 14853, USA

Key words: Marmota monax, chronic hepatitis, cancer, virus.

Seroepidemiology of Hepatitis B-Like Virus (Hepadnavirus) Infection in Woodchucks (Marmota monax) and Related Species of the Family Sciuridae

The hepatitis B virus (HBV) is the prototype member of the family Hepadnavirade, a group of hepatotropic DNA viruses that infect several other mammalian (Genus: Orthohepadnavirus) and avian (Genus: Avihepadnavirus) species. The second member of the hepadnovirus family to be identified was in the Eastern woodchuck (Marmota monax) and named the woodchuck hepatitis virus (WHV).The virus was described originally by Summers and his colleagues in a colony of woodchucks that originated in their native habitat and that subsequently were maintained by Snyder in conventional laboratory animal environment. For some years, the colony experienced high rates of chronic hepatitis and hepatocellular carcinoma (HCC), hepatic diseases known to be associated with chronic HBV infection. WHV was present in the serum of many of the woodchucks and on the basis of morphological and molecular analyses, it was concluded that the woodchuck virus should be considered a member of the family of viruses to which HBV belonged. The natural habitat of the woodchuck extends from northern Georgia, Alabama and Mississippi in the southern United States, west to Oklahoma, Kansas, Nebraska, and North and South Dakota, north to Quebec and Labrador, and across Canada to British Columbia and the Yukon Territory, including a region in southeastern Alaska. A comprehensive, seroepidemiologic study of WHV infection has not yet been performed, and the prevalence of WHV infection throughout most of this range remains unknown. WHV infection, however, is hyperendemic in the Mid-Atlantic states, and the woodchucks originally studied by Summers et al. were from Pennsylvania. Woodchucks from Pennsylvania, New Jersey and Maryland have been shown to be test positive for WHsAg in 23 percent of cases, and an additional 36 percent were positive for anti-WHs antibody, demonstrating an overall infection rate of 59 percent. In some regions of Maryland, the rate of chronic WHs antigenemia in woodchucks is 33 percent and similar high rates of WHV infection in the Mid-Atlantic states have been confirmed by others. In contrast, the rate of WHV infection in central New York State has been estimated to be approximately 1-2 percent based on the presence of anti-WHs antibody, and the rate of persistent WHs antigenemia is approximately 0.2 percent. Although the number of woodchucks tested is small, we have found no serologic evidence of WHV infection in Vermont, Massachusetts, or in Iowa. Since the description of WHV, several closely-related hepadnaviruses have been described in other mammalian and avian species. The genetic organization, morphology, and replicative strategies of all these viruses are similar. The ground squirrel hepatitis virus (GSHV) has been described in California ground squirrels (Spermophilus beecheyi), Persistent GSHV infection is associated with chronic hepatitis and HCC, although the frequency HCC is said to be lower than that associated with chronic WHV infection develops at an older age in California ground squirrels. A closely related hepadnavirus has been described recently in the arctic ground squirrel (Spermophilus parryi) and named the arctic ground squirrel hepatitis virus (ASHV). The prevalence of ASHV infection appears to be high in certain Alaskan populations and persistent ASHV infection is associated with a high rate of infection and HCC. Evidence a hepadnavirus infecting Eastern gray squirrels (Spermophilus carolinensis) has been reported from Pennsylvania. Although lesions of hepatitis were described, there was no evidence of HCC. There is evidence for a hepadnavirus of Richardson's ground squirrels (Spermophilus richardsonii) originating in Alberta, Canada. The hepatic lesions of Richardsons ground squirrels including HCC were remarkably similar to those described in woodchucks. The duck hepatitis B virus (DHBV) has been described in domestic Pekin ducks (Anas domesticus) and apparently has a worldwide distribution. Closely related avian hepadnaviruses have been described in grey herons (Ardea cinerea, the heron hepatitis B virus, HHBV) and in snow geese (Anser caerulescens, SGHVB) have been reported in Germany. The association of HCC with DHBV infection is very unusual and the hepatocarcinogenicity of DHBV in ducks remains questionable. Hepatic neoplasms have not been associated with HHBV or SGHBV infection.

Tennant B.C., Hornbuckle W.E., Bellezza C.A., Graham L.A., Tochkov I.A. & Jacob J.R.

Présentation affichée

Gastrointestinal Unit, Department of Clinical Sciences, College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, NY 14853, USA

Mots Clés : Epidémiologie, virus, hépatite, Marmota monax, marmotte américaine, mammifères, oiseaux.

Séro-épidémiologie de l'infection du virus du type de l'hépatite B chez les marmottes américaines (Marmota monax) et les espèces apparentées de la famille des Sciuridae.

Le virus de l'hépatite B (VHB) est le prototype de la famille de Hépdanovirus, un groupe de virus ADN hépatotropique qui infecte plusieurs espèces de mammifères (Genre : Orthohepadnavirus) et d'oiseaux (Genre : Avihepadnavirus). Le second membre de la famille des hépadnovirus a été identifié chez la marmotte américaine (Marmota monax) orientale et été nommé virus de l'hépatite de la marmotte américaine (VHM). Le virus fut décrit par Summers et ses collègues dans une colonie de marmottes américaines sauvages qui fut ensuite maintenue par Snyder dans un environnement de laboratoire conventionnel. Pendant quelques années, cette colonie a présenté des taux élevés d'hépatite chronique et des carcinomes hépatocellulaires (CHC), maladies hépatiques connues pour être associées à l'infection VHM chronique. Le VHM était présent dans le sérum de nombreuses marmottes et sur la base d'analyses morphologiques et moléculaires, il faut conclut que le virus de la marmotte pouvait être considéré comme un membre de la famille des virus auquel VHB appartient. L'habitat naturel des marmottes américaines s'étend au sud des Etats-Unis d'Amérique de la Georgia septentrionale, de l'Alabama et du Mississipi ; à l'ouest : de l'Oklahoma, du Kansas, du Nebraska, et du North et South Dakota ; et au nord : du nord du Québec et du Labrador et au travers du Canada jusqu'à la British Colombia et le territoire du Yukon, incluant la région du sud-est de l'Alaska. Une étude séroépidémiologique complète de l'infection du VHM n'a pas encore été réalisée, et la prévalence de l'infection du VHM dans la plupart de son aire d'extension reste inconnue. L'infection du VHM est, cependant, hyper-endémique dans les états atlantiques du milieu, et les marmottes américaines étudiées à l'origine par Summers et al. venaient de Pennsylvania. Les marmottes du Pennsylvania, du New Jersey et du Maryland ont été testées positive pour le MHsAg dans 23 pour cent des cas et, de plus, 36 pour cent étaient positives pour l'anticorps anti-MHs, démontrant un taux d'infection général de 59 pour cent. Dans quelques régions du Maryland, le taux d'antigènemie MHs chronique des marmottes est de 33 pour cent et de tels taux élevés d'infection du VHM dans les états du milieu de la côte Atlantique ont été confirmés par d'autres. Au contraire, le taux d'infection du VHM dans le centre de l'état de New York a été estimé à 1-2 pour cent à partir de la présence d'anticorps anti-HM et d'un taux de persistance de l'antigénemie HM est approximativement de 0,2 pour cent. Nous n'avons trouvé aucune preuve sérologique de l'infection HM dans le Vermont, le Massachusetts ou l'Iowa, quoique le nombre de marmottes testées soit faible. Depuis la description du VHM, plusieurs hépadnovirus apparentés ont été décrits chez d'autres espèces de mammifères et d'oiseaux. L'organisation génétique, la morphologie et les stratégies de duplication de tous ces virus sont similaires. Le virus de l'hépatite de l'écureuil terrestre (VHET) a été décrit chez les spermophiles de Californie (Spermophilus beecheyi). L'infection persistante du VHET est associée à l'hépatite chronique et le CHC, bien que la fréquence du CHC soit considérée comme plus faible que celle que l'infection du VHM chronique associée développe chez les spermophiles de Californie plus âgés. Un hépadnovirus étroitement apparenté a été décrit récemment chez le spermophile arctique (Spermophilus parryi) et nommé virus de l'hépatite du spermophile arctique (VHSA). La prévalence du VHSA est élevée dans certaines populations d'Alaska et la persistance de l'infection du VHSA est associée un taux élevé d'infection du CHC. L'existence d'un hépadnovirus infectant les écureuils gris (Spermophilus carolinensis) a été reportée en Pennsylvanie. Bien que des lésions d'hépatite aient été décrites, aucune présence d'CHC n'a été mise en évidence. La présence d'un hépadnovirus chez le spermophile de Richardson (Spermophilus richardsonii) de l'Alberta, au Canada, a été mise en évidence. Les lésions hépatiques du spermophile de Richardson comprenant des CHC sont très similaires à celles qui sont décrites chez les marmottes américaines. Le virus de l'hépatite b du canard (VHBC) a été décrit chez le canard de Pékin (Anas domesticus) et semble avoir une distribution mondiale. Des hépadnovirus aviaires voisins ont été décrits chez les hérons gris (Ardea cinerea ; virus de l'hépatite B du héron, VHBH) et en Allemagne chez les oies des neiges (Anser caerulescens, VHBON). L'association du CHC avec l'infection du VHBC est très rare et l'hépatocarinogénécité du VHBC chez les canards reste discutable. Les néoplasmes hépatiques n'ont pas été associés à l'infection du VHBHou celle du VHBON.

 

Tennant B.C., Hornbuckle W.E., Bellezza C.A., Graham L.A., Tochkov I.A. & Jacob J.R.

Oral presentation

Gastrointestinal Unit, Department of Clinical Sciences, College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, NY 14853, USA

Key words: Marmota monax, chronic hepatitis, cancer, virus.

Chronic Hepatitis and Primary Liver Cancer in Woodchucks (Marmota monax) Associated with Chronic Woodchuck Hepatitis Virus (WHV) Infection

The hepatitis B virus (HBV) World wide is among the most important human pathogens and the etiologic role of HBV in chronic hepatitis and in hepatocarcinogenesis is well recognized. Similar viruses now have been reported in several mammalian and avian species. WHV was described originally by Summers and his colleagues in a colony of woodchucks that had been trapped in the native habitat and maintained in a laboratory setting. For some years, these woodchucks experienced high rates of chronic hepatitis and hepatocellular carcinoma (HCC). WHV was identified in the serum of many of the woodchucks and on the basis of molecular analyses, it was concluded that WHV was a member of the family of viruses to which HBV belonged. WHV now is classified as a member of the genus Orthohepadnavirus, family Hepadnaviridae. The morphology and genetic organization of WHV is similar to HBV and to other mammalian hepadnaviruses. Hepatocellular neoplasms have been described since the early part of the twentieth century, in woodchucks from the Philadelphia Zoological Garden. Woodchucks with hepatic tumors were later described from the Washington Zoological Park and from Bethesda, Maryland. Since these initial observations, other cases of HCC have been reported in laboratory-maintained woodchucks originally trapped in Pennsylvania, New York, Maryland, and Delaware. To exploit the woodchuck as an experimental animal model, it became necessary to breed and rear woodchucks in laboratory animal facilities. This allowed the genetic background of experimental woodchucks to be known, their diet to be defined, and it was possible to prevent natural exposure to WHV infection and to other diseases that are endemic in wild woodchuck populations. A breeding colony of WHV negative woodchucks was established at Cornell University in 1979. The colony now serves as the source of woodchucks for experimental studies of WHV infection and hepatocarcinogenesis. Woodchucks born in the laboratory animal setting are inoculated at birth with serum from standardized infectious pools obtained from chronic, WHV carrier woodchucks. Following inoculation, woodchucks are monitored using specific serologic markers of WHV infection (WHV DNA, WHsAg, anti-WH core antibody, and anti-WH surface antibody). The rate of chronic WHV infection following neonatal inoculation was 60 percent or higher. Kaplan-Meier survival analysis of chronic WHV carriers infected experimentally at birth with WHV have been compared to woodchucks that recovered from neonatal WHV infection and to control woodchucks not infected with WHV but that were born and raised under similar laboratory conditions. All WHV carriers were dead by 56 months of age, and the lifetime risk of HCC was 100 percent. The median time-to-death from HCC in WHV carriers was 29 months. In contrast, 42 percent of the woodchucks with resolved WHV infection and 62 percent of uninfected controls were alive at 56 months of age. Although the rate of HCC in WHV carriers was significantly lower than that of chronic WHV carriers, 17 percent of the woodchucks in which neonatal WHV infection was resolved developed HCC. HCC was not observed in uninfected, laboratory-reared, control woodchucks. The rate of HCC in woodchucks with experimentally induced chronic WHV infection was similar to that observed in woodchucks with naturally acquired chronic WHV infection.

These results provide direct experimental evidence for the carcinogenicity of WHV and, by analogy, for other hepadnaviruses including HBV.

Tennant B.C., Hornbuckle W.E., Bellezza C.A., Graham L.A., Tochkov I.A. & Jacob J.R.

Présentation orale

Gastrointestinal Unit, Department of Clinical Sciences, College of Veterinary Medicine, Cornell University, Ithaca, NY 14853, USA

Mots Clés : Marmota monax, hépatite chronique, cancer, virus.

Hépatite chronique et cancer primaire du foie chez la marmotte américaine (Marmota monax) associés à l'infection du virus de l'hépatite chronique de la marmotte (HCM)

The hepatitis B virus (HBV) World wide is among the most important human pathogens and the etiologic role of HBV in chronic hepatitis and in hepatocarcinogenesis is well recognized.

Le virus de l'hépatite B (VHB) à distribution mondiale est l'un des plus important pathogènes humain Similar viruses now have been reported in several mammalian and avian species. WHV was described originally by Summers and his colleagues in a colony of woodchucks that had been trapped in the native habitat and maintained in a laboratory setting. For some years, these woodchucks experienced high rates of chronic hepatitis and hepatocellular carcinoma (HCC). WHV was identified in the serum of many of the woodchucks and on the basis of molecular analyses, it was concluded that WHV was a member of the family of viruses to which HBV belonged. WHV now is classified as a member of the genus Orthohepadnavirus, family Hepadnaviridae. The morphology and genetic organization of WHV is similar to HBV and to other mammalian hepadnaviruses. Hepatocellular neoplasms have been described since the early part of the twentieth century, in woodchucks from the Philadelphia Zoological Garden. Woodchucks with hepatic tumors were later described from the Washington Zoological Park and from Bethesda, Maryland. Since these initial observations, other cases of HCC have been reported in laboratory-maintained woodchucks originally trapped in Pennsylvania, New York, Maryland, and Delaware. To exploit the woodchuck as an experimental animal model, it became necessary to breed and rear woodchucks in laboratory animal facilities. This allowed the genetic background of experimental woodchucks to be known, their diet to be defined, and it was possible to prevent natural exposure to WHV infection and to other diseases that are endemic in wild woodchuck populations. A breeding colony of WHV negative woodchucks was established at Cornell University in 1979. The colony now serves as the source of woodchucks for experimental studies of WHV infection and hepatocarcinogenesis. Woodchucks born in the laboratory animal setting are inoculated at birth with serum from standardized infectious pools obtained from chronic, WHV carrier woodchucks. Following inoculation, woodchucks are monitored using specific serologic markers of WHV infection (WHV DNA, WHsAg, anti-WH core antibody, and anti-WH surface antibody). The rate of chronic WHV infection following neonatal inoculation was 60 percent or higher. Kaplan-Meier survival analysis of chronic WHV carriers infected experimentally at birth with WHV have been compared to woodchucks that recovered from neonatal WHV infection and to control woodchucks not infected with WHV but that were born and raised under similar laboratory conditions. All WHV carriers were dead by 56 months of age, and the lifetime risk of HCC was 100 percent. The median time-to-death from HCC in WHV carriers was 29 months. In contrast, 42 percent of the woodchucks with resolved WHV infection and 62 percent of uninfected controls were alive at 56 months of age. Although the rate of HCC in WHV carriers was significantly lower than that of chronic WHV carriers, 17 percent of the woodchucks in which neonatal WHV infection was resolved developed HCC. HCC was not observed in uninfected, laboratory-reared, control woodchucks. The rate of HCC in woodchucks with experimentally induced chronic WHV infection was similar to that observed in woodchucks with naturally acquired chronic WHV infection.

These results provide direct experimental evidence for the carcinogenicity of WHV and, by analogy, for other hepadnaviruses including HBV.

 

Togtookhon T.1, Staalduinen M.A. van2 & Bayasgalan D.3

Oral presentation

1 Mongolian Association for Conservation of the Nature and Environment. 2 Faculty of biology of Utrecht University, the Netherlands. 3 Institute of Botany, Mongolian Academy of Sciences.

Key Words: Marmota sibirica, Mongolian marmot, vegetation, soil, humidity.

The marmot’s (Marmota sibirica) influence on vegetation and soil of needle grass steppe of Hustai National Park, Mongolia

The territory of Hustai National Park, Mongolia is 50600 ha and marmots spread in 26% or 12870 ha area and density is 1.6 individual per one ha of marmot distributed area. Marmot distributed 25 % in the area is belongs to needle grass steppe, where were registered 63 species of 45 genuses, 22 families on the marmot’s mounds. The mound’s vegetation preserves species composition of the needle grass steppe and there are some differences in the species frequencies and abundance. The mound’s vegetation is mostly consists of 4 micro communities: Stipa Krylovii, Artemisia Adamsii, Carex duriuscula and Leymus chinensis. We studied soil humidity, yield and nitrogen, phosphorus, potassium of soil and plants of pasture and the marmot’s mounds. The marmot mound includes from 3 different communities: grasses (dominated by Stipa Krylovii), herbs (Potentilla bifurca), and semishrubs (Artemisia Adamsii). The soil humidity of mounds is lower than pasture’s (Table1). Depending on less of vegetation cover of the mound and light, stony mechanic structure of the soil. Nitrogen of soil in pasture is higher than the mound’s. Because of no changes in soil structure and more vegetation cover, roots (Figure1). The nitrogen’s ion compound should be explained by the dissolve in the water. There are more phosphorous in mounds soil and plant (Figure 2) than pasture (Table2). Because the mound usually fertilizes marmot faces. These are no differences between of nitrogen and potassium in mounds and pasture plants.

Table 1. The yield and soil humidity distinction on the marmot’s mounds and pasture

 

grasses

herbs

semi shrubs

total

Statistic

significant

 

mound

pasture

mound

pasture

mound

pasture

mound

pasture

 

Yield (g/m2)

165.2± 53

84.4± 23.77

44± 18.11

133.6± 22.06

77.2± 18.49

84± 11.89

15.16± 6.06

13.71± 1.43

0.555

Soil humidity (g)

2.15± 0.75

3.52± 0.56

1.82± 0.38

2.82± 0.33

1.75± 0.68

2.57± 0.80

1.91± 0.68

2.97± 0.75

0.001

Species number

7

6

2

7

3

10

8

13

 

Table 2. Comparison of statistic significant (<0.05) of N, P,K in soil & plant of mounds and pasture

 

Soil

Plants

 

Between groups (grass, herbs, semishrubs)

Between mound and pastured

Between groups (grass, herbs, semishrubs)

Between mound and pastured

Nitrogen

0.129

0.000

0.671

0.550

Phosphorous

0.162

0.000

0.522

0.042

Potassium

-

-

0.441

0.487

Soil humidity

 

0.001

   

yield

     

0.818

 

Togtookhon T.1, Staalduinen M.A. van2 & Bayasgalan D.3

Présentation orale

Mots Clés : Marmota sibirica, marmotte de Mongolie, végétation, sol, humidité.

Influence de la marmotte (Marmota sibirica) sur la végétation et le sol de la steppe à herbes épineuses du Parc National de Hustai, Mongolie.

Le territoire du Parc National de Hustai, Mongolie, est de 50600 ha et les marmottes occupent 26 % ou 12870 ha de sa surface, soit une densité de 1,6 individus par ha de l'aire de distribution de la marmotte. Vingt-cinq pour cent des marmottes occupent la steppe herbacée épineuse, où 63 espèces, 45 genres et 22 familles ont été mises en évidence sur les tertres des marmottes. La composition spécifique de la végétation de la steppe est maintenue sur les tertres, mais avec quelques différences dans la fréquence et l'abondance spécifique. Cette végétation est constituée principalement de 4 micro communautés : Stipa krylovii, Artemisia Adamsii, Carex duriuscula et Leymus chinensis. Nous avons étudié l'humidité du sol, le rendement et l'azote, le phosphore, le potassium du sol et des plantes des pâturages et des tertres à marmottes. Les tertres à marmottes comprennent 3 communautés différentes : graminées (dominée par Stipa krylovii), herbacées (Potentilla bifurca) et semi-arbustif (Artemisia adamsii). L'humidité du sol des tertres est inférieure à celle des prairies (Table 1), dépendant de la moindre couverture végétale des tertres et de la structure légère et pierreuse du sol des tertres. Le contenu en azote du sol des prairies est supérieur à celui des tertres, à cause de l'absence de modifications de la structure du sol, d'une couverture végétale et de racines plus importantes (Figure 1). La composition en ions azotés pourrait s'expliquer par l'effet de la dissolution dans l'eau. Il y a plus de phosphore dans les tertres et les plantes (Figure 2) que dans les prairies (Table 2), à cause de la fertilisation des tertres par les fèces des marmottes. Il n'y a pas de différences en azote et potassium dans les tertres et les plantes des pâturages.

 

Tokarsky V.A. & Shalamov Y.A.

Poster presentation

Department of biology, Kharkov National University, 61077, Ukraine

Key Words: Marmota bobak, dispersal, Ukraine.

Intrapopulative migrations of boback marmots (Marmota bobak, Mull.)

By the beginning of XX century the number of bobak marmots in Ukraine had a sharp decrease. Only two settlements of marmots (lasted)have maintained in north-east of Ukraine. Their numbers were 226 and several thousands animal units.

During the 20th century, due to the taken security measures (implemented) and the high ecological plasticity of this species, a large increase of numbers and expansion of bobak marmots range took place. Its contemporary range in Ukraine is represented by two natural populations, which are now uniting. During the last several tens years those populations areas have been increasing by 15-25 km during each following 20 years. Analysis of scientific statistic has shown that new colonies of marmots were being created in distance no more than 4 km from parent colony.

Investigation conducted in "Velikoburlukskaya Step" regional National Park using methodic individual marking allowed to get a pool of new data about social structure of natural settlings of bobak marmots, their territorial relationships, migration processes and creation of new families.

During investigation many crossings and establishments of young and rarely adult marmots have been observed as well in the neighbor family areas as in those at a distance up to the 850 m from their areas and not in the straight vision. Males migrated more actively than females and young marmots migrated more actively than adults.

Territorial aggression of territory dominants is decreasing at the end of marmot's active period. Least grade of aggression is applied to the animal unit younger than 1 year and animal units from neighborhood areas. Highest grade of aggression is applied to the migrating adult animal units.

Five adult marmots released at 1 km from their areas have found way to home without any doubts. In the observed settling it is possible to highlight as well stable families, situated in relative isolation, as non-stable in which total change of all family members and constant rotation of animals among neighbor groups has been happening.

Tokarsky V.A. & Shalamov Y.A.

Présentation affichée

Department of biology, Kharkov National University, 61077, Ukraine

Mots Clés : Marmota bobak, dispersion, Ukraine.

Migrations intra-population chez les marmottes bobak (Marmota bobak, Mull.).

Au début du XXème siècle, l'effectif des marmottes bobak d'Ukraine avait fortement diminué. Deux installations distinctes se sont maintenues dans le nord-est de l'Ukraine, avec un effectif de 226 000 individus.

Au cours de ce siècle, grâce aux mesures de protection et à la plasticité écologique de l'espèce, l'effectif de ces marmottes a augmenté de manière importante ainsi que leur aire de distribution. L'aire contemporaine était formée de deux populations qui tendent à se réunir actuellement. Au cours de ces dernières années, l'aire de distribution de ces populations s'est accrue de 15-25 km tous les vingt ans. L'analyse statistique a montré que les nouvelles colonies de marmottes se sont créées à moins de 4 km de la colonie parente.

Les études ont été menées dans le Velikoburlukskaya Step du Parc national. Le marquage individuel des animaux a permis d'obtenir de nouvelles données sur la structure sociale de la dispersion naturelle des marmottes, leurs relations territoriales, le processus de migration et la création de nouvelles familles.

Au cours des études, des déplacements et des établissements de jeunes mais rarement d'adultes ont été observés aussi bien dans le voisinage de la famille qu'à une distance, pas en ligne droite, jusqu'à 850 m de leur aire d'origine. Les mâles migrent plus activement que les femelles et les jeunes plus activement que les adultes.

L'agressivité territoriale des dominants d'un territoire décroît à la fin de la période active des marmottes. Les antenais ainsi que les animaux de territoire voisins sont soumis à l'agressivité la plus faible. Par contre, les adultes migrants sont sujets à une très forte agressivité.

Cinq adultes relâchés à un 1 km de leur territoire l'ont retrouvé sans hésitation. Parmi les groupes observés, on peut distinguer aussi bien des familles stables, relativement isolées, que des familles instables dont tous les membres changent par rotation constante avec les membres des groupes voisins.

 

 

Tomé Carine * & Chaix Louis **

Oral presentation

* CRA/CNRS - Valbonne - Sophia Antipolis

** Université de Genève

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, hunting, using, Pleistocene.

Hunting and using of marmot (Marmota marmota L.) in western Alps and southern Jura from late Pleistocen to Holocen.

 

Ancient and modern excavations in various alpine and jurassian settlements delivered numerous remains of marmots.

Bones are essentially found in caves and rock-shelters occupied at the end of the Pleistocene to the beginning of Postglacial, between 12.000 and 8.000 BP.

A detailed study show that theses animals were hunted for their fur and skin but for their meat and grease too.

A scapula presents the fragment of an arrow-head, testifying of bow-hunting during summer months.

 

 

 

 

Tomé Carine * & Chaix Louis **

Présentation orale

* CRA/CNRS - Valbonne - Sophia Antipolis

** Université de Genève

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, chasse, exploitation, Pléistocène.

Chasse et exploitation de la marmotte (Marmota marmota L.) dans les Alpes occidentales et le sud du Jura du Pléistocène final au début de l'Holocène.

 

Les fouilles anciennes et récentes de sites archéologiques alpins et jurassiens ont livré de nombreux restes de marmottes.

Les assemblages proviennent essentiellement de grottes et d'abris sous-roche occupés à la fin du Pléistocène et au début du Postglaciaire, soit entre -12000 et -8000 ans.

L'étude détaillée des ossements montre que la marmotte était recherchée pour sa fourrure, mais également pour sa chair et sa graisse.

La trouvaille exceptionnelle d'une pointe de flèche dans une omoplate atteste d'une chasse à l'arc pratiquée durant la belle saison.

 

 

Treude Antje, Vallbracht Simone, Ehrhardt Nicole, Exner Cornelia.

Poster presentation

Department of Biology, Animal Physiology, Philipps University of Marburg, Germany

Key Words: Marmota marmota, Alpine marmot, mating, birth, social behaviour.

Mating, birth and early juvenile development in the Alpine marmots

(Marmota marmota)

In the wild, Alpine marmots (Marmota marmota) spend most of their time in underground burrows, so the observations of reproduction biology during mating season, gestation and the early juvenile development are limited in free-living animals. Thus we recorded the mating and social behaviour in three marmot family groups kept in captivity over a period of two following breeding seasons. The behaviour was monitored directly over a period of three months (8-18 o’clock) with at least 120 hours observation time per group. Additionally cameras have been installed on top of the litter boxes. Behaviour has been recorded for three months from day one after hibernation. Social interactions, territory defence, resting places, mating behaviour, births and interactions with the puppies have been registered.

Copulations have been observed on several days from day one after hibernation until birth. Maximum mating activity occurred on day 37 ante partum, whereby a single female was mated up to 27 times. Subdominant animals copulated as well as dominant animals. In both years one and a half to two months after the end of hibernation either the dominant (n=5) or the subdominant (n=1) female gave birth to a total of thirteen puppies. (litter size 1-3). The entrances of the nest boxes have been sealed by the group one day ante partum. During birth and immediately afterwards the group members have been tolerated in the litter boxes. After the birthing process the mother has got in touch with their group members again. The whole group has been involved in bringing up the puppies. Mating activity and attempts of copulation can be observed during the entire period of gestation. A stable social structure with little agonistic behaviour within the group can contribute to a reproductive success of subdominant females. The whole group is tolerated during the birthing process and is involved in bringing up the offspring directly after birth.

 

Treude Antje, Vallbracht Simone, Ehrhardt Nicole, Exner Cornelia.

Présentation affichée

Department of Biology, Animal Physiology, Philipps University of Marburg, Germany

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, appariement, naissance, comportement social.

Appariement, naissance et développement précoce des marmottons chez la marmotte alpine (Marmota marmota)

Dans la nature, les marmottes alpines (Marmota marmota) passent l'essentiel de leur temps dans des terriers souterrains, aussi l'observation de la reproduction au cours de la saison de reproduction, de gestation et du développement des jeunes non sevrés sont elles restreintes chez des animaux en liberté. Aussi, avons-nous enregistré le comportement d'appariement et social chez trois groupes familiaux de marmottes maintenus en captivité au cours de deux saisons de reproduction. Le comportement a été suivi directement au cours d'une période de trois mois (8-18 h) avec au moins 120 heures d'observation par groupe. De plus des caméras ont été installées au sommet des cages. Le comportement a été enregistré pendant trois mois à partir du premier jour après l'hibernation. Les interactions sociales, la défense du territoire, les sites de repos, le comportement d'appariement, les naissances et les interactions avec les jeunes nouveau-nés ont été enregistrés.

Les copulations ont été observées plusieurs jours du jour de la sortie d'hibernation à la naissance. L'activité d'appariement maximale s'est produite le 37 ème jour ante partum, où une seule femelle s'est appariée jusqu'à 27 fois. Les animaux non dominants ont copulé autant que les dominants. Au cours des deux années, un mois et demi à deux après la fin de l'hibernation aussi bien la femelle dominante (n=5) que la subdominante (n=1) ont donné naissance à 13 marmottons (Taille de la portée 1-3). Les entrées des cages de naissance ont été fermées par le groupe le jour ante partum. Durant la naissance et immédiatement après les membres du groupe ont été tolérés dans la cage. Après la parturition, la mère est entrée en contact à nouveau avec les membres du groupe. L'ensemble du groupe a été impliqué dans l'élevage des marmottons. L'activité d'appariement et des tentatives de copulation ont été observées au cours la période de gestation. Une structure sociale stable avec peu de comportements agonistiques au sein du groupe peut contribuer au succès reproducteur des femelles non dominantes. L'ensemble du groupe est toléré pendant la parturition et est impliqué dans l'élevage des marmottons dès la naissance.

 

Zenker1 Wolfgang, Beiglböck1 Christoph, Janovsky2 Martin

Oral presentation

  1. Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Vienna, Austria; 2) Amt der Tiroler Landesregierung, Innsbruck, Austria.

Key Words: Marmota marmota, alpine marmot, anaesthesia, biopsie.

Different methods of anaesthesia in Alpine marmots (Marmota marmota)

In an ecophysiological project on the influence of fatty acids on the hibernation of Alpine marmots 105 marmots were anaesthetized for fat biopsies and implantation of intraabdominal transmitters. As published data about anaesthesia in Alpine marmots is rare, the aim of this study was to 1) assess the quality of anaesthesia with 3 different anaesthetic combinations, 2) to investigate seasonal differences in response to anaesthesia, and 3) to examine the influence of anaesthesia on body temperature. Anaesthesia was performed with 3 different combinations: ketamine + xylazine (KX), ketamine + medetomidine (KM) and tiletamine + zolazepam + xylazine (TZX). Anaesthesia was monitored with clinical parameters such as heart and respiratory rate, body reflexes, colour of mucous membranes, blood oxygen saturation and body temperature. No mortalities occurred. Surgical depth of anaesthesia necessary for the procedures could be obtained with all 3 combinations, but best results (sufficient analgesia, stable cardio-vascular functions) were obtained with the combination TZX. To obtain surgical depth in the months August/September higher doses of all 3 combinations were necessary than in the months April/May due to the larger proportion of stored body fat. Minimum dose (mg/kg) required for fat biopsies in spring were: KX: 40 + 3, KM: 35 + 0.25, TZX: 7.5 + 7.5 + 3. Minimum dose required for fat biopsies in late summer were: KX: 80 + 20, KM: 70 + 0.5, TZX: 10 + 10 + 10. All anaesthetized animals responded with a decrease in body temperature. The lowest temperature observed after anaesthesia was 18.1°C. Apparently the described anaesthesia combinations produced a torpor-like condition.

 

 

 

 

 

Zenker1 Wolfgang, Beiglböck1 Christoph, Janovsky2 Martin

Présentation orale

  1. Research Institute of Wildlife Ecology, University of Veterinary Medicine, Vienna, Austria; 2) Amt der Tiroler Landesregierung, Innsbruck, Austria.

Mots Clés : Marmota marmota, marmotte alpine, anesthésie, biopsie.

Différentes méthodes d'anesthésie chez la marmotte alpine (Marmota marmota).

Dans un projet écophysiologique concernant l'influence des acides aminés sur l'hibernation des marmottes alpines, 105 marmottes ont été anesthésiées pour des biopsies de lipides et l'implantation intra-abdominale d'émetteurs. Comme les données sur l'anesthésie de la marmotte alpine sont rares, le but de cette étude a été de 1) évaluer la qualité de l'anesthésie avec 3 combinaisons différentes 2) d'étudier les différences saisonnières en réponse à l'anesthésie et 3) d'examiner l'influence de l'anesthésie sur la température corporelle. L'anesthésie a été réalisée avec 3 combinaisons différentes : kétamine + xylazine (KX), kétamine + médetomidine (KM) et tilétamine + zolazepam + xylazine (TZX). Les paramètres cliniques comme le rythme cardiaque et respiratoire, les réflexes corporels, la couleur des membranes, la saturation en oxygène du sang et la température corporelle. Aucune mortalité n'est survenue. La profondeur de l'anesthésie nécessaire à l'opération chirurgicale pourrait être obtenue avec les trois combinaisons, mais de meilleurs résultats (analgésie suffisante, stabilité des fonctions cardio-vasculaires) ont été obtenus avec la combinaison TZX. Pour obtenir la profondeur chirurgicale au cours des mois août-septembre des doses supérieures des trois combinaisons ont été nécessaires à celles des mois avril-mai, due à la proportion supérieure de graisses corporelles stockées. La dose minimum (mg/kg) requise pour les biopsies au printemps était : KX : 40 + 3, KM : 35 + 0,25, TZX : 7,5 + 7,5 + 3. La dose minimum requise pour la biopsie en fin d'été était : KX : 80 +20, KM : 70 + 0,5, TZX : 10 + 10 + 10. Tous les animaux anesthésiés répondent par une diminution de température corporelle. La température la plus faible enregistrée après anesthésie a été de 18,1 °C. Apparemment, les combinaisons d'anesthésiant décrites produisent une condition comparable à la torpeur.

 

 

Zervanos Stam M.,

Oral presentation

Department of Biology, Pennsylvania State University, Reading, PA 19610

Key Words: Marmota monax, woodchuck, biological rhythm, hibernation.

Biological rhythms during hibernation in free-ranging woodchucks

(Marmota monax)

Body core temperatures were collected on a continuous basis from 21 free-ranging woodchucks (Marmota monax) during four hibernations seasons from fall 1998 to spring 2002. Animals were captured from the study area in southeastern Pennsylvania and an intraperitoneal radio transmitter was surgically implanted. After release, temperature and activity data were collected hourly using a specially designed data acquisition system. The average dates of immergence and emergence varied significantly among the four hibernation seasons. However, the average length of hibernation was not significantly different among hibernation seasons and averaged 117 days. In the fall a significant number (72 %) of the declines into the first torpor bout occurred at night, between 1800 and 0400 h, while in the spring a significant number (68 %) of arousals from the final torpor bout occurred between 1400 and 1600. During hibernation, animals aroused from bouts of torpor randomly throughout the day with no discernable pattern. However, the time of initiation into torpor was not randomly distributed. Forty-six percent of the initiations occurred between 1800 and 0000 h. The randomness of arousal and the rhythmicity of torpor entrance indicate a resynchronization of the internal clock during arousal periods. Analyzing the torpor bouts for integer multiples of free-running periods showed periodicities ranging from 22.8 to 26.2 h in 16 of the 21 animals tested. This preliminary analysis of data collected over four hibernation seasons indicates that some rhythmic behavior is maintained during hibernation in woodchucks.

 

 

 

Zervanos Stam M.,

Oral presentation

Department of Biology, Pennsylvania State University, Reading, PA 19610

Mots Clés : Marmota monax, marmotte américaine, rythme biologique, hibernation.

Rythmes biologiques durant l'hibernation chez la marmotte américaine dans son milieu

(Marmota monax).

Les températures corporelles centrales ont été collectées en continu chez 21 marmottes américaines sauvages (Marmota monax) au cours de quatre saisons d'hibernations de l'automne 1998 au printemps 2002. Les animaux ont été capturés dans la zone d'étude du sud-est de Pennsylvanie et un émetteur radio intrapéritonéal a été implanté chirurgicalement. Après leur relâcher, les données sur la température et l'activité ont été enregistrées toutes les heures grâce à un système original d'acquisition. Les dates moyennes d'entrée et de sortie d'hibernation varient significativement d'une saison à l'autre. Cependant, la durée moyenne d'hibernation ne diffère pas significativement d'une saison à l'autre et était de 117 jours. À l'automne, un nombre significatif (72 %) d'entrée dans la première séquence de torpeur se produit pendant la nuit, entre 1800 et 0400 h, alors qu'au printemps un nombre significatif (68 %) de réveil de la dernière séquence de torpeur se produisent entre 1400 et 1600 h. Durant l'hibernation, les animaux se réveillent des séquences de torpeur de façon aléatoire tout au long de la journée sans patron reconnaissable. Cependant, le moment d'entrée en torpeur n'est pas distribué de façon aléatoire. Quarante-six pour cents des initiations se manifestent entre 1800 et 0000 h. Les réveils aléatoires et la rythmicité de l'entrée en torpeur indiquent une resynchronisation de l'horloge interne au cours des périodes d'éveil. L'analyse des séquences de torpeur pour les périodes en libre-cours montre des périodicités s'étalant sur 22,8 à 26,2 h chez 16 des 21 animaux testés. Cette analyse préliminaire des données, enregistrées au cours de quatre saisons d'hibernation, indique qu'une certaine rythmicité est maintenue durant l'hibernation chez les marmottes américaines.

 

Zholnerovskaya Elena I.

Poster presentation

Institute of Systematics and Ecology of Animals of the Siberian Division of the Russian Academy of Sciences, Novosibirsk, RUSSIA E-mail: [email protected]

Key Words: Marmota baibacina, M. bobak, M. sibirica, immunology, subspecies, population.

Review of immunological study of interspecific and interpopulation differentiation of Eurasian marmots.

Being semi-quantitative method immunodiffusion did not justify entirely all the hopes. However, longstanding studies of closely related species of Eurasian marmots allowed us to trace the congener relationships between closely related species and populations of some species. It has been shown that species independence from "bobak" group (Marmota baibacina, M .bobak and M. sibirica) usually united in one species raises any doubt. At that baibak slightly distinguished, and more similarity is observed between gray marmot and tarbagan. For Menzbir marmot the substantial distance relatively to the species of "bobak" group and its close relationship with red marmot have been found. All the Eurasian marmot species clearly distinguished on the level of subspecies and populations. Sometimes these differences turn to be comparable with interspecific ones. The estimation of intraspecific variability of black-capped marmots allowed us to conclude that distinct immunogenetic differences exist between three subspecies M. camtschatica, as well as between two geographical forms of these marmots from Jakutia. Immunogenetic peculiarity of Baikal subspecies (M. c. doppelmairy) is too deep, what justifies the expediency of adding to it a special species status. The results of intraspecific variability analysis of tarbagans proved to be interesting. Clear differences were revealed between tarbagans from different regions. West-Mongolian subspecies (range Khangai, M. sibirica caliginosus) is the most peculiar. It demonstrates a close similarity with gray marmot from Altai Mountain. At the same time tarbagans from Chita, central and eastern Mongolia are very far from the gray marmot from Altai. It is obvious that Baikal black-capped marmot is closer to the gray marmot from Altai than most all the tarbagans (except Khangai animals). Relative to baibak the Baikal blackcap marmot behaves itself as tarbagans from Chita and from Khangai do. One of the shortcomings of immunodiffusion method is that the data could be interpreted relative to only one species of animals, against which the antiserum is obtained. Speculative conclusion allows nevertheless to suppose that Baikal blackcap marmot and some tarbagans have stronger similarity between each other, than with other marmots. Antiserum against baibak allows to divide studied gray marmots in two groups. One group is M. b. baibacina from Mongolian Altai and M. b. baibacina from Altai. Another group is M. b. centralis from Tien Shan and M. b. baibacina from eastern Kazakhstan. It is worth to note that marmots from the first group differ from each other very slightly, and marmots from the second group are quite different. One of the most important result of immunodiffusion analysis in respect of its usage for comprehension of history of group development is the suggestion that ancient marmot form most probably are gray marmots, but not the tarbagans or blackcap marmots. The most ancient elements are peculiar in most degree to gray marmots from Altai. This suggestion is possible only if supposing that Menzbir and red marmots are the most ancient among the modern marmots. I assume that these results in some way did initiate more active and successful study of marmots by other modern methods, which is obviously seen reviewing corresponding publications of the last years.

 

Zholnerovskaya Elena I.

Présentation affichée

Institute of Systematics and Ecology of Animals of the Siberian Division of the Russian Academy of Sciences, Novosibirsk, RUSSIA E-mail: [email protected]

Mots Clés : Marmota baibacina, M. bobak, M. sibirica, immunologie, sous-espèces, population.

Revue des études immunologiques sur la différentiation interspécifique et interpopulation des marmottes eurasiennes.

L'immunodiffusion, méthode semi quantitative, n'a pas vérifié tous les espoirs. Cependant, les études à long terme d'espèces étroitement apparentées de marmottes eurasiennes nous permettent de retrouver les relations entre espèces étroitement apparentées et populations de certaines espèces. Il a été montré que les espèces du groupe "bobak" (Marmota baibacina, M. bobak, and M. sibirica), habituellement réunies en une seule espèce, sont indépendantes. La bobac se distingue légèrement alors que marmottes grises et tarbagans présentent plus de similarités. Pour la marmotte de Menzbier, une distance importante par rapport aux espèces du groupe "bobak" et une relation étroite avec la marmotte rouge ont été mises en évidence. Toutes les espèces eurasiennes se distinguent clairement au niveau de la sous-espèce et de la population. Quelquefois, ces différences sont de niveau interspécifique. L'estimation de la variabilité intraspécifique des marmottes à tête noire nous permet de conclure que des différences immunologiques existent ente les trois sous-espèces de Marmota camtshatica, comme entre les deux formes géographiques de Yakoutie. Les particularités immunogénétiques de la sous-espèce du Baïkal (M. c. dopplemayri) sont aussi très importantes, ce qui justifie l'opportunité de lui accorder le statut d'espèce. Les résultats de l'analyse de la variabilité intraspécifique des tarbagans s'avèrent intéressants. Des différences claires ont été mises en évidence entre les tarbagans de différentes régions. La sous-espèce de l'ouest de Mongolie (chaîne du Khangaï, M. sibirica caliginosus) est la plus particulière. Elle présente un similarité étroite avec la marmotte grise des montagnes de l'Altaï. En même temps, les tarbagans de Tchita, du centre et de l'est de la Mongolie sont très éloignées de la marmotte grises de l'Altaï. Il est évident que la marmotte à tête noire du Baïkal est plus proche de la marmotte grise de l'Altaï que la plupart des tarbagans (excepté celles du Khangaï). Apparentée aux bobak, la marmotte à tête noire du Baïkal se comporte comme les tarbagans de Tchita et du Khangaï. L'un des défauts de la méthode immunologique est que les données ne peuvent être interprétées que par rapport à la seule espèce d'où provient l'antisérum. Des conclusions spéculatives permettent néanmoins de supposer que la marmotte à tête noire et quelques tarbagans ont plus de similarités entre elles qu'avec les autres marmottes. L'antiserum contre bobak permet de diviser les marmottes grises étudiées en deux groupes. L'un est M. b. baibacina des montagnes de l'Altaï, l'autre est M. b. centralis du Tien Chan et M. b. baibacina du Kazakhstan oriental. Il est intéressant de noter que les marmottes du premier groupe ne diffèrent entre elles que légèrement, contrairement aux marmottes du second groupe. L'un des résultats le plus important de l'analyse par immunodiffusion pour la compréhension de l'histoire du développement du groupe suggère que la forme ancienne des marmottes est constituée, le plus probablement, par les marmottes grises, et non les marmottes tarbagans ou à tête noire. Les éléments les plus anciens sont marqués au plus haut degré pour les marmottes grises de l'Altaï. Cette suggestion n'est possible que si l'on suppose que les marmottes de Menzbier et rouge sont les plus anciennes des marmottes modernes. Je présume que ces résultats initieront, d'une façon ou d'une autre, des études de marmottes plus actives et couronnées de succès par d'autres méthodes modernes, ce qui est évident à la revue des publications correspondantes de ces dernières années.

 

Zinchenko Vadim K.

Poster presentation

Siberian Zoological Museum, Institute of Animal Systematics and Ecology, Russian Academy of Sciences, Frunze street, 11, Novosibirsk 630091, Russia.

Key Words: Coleoptera, Scarabaeoidea, Histeridae, Marmot holes, Marmota baibacina, Siberia.

The fauna of west Siberia and Altai region beetles (Insecta, Coleoptera) the inhabitants of marmot (Marmota baibacina Kastsch.) holes.

The materials for these researches obtained from the author’s treatments, in the West Siberia (WS): Novosibirsk, Kemerovo and Tomsk Provinces; in Altai Region (AR): East-Kazakhstan Province and Kosh-Agach District. The beetles were collected from the upper part of hole entrance (up to 1,5 m depth), near it and from the lavatories’ excrements. 15 families of beetles were collected. The superfamily Scarabaeoidea and family Histeridae is the most numerous and diverse in species composition. Family Histeridae: WS — 9 species. AR - 13 species. 16 species were collected as whole. Superfamily Scarabaeoidea consists of to 2 families: Geotrupidae — 2 species and Scarabaeidae — 50 species. WS - 27 species. AR - 45 species were collected. The beetles may be divided in at 3 ecological groups.*Pholeobionte — typical hole inhabitants: 3 species of Histeridae and 6 species of Scarabaeoidea. **Pholeophile — Is the holes prefer species, but they also inhabit other biotopes: 6 - Scarabaeoidea. Pholeoxene — eurytropics species: 12 species of Histeridae and 400 species of Scarabaeoidea.

The beetles fauna structure of marmots holes

Taxon

M.b. baibacina

M.b.

kastsch

Taxon

M.b. baibacina

M.b.

kastsch

 

AR

WS

 

AR

WS

Familia Histeridae

   

Superfamilia Scarabaeoidea

   

1. Gnathoncus suturifer Rtt.*

+

1. Geotrupes baicalicus Rtt.

+

+

2. Saprinus lateralis Motsch.

+

 

2. G. stercorosus Scriba

 

+

3. S. aeneus F.

+

+

  1. Copris lunaris (L.)

+

 

4. Chalcionellus amoenus (Er.)

+

 

4. Gymnopleurus flagellatus (F.)

+

 

5. C. decemstriatus Rossi

+

+

  1. Onthophagus gibbosus (Scriba)

+

 

6. Pholioxenus (?gobicus Kryzh.)*

+

 
  • O. semicornis (Panz.)**
  • +

     

    7. Dendrophilus proditor Rchdt*

    +

     
  • O. gibbulus (Pall.)
  • +

    +

    8. Hister quadrinotatus Scriba

    +

     

    8. O. nuchicornis (L.)

    +

     

    9. Margarinotus cadaverinus Hoffm.

    +

    +

    1. O. marginalis Geb.

    +

     

    10. M. striola (C.Sahlb.)

     

    +

  • O. pygargus Motsch.
  • +

     

    11. M. carbonarius (Ill.)

    +

     
  • O. leucostigma Stev.**
  • +

     

    12. M. silantjevi Schir.*

     

    +

  • O. fracticornis Preys.
  •  

    +

    13. M. ventralis Mars.

    +

    +

  • O. scabriusculus Har.**
  • +

    +

    14. M. purpurascens Herbst

    +

    +

  • O. vitulus (F.)*
  • +

    +

    15. M. stercorarius Hoffm.

    +

    +

  • Euoniticellus fulvus (Goeze)
  • +

     

    16. M. bipustulatus Schr.

    +

    +

  • Onitis humerosus (Pall.)
  • +

     
         
  • Psammodius germanus (L.)
  •  

    +

    Taxon

    M.b. baibacina

    M.b.

    kastsch.

    Taxon

    M.b. baibacina

    M.b.

    kastsch.

     

    AR

    WS

     

    AR

    WS

    Superfamilia Scarabaeoidea

       
    1. A. kerzhneri Nikolajev*

    +

     
    1. Heptaulacus carinatus (Germ.)

    +

    +

    1. A. prodromus (Brahm.)

    +

    1. Aphodius erraticus (L.)

    +

    +

    1. A. punctatosulcatus Sturm

    +

    +

    20. A. subterraneus (L.)

    +

    +

  • A. rectus Motsch.
  • +

    +

    21. A. fossor (L.)

    +

     
  • A. zangi A. Schm.*
  •  

    +

    22. A. haemorrhoidalis (L.)

    +

    +

  • A. scrofa (F.)
  • +

     

    23. A. brevis Erich.

    +

     
  • A. pusillus (Hbst.)
  • +

    +

    24. A. putridus (Fourc.)*

    +

    +

  • A. biguttatus Germ.**
  • +

    +

    25; A. rufipes (L.)

    +

     
  • A. citellorum Sem. et Medv.*
  • +

     

    26. A. depressus (Kug.)

    +

    +

  • A. frater Muls. et Ray
  • +

     

    27. A. luridus (F.)

     

    +

  • A. fimetarius (L.)
  • +

    +

    28. A. menetriesi Men.

    +

     
  • A. foetens (L.)
  • +

     
    1. A. tenebricosus A. Schm.*

    +

    +

    1. A. ater (De Geer)
     

    +

    1. A. comma Rtt.

    +

     
    1. A. vittatus Say

    +

     
    1. A. grafi Rtt.

    +

     
    1. A. lapponum Gyll.

    +

     
    1. A. transvolgensis Sem.**

    +

    +

    1. A. piceus Gyll.**

    +

     
    1. A. distinctus (Muller)

    +

    +

    1. A. granarius (L.)

    +

    +

    1. A. melanostictus W.Schm.
     

    +

    1. A. suturifer Rtt.

    +

     

    Zinchenko Vadim K.

    Présentation affichée

    Siberian Zoological Museum, Institute of Animal Systematics and Ecology, Russian Academy of Sciences, Frunze street, 11, Novosibirsk 630091, Russia.

    Mots Clés : Coleoptera, Scarabaeoidea, Histeridae, terrier de marmottes, Marmota baibacina, Sibérie.

    Coléoptères de Sibérie occidentale et de l'Altaï vivant dans les cavités produites par les marmottes (Marmota baibacina).

    Les recherches ont été menées en Sibérie occidentale (WS) : provinces de Novosibirsk, Kemerovo et Tomsk et dans l'Altaï (AR) : province orientale du Kazakhstan et district de Kosh-Agach. Les coléoptères ont été récoltés dans la partie supérieure des entrées de terrier (jusqu'à 1,5 m de profondeur), près et dans les latrines. Quinze familles de Coléoptères ont été récoltées. La super famille des Scarabaeoidea et la famille des Histeridae sont les mieux représentées et présentent une diversité spécifique importante. Chez les Histeridae, 16 espèces au total ont été collectées ; WS : 9 espèces ; AR : 13 espèces et dans la super famille des Scarabaeoidea, 2 espèces de la famille des Geotrupidae et 50 espèces de la famille des Scarabaeidae (WS : 27 espèces ; AR : 45 espèces).

    Les Coléoptères se divisent en 3 groupes écologiques. * Pholéobiontes : occupants typiques des cavités, 4 espèces d'Histeridae et 6 espèces de Scarabaeoidea. **Pholéophiles : préfèrent occuper les cavités, mais non exclusif d'autres biotopes, 6 espèces de Scarabaeoidea. Pholéoxène : espèces eurytropiques, 12 espèces d'Histeridae et 40 de Scarabaeoidea.