Citation : Dubos C. 1993. Les demandes et les coûts liés à la marmotte. D.E.S.S. Ressources naturelles et environnements, E.N.E.S.A.D., p. 30.

6. Évaluation des coûts support&eacue;s par les agriculteurs

6.1. L'agriculture dans les communes enquêtées

Les données socio-économiques et agricoles communales sont rassemblées sous forme de tableaux en annexe 10, en effet la connaissance du contexte agro-cultural d'une commune permet d'expliquer les raisons des plaintes des agriculteurs.

6.2. Déclarations de dégâts de marmottes

• En Haute-Tarentaise, peu d'agriculteurs se plaignent des marmottes :

Dans ces trois communes, les marmottes ne semblent pas poser de problèmes aux agriculteurs contrairement au sanglier dont tous se plaignent.

• En Haute- Maurienne, les marmottes semblent occasionner beaucoup de dégâts aux agriculteurs. L'enquête réalisée à Bonneval et Termignon a permis de dénombrer et de qualifier ces dégâts. Dans ces vallées, d'autres animaux provoquent des dégâts aux dires des agriculteurs : les sangliers, les bouquetins et les chamois. Ces demiers sont accusés de manger l'herbe dans les alpages avant que les troupeaux domestiques n'y soient montés.

- Types de dégâts déclarés:

Ces problèmes sont principalement de cinq catégories.

l. Dégâts sur les prairies

2. Dégâts aux bâtiments

A Bonneval, 10 personnes dénoncent des dégradations faites aux chalets d'alpages par les marmottes (9 à Termignon). Pourtant les agriculteurs n'ont fait ces déclarations qu'après que l'enquêteur leur ait cité. Les bâtiments touchés sont essentiellement, aux dires des agriculteurs, des chalets d'alpages fréquentés l'été, régulièrement entretenus et situés dans le parc.

Les plaintes enregistrées concement :

Le propriétaire a la charge des réparations. Leur coût doit être estimé à la fois en temps et en argent.

Beaucoup d'agriculteurs ne répareront pas les dégâts et pensent abandonner à plus ou moins long terme le chalet. Selon des experts, les marmottes peuvent effectivement ronger les boiseries des chalets mais principalement lorsqu'ils ne sont pas fréquentés ou vétustes.

6 agriculteurs de Bonneval et seulement un de Termignon accepteraient de cotiser à une assurance les garantissant des dégâts immobiliers dus aux marmottes.

6.3. Mesures envisagées pour réduire le coût de la coexistence marmotte-agriculteur

* Capture

Tous les agriculteurs de Maurienne enquêtés disent que le nombre de marmottes s'est accru depuis la création du parc essentiellement à cause de l'interdiction de chasse en zone centrale. En Tarentaise, cet avis est davantage nuancé, certains agriculteurs de Pralognan allant jusqu'à percevoir une réduction des populations de marmottes.

Les gestionnaires du parc essaient d'apporter une réponse ponctuelle aux plaintes des agriculteurs en capturant un certain nombre d'animaux. Cependant vingt ans de pratique montrent que ces mesures ne sont pas satisfaisantes, le problème se représentant l'année suivante. La moyenne annuelle des reprises en zone centrale est de 52,6 animaux (voir tableau en annexe 12).

Mais, une telle démarche pose le problème du devenir des animaux capturés, de la gestion et du suivi des réintroductions.

De l'avis des agriculteurs, la capture des marmottes peut se révéler efficace (8/14 à Bonneval et 9/14 à Termignon) si le parc en fait davantage et dans les endroits où la densité de marmotte est gênante. Cela suppose une étroite collaboration entre gardes du parc et agriculteurs sur le terrain. A Bonneval, 10 agriculteurs ont déjà demandé des captures et tous disent qu'elles ont été faites quelques mois après leur demande (en juin). Par contre à Termignon seuls 2 des 10 agriculteurs ayant demandé des captures ont été satisfaits.

[Remarque : D'après le parc, depuis 1973, 780 animaux ont été capturés à Bonneval et seulement 153 à Termignon ce qui explique les jugements précédents des agriculteurs].

* Chasse

A Bonneval les 3/4 des agriculteurs sont chasseurs (de marmotte) et uniquement 2 à Termignon. Dans cette commune, 7 agriculteurs pensent que la chasse en zone centrale du parc où la situation est la plus critique est la solution. D'ailleurs 8 exploitants arrivent à limiter le nombre de marmottes en dehors du parc en les chassant. A Termignon, les agriculteurs disent que la chasse pourrait être une solution mais eux ne sont pas chasseurs.

* Indemnisation des agriculteurs

Peu d'agriculteurs pensent qu'une indemnité spéciale "dégâts de marmottes" soit la solution à leur problème. Cependant si elle était instaurée ils l'accepteraient. 10 agriculteurs à Bonneval et 9 à Termignon disent que les dommages subits sont assez importants pour avoir droit à une indemnisation. En ce qui concerne le montant de l'indemnisation, peu se prononcent. Pour ceux qui citent des chiffres :

- à Bonneval :

-à Termignon :

Si, peu de personnes sont capables d'estimer ce que leur coûtent les marmottes, ils sont tous d'accord sur le fait que c'est le parc qui doit financer les indemnisations ; peu pensent que les touristes doivent participer au financement.

Pour conclure sur la possibilité d'indemnisation, beaucoup d'agriculteurs trouvent qu'une telle solution ne peut être que provisoire. Dans ce contexte conflictuel, c'est plus les réglementations relatives à la protection de la marmotte que la perte d'argent qui les gênent.

6.4. Approximation du coût de la présence de marmottes sur une commune

La présence d'importantes populations de marmottes sur le territoire d'une commune coûte de l'argent. On a voulu approcher sommairement ce coût.

La commune de Bonneval-sur-Arc sert de cadre à cette évaluation car des deux communes de Maurienne, elle est la plus confrontée aux dégâts de marmottes et ne subit pas de dégâts d'autres espèces.

Pour évaluer ce coût de coexistence, il faut se référer aux approximations bibliographiques des dégâts ; présentation de l'estimation tentée :

- les marmottes consomment 60 kg de foin par hectare et par an et 35 kg pour garnir les terriers.

Approximation des pertes financières des agriculteurs :

Prix approximatif de l'herbe détournée: 50 000 francs

- Le prix du matériel de fauche cassé et remplacé est de 10 000 francs pour la commune (d'après les agriculteurs).

-le coût des réparation des chalets est de 4 000 francs pour la commune.

Le coût total supporté par les agriculteurs de Bonneval peut être estimé à 130 000 francs

Le coût le plus élevé d'après ce calcul est celui de la perte de production fourragère, or ce qui provoque le plus de plaintes est la casse de matériel agricole. Le manque à gagner (herbe) est accepté plus aisément que les dépenses effectives (matériel). Ce chiffre bien que très approximatif, pourra être comparé à la valeur de la marmotte comme "objet d'attractivité des touristes".

Sans anticiper sur la confrontation de l'offre et de la demande relative à la marmotte, signalons qu'à Bonneval, 85 % des agriculteurs sont doubles actifs (35 % à Termignon) et 100 % ont des appartements ou châlets qu'ils louent aux touristes (28 % à Termignon).

6.5. Réflexion sur la différence entre Maurienne et Tarentaise, quant aux dégâts de marmottes

La Haute-Tarentaise et la Haute-Maurienne de part et d'autre du massif de la Vanoise accueillent des colonies de marmottes dans des proportions équivalentes ; or les agriculteurs de Tarentaise disent ne pas avoir (ou peu) de dégâts de marmottes. Pourquoi ?

Plusieurs hypothèses basées sur des différences socio-économiques ou historiques sont avancées :

Mais ces hypothèses restent à vérifier dans un travail ultérieur ; l'absence de dégâts en Tarentaise pouvant peut être se résumer au fait qu'agriculteurs et marmottes ne fréquentent pas les mêmes entités géographiques.

 

7. Discussion

Il s'agit dans la discussion de confronter l'offre et la demande, c'est-à-dire plus simplement de savoir si la marmotte coûte plus aux agriculteurs qu'elle ne rapporte à la commune, par l'intermédiaire du tourisme. Nous limiterons cette confrontation à la commune de Bonneval-sur-Arc, en précisant que l'agriculture y est encore vivante et tournée vers l'agro-tourisme, que les plaintes pour dégâts de marmottes y sont nombreuses et que les touristes apprécient ce lieu pour son caractère naturel et pittoresque.

La marmotte a une part importante dans l'imaginaire sinon dans les motivations des touristes en comparaison des autres animaux de montagne ; beaucoup souhaitent en voir pendant leur séjour. Donc on peut attribuer à la marmotte une certaine responsabilité dans la venue des touristes et donc dans le chiffre d'affaires de la commune. Cette part de responsabilité pourrait être accrue si des activités relatives à la marmotte étaient mises en place car certains touristes sont prêts à donner de l'argent pour participer à de telles activités.

* Estimation de la contribution actuelle et hypothétique de la marmotte au revenu

Le revenu actuel est estimé en additionnant les sommes dépensées journalièrement par les touristes déclarant être intéressés par les marmottes ; mais aucune question de l'enquête touriste ne permettant de mesurer directement cet intérêt, il faut donc considérer l'activité qui donne principalement accès aux marmottes : la randonnée. Cette approche de l'intérêt des touristes et des dépenses liées à la marmotte est très approximative, c'est pourquoi elle est encadrée par deux bornes que nous avons estimé :

- La borne inférieure, reflète les dépenses des touristes disant venir à Bonneval dans le but de faire de la randonnée pour voir des marmottes. Cette part des touristes est proche des 0,7 %. Le montant des dépenses est connu en multipliant la fréquentation annuelle touristique (pendant la période où la marmotte est visible, 81 375 journées touristiques d'après des estimations communales) par la dépense journalière moyenne d'un touriste sur son lieu de vacance (140 Fr par personne d'après le SEATM, 1983). Ces dépenses avoisines donc les 80 000 francs par an. Ce chiffre est probablement sous-estimé car on a, par cette méthode, restreint l'intérêt porté à la marmotte et à Bonneval, les touristes dépensent plus.

- La borne supérieure rassemble les dépenses des touristes disant chercher des marmottes pendant leur randonnée. Cette fois, cette valeur est surestimée car elle n'est pas basée sur la part de la marmotte dans la décision de venue sur le site. Donc 6 % des individus veulent voir ces animaux pendant leur marche, c'est-à-dire environ 4 900 personnes sur l'année dont les dépenses sur le site atteignent les 685 000 Francs.

L'écart entre les deux bornes est proche d'un facteur dix. C'est pourquoi, nous nous sommes risqués à une autre approximation afin de préciser la contribution des marmottes au revenu touristique.

Les touristes viennent en montagne pour le dépaysement, mais aussi pour pratiquer des loisirs. Les vacanciers enquêtés consacraient en moyenne 4 heures par jour à la randonnée, c'est-à-dire 40 % de leur temps actif. Parmi ce que cherchent les randonneurs, (à nuancer de la raison de leur déplacement) la marmotte est citée par 6 % des cas. Donc on peut approximer que 2;4 % du temps de loisir de l'ensemble des personnes en vacances sert à trouver des marmottes en liberté. Les vacances sont un "espace temps" restreint pendant lequel les touristes donnent de l'argent pour des loisirs qui leurs procurent satisfaction, donc le temps consacré à une activité peut être corrélé à une certaine somme d'argent. On se risque à dire que 2,4 % des dépenses des touristes servent à la quête de marmottes. Cette somme dont profite la commune est proche de 270 000 Francs par an.

La commune pourrait valoriser la présence de marmottes sur son territoire en proposant aux estivants des activités permettant de leur faire mieux ou plus aisément connaître l'animal car entre 20 et 50 % des touristes paieraient pour ces activités. Nous avons estimé trois types de dépenses particulières pour ces activités.

- 20 % des enquêtés déclarent être d'accord pour payer un accompagnateur qui les mène à proximité des marmottes. Le prix pour ce guide est en moyenne de 60 Fr/personne. Par conséquent, sur une année de fréquentation touristique, le revenu atteindrait 990 000 Francs.

Des marmottes à proximité d'une commune attirent un certain nombre de touristes, elles contribuent au revenu touristique et par ailleurs au vu des consentements à donner temps et argent des touristes, les communes sont susceptibles d'accroître ce revenu dû à la marmotte en proposant divers services lié à l'animal sur le lieu de vacances.

L'étude de l'offre s'est limitée à l'évaluation des dépenses des agriculteurs dues aux marmottes. Dans la commune de Bonneval, 45,5 % de la population active en 1988 (SCEES- INSEE, 1990) est composée d'actifs agricoles ; l'agriculture est vivante. Notons que tous les exploitants possèdent des meublés qu'ils louent. On peut estimer ce revenu touristique pour chaque agriculteur à 90 000 Fr en sachant qu'il possède en moyenne 3 hébergements et que le revenu moyen d'un bonnevalais par meublé loué est de 20 000 Fr par an en 1982 à 30 000 Fr en 1993. La communauté agricole détient 17 % du potentiel locatif de la commune, par conséquent la marmotte rapporte entre 13 600 Fr et 116 000 Fr par an aux agriculteurs, soit entre 1 000 et 8 000 Fr par individu. Et si le principe d'hébergement avec vue sur des marmottes existait, à supposer que les agriculteurs disposent d'un pourcentage similaire de logements, il leur rapporterait aux alentours de 99 000 Fr (soit 7 000 Fr par agriculteurs).

Les agriculteurs supportent le coût de la coexistence avec les marmottes (130 000 Fr/an de dépenses effectives et de manque à gagner dont 14 000 Fr en dépenses effectives) mais la présence des touristes leurs rapportent au moins dix fois plus par an et le revenu touristique lié aux marmottes égale sinon dépasse les sommes dépensées par les agriculteurs à cause des dégâts de marmottes.

Cette étude, a également permis de soulever un problème inhérent au milieu montagnard actuel : celui de la cohabitation agriculture-milieu protégé. En effet, le coût des dégâts de marmottes est effectif et les gestionnaires de la faune alpestre doivent en tenir compte, mais c'est davantage le fait de "ne plus être chez soi", de devoir accepter les mesures de protection et de "reculer devant les animaux" qui gênent les agriculteurs. Ainsi se pose le problème de la rivalité agriculture-espèces animales protégées dans un même espace. Il serait intéressant dans une future étude d'évoquer cet antagonisme notamment lors des réintroductions de marmottes et d'estimer l'importance du service naturel d'entretien des alpages par les marmottes lorsque l'agriculture a disparu.

 

8. Conclusion

Une telle évaluation socio-économique de la faune est relativement nouvelle et peut présenter de ce fait des imprécisions méthodologiques et des résultats discutables, mais elle permet d'estimer à la fois des valeurs d'usage et de non usage de l'animal.

De tout temps, la marmotte a suscité l'intérêt des montagnards, puisque selon la légende, c'est des marmottes que les Savoyards ont appris à grimper pour ramoner les cheminées. Maintenant, elle est encore très convoitée, non plus par les chasseurs, mais par les touristes qui apprécient la découvrir au détour d'un chemin et qui sont près à beaucoup d'efforts pour elle. Mais outre la satisfaction visuelle que l'on peut en tirer, elle est un sujet de discorde entre les agriculteurs qui se plaignent de ses dégâts et les instances qui la protègent.

Les demandes et les coûts liés à la marmotte ont été approchés par des valeurs monétaires approximatives basée sur des déclarations non vérifiables approximatives. Dans l'avenir, d'après l'évolution actuelle du contexte agro-touristique en montagne, l'écart entre la contribution de la marmotte au revenu touristique et les coûts qu'elle occasionne à l'agriculture va s'accentuer principalement en faveur des demandes de marmottes grâce au développement des activités de loisirs, à la prise en compte de la nature par les français et malheureusement à la régression de l'agriculture.

 

 

Liste des sigles et abréviations

ANPJZP : Association Nationale des Parcs et Jardins Zoologiques Privés.

BVA : Brule Ville Associés.

CEE : Communauté Economique Européenne.

CEMAGREF : Centre National du Machinisme Agricole, du Génie Rural, des Eaux et Forêt.

CNERA : Centre National d'Etude et de Recherche Appliquée.

CNRS : Centre National de Recherche Scientifique.

CSP : Catégorie Socioprofessionnelle.

DDAF : Direction Départementale de l'Agriculture et de la Forêt.

ENA : Ecole Nationale d'Administration.

ENESAD : Etablissement National d'Enseignement Supérieur Agronomique de Dijon.

ENSSAA : Ecole Nationale Supérieure des Sciences Agronomiques Appliquées.

INRA : Institut National de Recherche Agronomique.

INSEE : Institut National des Statistiques et Etudes Economiques.

ONC : Office National de la Chasse.

PNV : Parc National de la Vanoise.

RGA : Recensement Général Agricole.

SAU : Surface Agricole Utilisée.

SCEES : Service Central des Enquêtes et Etudes Statistiques.

SEATM : .Service d'Etude et d'Aménagement Touristique de la Montagne.

SEGESA : Société d'Etudes Géographiques, Economiques et Sociologiques Appliquées.

SNCF : Société Nationale du Chemin de Fer.

STH : Surface Toujours en Herbe.

UGB : Unité Gros Bétail.

 

Liste des figures

FIGURE 1 : Satisfaction occasionnée parla faune sauvage.

FIGURE 2 : Communes enquêtées en Savoie.

FIGURE 3 : Carte du Parc National de la Vanoise.

FIGURE 4 : Statut territorial de la Marmotte dans les Alpes Françaises en 1989.

FIGURE 5 : Carte de localisation du terrain d'étude.

FIGURE 6 : Aspects architecturaux traditionnels en Maurienne et en Tarentaise.

 

 

Liste des annexes

ANNEXE 1 : Liste non exhaustive des organismes contactés durant le stage.

ANNEXE 2 : Pré enquête touristes.

ANNEXE 3 : Enquête touristes.

ANNEXE 4 : Enquête agriculteurs.

ANNEXE 5 : Ebauche de questionnaire chasseurs.

ANNEXE 6 : Structure des terriers de marmottes.

ANNEXE 7 : Complément sur les méthodes de calcul des densités de marmottes et de terriers.

ANNEXE 8 : Tableaux de résultats de l'enquête touristes.

ANNEXE 9 : Liste des sondages cités dans le texte.

ANNEXE 10: Données socio-économiques et agricoles communales.

ANNEXE 11 : Détail du matériel agricole vendu par la société Chavanel à Chambéry.

ANNEXE 12 : Tableau des reprises de marmottes dans le Parc de la Vanoise.

 

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