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Résumé : En milieu arctique dans les conditions du jour polaire (lumière permanente), lactivité des marmottes à tête noire, hors de leurs terriers, suit un rythme circadien. Elles sont actives pendant les heures où le soleil est à son apogée. Durant les saisons tempérées (fin juin, juillet, début août), la hauteur du soleil est le principal facteur qui contrôle la distribution circadienne de leur activité, mais en conditions plus extrêmes (fin mai, début juin) linfluence de la température devient prépondérante.
Mots clés : Marmotte à tête noire, milieu arctique, jour polaire, activité circadienne, hauteur du soleil, température.
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IntroductionA la différence de la plupart des espèces du genre Marmota, les populations de marmotte à tête noire de Yakoutie vivent au nord du Cercle Polaire Arctique. Du fait de la spécificité de leur biotope et de la diminution de leurs effectifs (Solomonov et al. 1996), qui ne dépassent pas 30.000 individus dans le nord-est de la Yakoutie (Lukovtsev & Yakovlev 1996), la marmotte à tête noire de Yakoutie (Marmota camtschatica bungei) est lune des espèces les plus vulnérables et les plus menacées du genre Marmota (Bibikov 1989). L'écologie de la marmotte à tête noire n'est pas suffisamment connue, malgré les études de Kapitonov (1978). L'utilisation de milieux ouverts à hivers froids détermine des caractéristiques biologiques similaires chez la plupart des marmottes (Zimina 1978) : construction de terriers, accumulation de graisse, hibernation. L'activité annuelle terrestre des marmottes est liée à la période lumineuse du jour (Bibikov 1989) : en général, elles sortent des terriers après le lever du soleil et y rentrent juste avant le coucher du soleil (Schvetsov 1978, Perrin 1993).
Les conditions environnementales de la marmotte à tête noire sont caractérisées par la présence de pergélisol, par une température ambiante moyenne faible et par un cycle de déclairement particulier. La période dactivité des marmottes à tête noire sétend sur environ 4 mois (de mi-mai à mi-septembre) et coïncide, en grande partie, avec la période du jour polaire (du 12 mai au 2 août pour une latitude de 72°). Durant cette période, le soleil est toujours au-dessus de l'horizon (photophase continue). Le cycle journalier est peu marqué : une faible amplitude journalière de luminosité et de température ambiante et labsence de lever - coucher du soleil. Dans ces conditions de jour continu, on peut se demander si la marmotte à tête noire présente un rythme dactivité circadien et si oui, quels en sont les synchroniseurs ? Lexistence de rythmes circadiens a été mise en évidence chez dautres espèces de rongeurs arctiques (Swade & Pittendrigh 1967). Cependant, chez les marmottes à tête noire, seules quelques descriptions suggèrent lexistence dun cycle journalier dactivité (Kapitonov 1978).
Le but de notre recherche dans la zone arctique est de décrire et d'analyser la distribution journalière de lactivité des marmottes à tête noire en fonction des principaux facteurs écologiques : la hauteur du soleil, la température ambiante, afin de préciser les caractéristiques adaptatives de ces animaux arctiques.
Méthodes
Le site détude
Ce travail a été réalisé sur le territoire de la réserve naturelle Ust'-Lensky (Extrême Nord de la Yakoutie, Russie), du 12 mai, avant lémergence des marmottes, jusqu'au 1 septembre 1998. Nous avons observé deux groupes de marmottes à tête noire :
- Le groupe 1 (N 71° 56,777' E 127° 19,422' altitude 296 m, exposition Sud) est composé de 4 adultes et de 5 marmottons ;
- le groupe 2 (N 71° 57,364' E 127° 17,343' altitude 306 m, exposition Sud - Ouest) est composé de 2 adultes et de 6 marmottons.
Observation
A l'aide de jumelles (8x40) et d'une lunette Kowa (x22 - x66), nous avons réalisé quatre cent deux heures d'observation directe, par périodes quotidiennes, de la première sortie jusqu'à la dernière rentrée des marmottes. Les observations ont été menées tous les jours, à lexception des jours de pluie, pendant lesquels l'activité des marmottes était fortement perturbée. Nous avons enregistré le nombre d'animaux visibles, leur type de comportement et leur emplacement pour chaque quart d'heure (Altmann 1974). Les observations ont débuté onze jours avant lémergence dhibernation des marmottes. Ainsi, la période dobservation inclut le début dactivité des marmottes au printemps (fin mai - début juin), la période dactivité estivale (juillet - début août) et la période de déclin de lactivité en automne (deuxième partie daoût).
Climat
Simultanément aux observations générales, nous avons mesuré la température ambiante à 10 cm au-dessus du sol, à l'aide d'un thermomètre électronique (Türk & Arnold 1988). Pour déterminer la hauteur du soleil, nous avons utilisé le logiciel Hour World 2,15f. Ce logiciel permet de calculer les paramètres astronomiques du soleil pour tous les points de la Terre choisis (latitude, longitude) et pour tous les moments (année, mois, heure, minute). Pour comparer aux patrons dactivité des marmottes, la hauteur du soleil retenue correspond au jour, situé au milieu de chaque période dobservation (pour la première partie du mois - 7 ème jour, pour la deuxième partie du mois - 21 ème jour, pour un mois complet - 15 ème jour).
Analyse statistique
Le traitement des données n'a pris en compte que les animaux adultes. Afin de pouvoir estimer le rythme dactivité journalier de deux groupes deffectifs différents, nous avons calculé le pourcentage danimaux visibles par rapport à leffectif total du groupe de la manière suivante :
(Perrin, 1991; Gibault, 1994).
Pour effectuer les analyses statistiques, nous avons utilisé les tests non-paramétriques de Mann - Whitney et de Kendall (Sprent 1992).
Lors de lanalyse de la distribution de lactivité en juillet et au début daoût, les quarts dheure dobservation, pour lesquels la température ambiante était supérieure ou égale à 15°C ont été considérés comme des périodes chaudes. Ceux, dont la température ambiante était inférieure à 15°C - ont été considérés comme des périodes froides.
Résultats
Climat
Malgré une importante hauteur journalière du soleil, fin mai est la période dobservations la plus froide - la température moyenne journalière pour le groupe 1 est 0,3°C, pour le groupe 2 est -1,3°C (Tab. 1). Durant la deuxième partie de juin, le soleil atteint son niveau maximum et ensuite commence à baisser, à partir de 23 juin. Par contre, la température ambiante continue daugmenter et se maintient à des valeurs élevées, jusquà la mi-août (leffet dinertie déchauffement de la Terre).
Table 1. Conditions climatiques pendant les observations de deux groupes des marmottes
(23 mai - 1 septembre) entre 04:00 et 00:00 heures locales
périodes dobservations |
température moyenne journalière (°C) |
hauteur moyenne journalière du soleil (°) |
|||||||
 |
groupe 1 |
groupe 2 |
 |  |  | ||||
 |
moy. |
max. |
min. |
moy. |
max. |
min. |
moy. |
max. |
min. |
23-31 mai |
0,3 |
1,8 |
-1,9 |
-1,3 |
0 |
-3,3 |
20,5 |
39,9 |
2,1 |
1-15 juin |
1,6 |
3,6 |
0,4 |
3,3 |
5,9 |
-0,3 |
22,1 |
41,6 |
3,8 |
15-30 juin |
4,9 |
7,6 |
1,4 |
8,8 |
13,4 |
3,4 |
22,8 |
42,3 |
4,6 |
1-31 juillet |
12,8 |
18,3 |
6,1 |
12,9 |
16,0 |
9,5 |
21,0 |
40,5 |
2,8 |
1-15 août |
10,5 |
16,3 |
3,6 |
12,0 |
17,1 |
5,1 |
16,1 |
35,4 |
-2,25 |
15-31 août |
5,3 |
8,2 |
2,3 |
5,8 |
8,3 |
2,0 |
12,0 |
31,1 |
-6,5 |
Durée d'activité journalière
La première émergence des marmottes à tête noire a été notée le 23 mai. En mai, la durée d'activité journalière des marmottes hors des terriers est de courte durée - environ 4 heures par jour (Fig. 1). Au cours de cette période, lenneigement est encore très abondant et la température ambiante est basse, bien que la hauteur du soleil soit déjà assez importante : cest le début du jour polaire. En juin, la durée d'activité journalière des marmottes à tête noire augmente en phase avec la température ambiante, et la hauteur du soleil. Cette dernière atteint son maximum le 22 juin. En juillet, la durée d'activité journalière des marmottes croît avec la température ambiante et atteint son maximum, malgré le déclin de la hauteur du soleil. En août, les trois paramètres : durée d'activité journalière, température ambiante et hauteur du soleil déclinent de pair.
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Figure 1. Durée dactivité journalière des marmottes pendant toutes les périodes dobservations.Bas : durée dactivité journalière des marmottes. Milieu : température moyenne ambiante saisonnière. Haut : hauteur moyenne du soleil.
Lorsque la température ambiante est inférieure ou voisine de 0°C, les marmottes restent peu de temps hors de leurs terriers. Pour des températures ambiantes comprises entre - 5°C et + 5°C, la durée dactivité des marmottes augmente brusquement (Fig. 2). Ensuite, entre 5°C et 15°C, laugmentation de la durée dactivité se ralentit. Au cours de journées " chaudes ", quand la température moyenne est supérieure 15°C, la durée dactivité ne progresse presque plus, après avoir atteint son maximum au niveau de 18 heures. Donc la durée dactivité journalière des marmottes à tête noire est plus courte durant les jours " froids ", que durant les jours " chauds ". La dynamique de laugmentation de la durée dactivité en fonction de la température nest pas monotone et semble avoir une limite.
Figure 2. Corrélation positive entre la durée journalière dactivité des marmottes à tête noire et la température ambiante journalière. Chaque point est un jour dobservation, courbe dajustemet polynomiale, groupe 1 : y = 3,09*LN(x)+6,3 R^2 = 0,73; groupe 2 : y = 2,93*LN(x)+7,13 R^2 = 0,55. Test de Kendall, corrélation de rangs : groupe 1 n=18; t=0,75; p<0,05*; groupe 2 n=21; t=0,52; p<0,05*.
Figure 3. Rythme journalier dactivité journalière des marmottes à tête noire fin mai (23 - 31).
Bas : pourcentage danimaux visibles (histogramme), hauteur du soleil au cours de la journée (courbe). Haut : température moyenne ambiante au cours de la journée.
Rythme journalierd'activité
Il faut remarquer, que dans lensemble, la distribution de lactivité des marmottes à tête noire correspond à la période " diurne " classique. En mai les marmottes apparaissent en milieu de la journée (Fig. 3). Au cours de la première partie de juin, les marmottes sortent de leurs terriers vers 8 - 10 h et restent à lextérieur jusquà 18 h. En juillet, les animaux ne sont absents que pendant la période " nocturne " (de 23 h à 4 h). Au cours du mois daoût, les marmottes sont absentes plus longtemps pendant la nuit, surtout pendant la deuxième partie du mois (de 20 h à 6 h).
Bas : pourcentage danimaux visibles (histogramme), hauteur du soleil au cours de la journée (courbe). Haut : température moyenne ambiante au cours de la journée
Bas : pourcentage danimaux visibles (histogramme), hauteur du soleil au cours de la journée (courbe). Haut : température moyenne ambiante au cours de la journée
Il est important de souligner, quen juillet et au début daoût, on observe une chute de lactivité des marmottes quand la température ambiante dépasse le niveau de 15°C (Fig. 4, 5).
Dans chaque groupe observé, la comparaison du nombre danimaux visibles en juillet et en première partie daoût nous montre, que pendant les quarts d'heure " chauds " les marmottes sont moins présentes en extérieur que pendant les quarts d'heure " froids " (test de Mann - Whitney :Groupe 1 - n quarts d'heure froids =160 ; n quarts d'heure chauds =150 ; p<0,005***. Groupe 2 - n quarts d'heure froids =165 ; n quarts d'heure chauds =154 ; p<0,005***).
En comparant les trajectoires journalières du soleil pour chaque période observée (Fig. 6), nous remarquons, que malgré une différence dhoraires, les moments de première sortie des marmottes semblent correspondre à la même hauteur du soleil (à lexception de la fin de mai et du début de juin). En revanche, les derniers retours au terrier des marmottes à la fin de journée sont moins marqués par cet effet. Cependant, une chose est claire, les marmottes nont jamais été observées en dehors de leurs abris, quand le soleil descend au voisinage de 4° au-dessus de lhorizon.
Bas : de mi juin à fin août. Haut : de fin mai à mi juin.
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Discussion
La périodicité circadienne de lactivité des animaux est contrôlée par des facteurs exogènes et endogènes, qui sont plus ou moins importants dans la vie des organismes. Le rythme endogène circadien (horloge biologique) sobserve chez la plupart des animaux en conditions artificielles constante (Aschoff 1960, 1965, De Coursey 1960). Le rythme endogène circadien des animaux ne correspond pas nécessairement à la période nycthémérale de 24 heures et généralement varie de 22 à 28 heures suivant les espèces (Sanders 1977). Cependant, dans le milieu naturel les composantes exogènes ajustent le rythme circadien dactivité des animaux à la périodicité journalière de 24 heures. Ces synchroniseurs sont principalement des facteurs écologiques de lenvironnement : les lever - coucher du soleil, léclairement, la température de couleur, qui jouent un rôle principal dans la régulation du rythme circadien des animaux homéothermes (Mech et al. 1966, Goss 1969, Kavanau & Rischer 1971, De Coursey 1972, 1973, Kramm 1973). Dans la zone arctique, malgré la faible amplitude de ces facteurs marquant la périodicité journalière, un rythme circadien a été mis en évidence chez les Sciuridés Ammospermophilius leucurus et Peromyscys leucopus (Swade & Pittendrigh 1967). Ces auteurs ont souligné limportance de léclairement dans la synchronisation du rythme dactivité journalière. Des mesures de température corporelle et de fréquence cardiaque en conditions constantes artificielles chez quelques espèces arctiques (porc-épic nord-américain, renard polaire, lièvre de lAmérique du Nord, spermophile arctique, caribous, phoque marbré) montrent que le spermophile arctique a le rythme le plus marqué. Ce rythme correspond à celui observé en conditions naturelles dalternance jour - nuit (Folk G. E. & M. A. Folk, 1964). Donc, parmi les autres espèces, ce spermophile présente une période circadienne très proche de 24 heures.
Selon les résultats de nos observations, la hauteur du soleil semble jouer un rôle considérable dans la distribution circadienne de lactivité des marmottes à tête noire. Les marmottes commencent à sortir à partir du moment où le soleil atteint un certain niveau au-dessus de lhorizon. Cette hauteur reste la même au cours toute la période dactivité annuelle. Cependant, lorsque la température ambiante est basse (fin mai, début juin), lactivité des marmottes est considérablement réduite. Un effet similaire a été montré chez deux espèces de Sciuridés - Glaucomus sabrinus et Tamiasciurus hudsonicus (Ferron 1983). Durant les saisons tempérées, la lumière est le principal facteur qui contrôle leur distribution circadienne dactivité, mais en hiver linfluence de la température devient prépondérante.
Pendant le jour, les marmottes à tête noire sont actives et, suivant leurs rythmes biologiques, elles rentrent dans leurs terriers vers le soir, quand le soleil commence à descendre. Mais en été, pendant les journées bien ensoleillées, lactivité des marmottes diminue pendant la période la plus chaude de la journée - entre 16 et 18 h. Ceci sexplique par le stress thermique, qui est une caractéristique des marmottes en général (Türk & Arnold 1988). Une baisse dactivité générale entraîne une réduction de lalimentation chez les marmottes à ventre jaune (Marmota flaviventris) comme chez les marmottes alpines (Marmota marmota ; Travis & Armitage 1973, Türk & Arnold 1988). Par conséquent, durant les journées " chaudes ", en compensation du temps " perdu " pendant les heures les plus chaudes de la journée, les marmottes restent dehors plus longtemps le soir, pour assouvir leurs besoins alimentaires. Kapitonov (1978) avait signalé que les retours au terrier étaient souvent plus tardifs durant les journées particulièrement chaudes. Cependant, il existe un seuil de hauteur du soleil, au-dessous duquel les animaux ne sont jamais visibles en dehors de leurs abris.
Ainsi, nous pouvons conclure quen milieu arctique, lactivité extérieure des marmottes à tête noire coïncide avec les heures de la journée où le soleil est le plus haut dans le ciel, correspondant à la période diurne dans les zones tempérées. La hauteur du soleil joue un rôle principal dans lentraînement du rythme circadien de lactivité de ces animaux. Durant les périodes de conditions extrêmes, le rôle de la température dans la distribution dactivité des marmottes devient plus marqué.
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